Budapest, 1956 | bricabraque
On sent le ton caractéristique de Vladimir Poutine, maintenant premier ministre, dans la sortie du président russe Dmitri Medvedev, hier. Il a en effet parlé d’un réarmement «à grande échelle» de l’appareil militaire de son pays à partir de 2011. Cela est rendu nécessaire, estime-t-il, par cette sorte d’encerclement que pratique l’OTAN autour de la nation dominante de l’ex-URSS.
Une nouvelle guerre froide, donc, comme on est si prompt à le redouter? Pas de panique. Ça n’a rien à voir. La Russie n’en a tout simplement pas les moyens.
D’ailleurs, pour accréditer la thèse d’un scénario de nouvelle guerre froide, il faudrait un de ses éléments constituants: l’affrontement des idéologies. Ce que, par bonheur, on ne retrouve plus qu’au musée.
C’est parfaitement gérable. Et on peut estimer qu’il n’y a pas là de menace à proprement parler.
La menace russe
Mario Roy, La Presse, 18 mars 2009
5 commentaires:
Elle est intéressante, cette photo où on a l'impression que les "résistants" hongrois ont réussi à s'emparer d'un char soviétique.
Regardez bien. Suivez la hampe du drapeau vers le bas. À la gauche du char, il y a deux civils dont l'un salue devant l'objectif.
En surplomb, derrière eux, il y a le conducteur du char qui sourit. En fait, la foule est en train de fraterniser avec les soldats soviétiques.
Amusant combien il est facile de réécrire l'histoire, non?
Allors là, Bravo!
... mais Oui!
alors
Oh boy!
On en a un qui est pompette pis qui se lâche lousse dans les commentaires, pis c’est pas moi.
... moi non plus!
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