mardi 31 décembre 2019

Raque en Irak




Vendredi dernier, un missile tiré par des paramilitaires irakiens en direction d’une base yankee a causé la mort d’un «sous-traitant» états-unien. Dit plus simplement, des djihadistes ont tué un mercenaire.

Évidemment, les Yankees n’ont eu d’autre choix que de mener leurs éternelles – et infructueuses – représailles. Des chasseurs-bombardiers sont allés pilonner des bases du Hezbollah dans l’ouest du pays et en Syrie. Le bilan officiel de cette action fut de 19 morts.

Dans ces histoires, on compte assez peu souvent les blessés, les traumatisés et les autres estropiés.

Pour sa part, le Pentagone a signifié que ces raids visaient à «affaiblir les capacités des brigades du Hezbollah à mener de futures attaques».

S’ils étaient un peu moins balourds, les Yankees «affaibliraient» leur adversaire avant d’en subir les attaques.

Mais bon, s’ils étaient vraiment malins, ils ne seraient pas là, non plus.


lundi 30 décembre 2019

C'est du Joly! (bis)



Mais la véritable révélation, ce fut de constater qu'elle avait des livres chez elle.

Remarquez, on peut toujours mener un cheval à l'abreuvoir, mais on ne peut le forcer à boire.


dimanche 29 décembre 2019

Puce, mais puce égale




Image sans commentaire



Moi, je ne trouve rien à dire.

Et vous?

La plèbe incite




Belliqueux, corrompu et raciste confirmé, M. Benjamin Netanyahu, qui venait d’essuyer deux échecs électoraux, faisait face à la grogne au sein de son propre parti, le Likoud. La situation s’est avérée suffisamment grave pour qu’une course à la chefferie soit organisée. 

Les membres du Likoud – un parti d’extrême droite, il est vrai – auraient pu prétendre faire tale rase des erreurs du passé et choisir un autre chef. Remarquez, cela n’aurait en rien changé la donne quant à la politique du parti envers les voisins d’Israël ni de sa population d’origine palestinienne. Mais au moins cela aurait donné l’impression d’une volonté de changement. 

Le résultat de la primaire est maintenant connu. M. Netanyahu reste le chef. Apparemment, les militants du Likoud n’éprouvent aucune difficulté à s’identifier étroitement à cet individu aux attributs des plus discutables.

Comme quoi, si on veut que l’électeur lambda aille dans la mauvaise direction, il suffit de garantir la liberté du plébiscite.


samedi 28 décembre 2019

La retraite aux flambeaux




Ton patron est une tête de pus? Tes collègues sont des trous du cul? Alors qu’est-ce qui te tient dans ce sale petit boulot de merde? La retraite, bien sûr! C’est pas parce que tu t’amuses que tu t’y accroches. Mais un jour, tu espères bien que ça finira et que tu pourras enfin te la couler douce en paix. Autrement dit: «tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir».

C’est un coup de salaud que de vouloir faire flamber le système de retraites, comme on le fait présentement en France. Évidemment, les médias de là-bas et d’ici jouent aux jeunes oies blanches effarouchées devant les débordements de colère des travailleurs qui voient leurs espoirs de retraite précoce s’éloigner à tire-d’aile. Et pourtant, les comploteurs de ce sabotage d’acquis sociaux devaient certainement s’y attendre.

Parlant d’attendre, soyez patient: ce sera votre tour, bientôt.


vendredi 27 décembre 2019

Tiens, tiens, au Tibet

L'article ici


Un article des plus intéressants concernant la sinistre réalité du Tibet. Non pas la réalité actuelle, mais celle qui prévalait avant que les «méchants» Chinois y mettent un terme au régime de terreur, de torture et de servitude que le clergé bouddhiste y a fait régner pendant des générations.

Avant la Révolution, la population tibétaine n’était rien de plus que la propriété des monastères auxquels elle fournissait leurs jouets sexuels et leur main-d’œuvre non rémunérée. Bref, un peuple entier réduit en esclavage. Et ce, avec le concours des Occidentaux qui ont présenté l’«exil» du dalaï-lama comme une fuite devant l’oppression, alors que cela n’a été que la fuite de l’oppresseur.

Dans les faits, l’«occupant» chinois aura apporté au Tibet des conditions de vie décentes, des moyens de communication adéquats, des écoles, des hôpitaux et des logements salubres.

L’horreur, quoi…






dimanche 22 décembre 2019

Les copains d’abord

L'article ici


On sait à quel point les Stazunis détestent encore viscéralement l’Union soviétique et tout ce qui est de gauche, même 30 ans après la chute du mur de Berlin.

Ce qui étonne toujours un peu, c’est que les méchants, dans l’imagerie populaire yankee, laquelle est portée en grande part par la culture populaire, cinéma et télévision en tête, sont le plus souvent les nazis.

Évidemment, personne n’ira prétendre que ces derniers sont des enfants de chœur, mais, tout de même, il y a d’autres réprouvés dans l’histoire récente. Or, justement, se pourrait-il que cette fixation masque une certaine mauvaise conscience?

Longtemps après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, on commence à découvrir des faits assez troublants concernant les rapports plus qu’ambigus entre les Stazunis et l’Allemagne nazie. Ainsi, on apprend que le grand capital – et donc les élites politiques – a appuyé la montée au pouvoir d’Adolf Hitler, depuis Henry Ford, dont le portrait ornait le bureau du précédent, en passant par Harry S. Truman, qui allait devenir président, jusqu’à Prescott Bush, le père et grand-père de deux autres présidents yankees.

On me dira qu’il était difficile de prévoir les débordements du régime. C’est sans doute vrai. Mais comment expliquer, alors, que des entreprises stazuniennes allaient continuer à alimenter la machine de guerre allemande jusqu’en 1944? Rappelons pour mémoire que, dès décembre 1941, Yankees et nazis étaient officiellement en guerre.

À quoi pouvait tenir une telle absurdité? Tout simplement à ce que, à partir de 1917, les véritables ennemis des Yankees ont toujours été, dans l’ordre, les communistes et les Russes. Alors, quoi de plus normal que d’aider les petits copains qui cherchaient à détruire l’Union soviétique?


samedi 21 décembre 2019

vendredi 20 décembre 2019

Son vrai nom est John James





«Il mentait comme il respirait.
Il mentait même comme il se taisait.
Rien ne pouvait être plus mauvais
Que quand, son nom, il traduisait.
Quel fédéraliste cAnadien parfait 
Fut ce premier ministre foutriquet.»

jeudi 19 décembre 2019

Calmez Léon



Bleu, puis rouge; puis bleu, encore. Décidément, John James est un personnage coloré.

Dommage qu'il ne s'appelle pas Léon.



La richesse pour les nuls


C’est assez formidable, quand on y pense.

Les pays riches se livrent à un sabotage socioéconomique de masse. On constate qu’ils mettent à sac le filet social de leur population, qu’ils laissent se dégrader les infrastructures et qu’ils négligent leurs obligations sociétales en ce qui a trait aux services essentiels tels la santé, l’éducation et le logement, pour ne nommer que ceux-là. 

Bref, à force de détourner la richesse, ils sont en train de créer le chaos dans leur propre arrière-cour. Je n’invente rien; en ce moment même, la France, pour ne parler que d’elle, vit un bouleversement majeur.

Mais que font-ils avec tout cet argent? Ils le dilapident à coups d’interventions militaires ou subversives dans les pays moins favorisés. Ainsi, des milliards de dollars sont engloutis dans de telles entreprises au Proche-Orient, en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud.

Les pays dits civilisés appauvrissent leurs propres peuples afin de maintenir d’autres populations dans la dépendance économique, en se sucrant librement au passage.

On comprend un peu mieux comment ils sont devenus si riches.




mardi 17 décembre 2019

Gêne acide




La semaine dernière, le Sénat yankee a voté une résolution condamnant le génocide des Arméniens entrepris, au cours de la Première Guerre mondiale, par l’Empire ottoman. Dans les faits, les victimes se sont comptées parmi les populations syriaques, chaldéennes, assyriennes et grecques. Mais ce sont surtout les Arméniens qui en ont souffert.

Rendons hommage aux autorités stazuniennes qui auront ainsi condamné quantité de génocides, qu’ils soient commis aux dépens des juifs, des Croates, Bosniaques ou Albanais; des Tibétains, Ouïgours, Rohingyas, Cambodgiens ou autres. Les Yankees – c’est connu – sont de grands défenseurs des droits de la personne.

Il n’en reste qu’un qu’ils n’ont pas condamné encore: celui dont sont victimes les Palestiniens. 

Il est vrai que celui-là ne dure que depuis 71 ans…




dimanche 15 décembre 2019

L'esprit des fêtes



Que tous ceux et celles qui se sentent fébriles en cette période songent que «patience et mesure de temps font plus que force et que rage» et que «tout vient à point à qui sait attendre».


samedi 14 décembre 2019

Pas de poutre pour les pas de pot


Par les temps qui courent, le quotidien La Presse, en collaboration avec le Toronto Star, publie une série d’articles sur les gens – pas de pot – qui font faillite. Évidemment – est-il besoin de le mentionner? –, on y souligne que c’est au Québec que les choses sont au pire: nombre record de faillites à répétition, jusqu’à cinq fois dans bien des cas.

Fort heureusement, les causes de cette situation sont à peine esquissées et tombent peu ou prou dans les mêmes clichés cent fois ressassés, et un peu flous: le laxisme de la jurisprudence, l’irresponsabilité des faillis eux-mêmes, la banalisation du phénomène. 

Un peu plus, et on mentionnerait l’infériorité ontologique de la culture d’origine française, puisque ce n’est pas d’hier que les commerçants véreux débarqués dans la vallée du Saint-Laurent depuis la Conquête reprochent à leurs sujets l’incapacité intellectuelle de ces derniers à maîtriser les leviers économiques. Alors que cela est une situation aux causes à la fois politiques et xénophobes.

Et puis, personne ne mentionne que les salaires sont, en moyenne, plus bas au Québec qu’au CAnada, alors que ce dernier conseille à la Belle Province de hausser ses tarifs de services publics, ses frais de scolarité, les coûts du logement, etc. Tout pour accentuer la pauvreté, quoi

Bref, un discours à la fois superficiel, mensonger et contradictoire relayé par La Presse qui, elle, a bénéficié d’un traitement de faveur afin de la mettre définitivement à l’abri de la faillite en s'établissant en tant qu’organisme à but non lucratif. Lequel continue à facturer pour nous fourguer de la publicité, remarquez bien.

La poutre dans son œil, quoi…


vendredi 13 décembre 2019

A mari usque ad… MARE!




J’avoue avoir eu l’impression, a priori, que la décision était due aux résultats de la dernière élection au CAnada. Évidemment, on ne se lance pas en politique sans avoir envie de saisir le pouvoir. Et si jamais, ad valorem, on y parvient, alors il y a toujours un danger que la corruption s’installe. Des années de règne libéral, ici et là, ont démontré cette propension-là.

Bien entendu, personne ne veut voir quelqu’un d’inexpérimenté, au pouvoir a fortiori. Aussi, certains qui se retrouvent quelque part dans la minorité doivent bien, en attendant de meilleurs jours en politique, ipso facto se faire la main.

Ce grand cAnadien dont tout le monde ressentira cruellement la perte, M. Andrew Scheer vient d’annoncer ex cathedra sa démission à la barre du Parti conservateur du CAnada. Non pas tant en conséquence de sa défaite électorale, nota bene. On a appris récemment que M. Scheer aurait payé une partie de l’éducation de ses enfants avec de l’argent tiré du Fonds du parti conservateur. On a constaté de visu que la révélation des relations élastiques entre les dépenses de M. Scheer et ledit Fonds fut grosso modo la goutte d’eau qui fit déborder le vase du désaveu.

On me permettra de conclure que le CAnada perd ainsi un personnage des plus éminents qui aura ad litteram marqué le monde politique avec ce grand respect, ex æquo de sa discrétion. Ses qualités auraient fait de lui un excellent premier ministre.

Ut dictum.


jeudi 12 décembre 2019

Je suce*





* Erratum: Une erreur s'est glissée dans la présente publication. Le titre ci-dessus devrait se lire «Jésus». La rédaction s'en excuse. C'est la force de l'habitude, puisque ce nom est tellement utilisé pour nous pomper notre fric. Alors, comme la distance sémantique est courte entre «pomper» et «sucer»...


mercredi 11 décembre 2019

Calcul d'épicier



Comme Boris Johnson n’a jamais réussi à «livrer la marchandise», il s’est reconverti dans un boulot de livreur pour le compte d’une petite épicerie de quartier. Un calcul comme un autre, quoi.

D'ailleurs, c’était ça ou deuxième sous-assistant adjoint chez un coiffeur…

mardi 10 décembre 2019

Frêle esquif à tribord!




Ad Vietnam æternam



En octobre dernier, on soulignait la dix-huitième année de la guerre en Afghanistan, mouture yankee. Vous vous souvenez, en 2001, quand les Russes ont prévenu le Pentagone que ça ne serait pas une partie de rigolade et que les généraux stazuniens se sont foutus de leur gueule en affirmant que la question serait réglée en deux coups de cuillère à pot? Eh bien, le pot s’est avéré beaucoup plus grand qu’ils ne pensaient.

Bref, au bout de 18 ans, les Yankees se retrouvent toujours empêtrés dans leur sale guerre, sans espoir d’une fin prochaine avec une facture sur le bras dépassant les 950 milliards de dollars (US, naturellement).

Ils ont toujours eu une façon – plutôt terre-à-terre, à vrai dire – d’évaluer leurs progrès militaires. Au cours de la guerre du Vietnam, par exemple, leur état-major avait établi un calcul assez froid à l’effet que, si leur armée tuait plus d’ennemis, la victoire serait éventuellement assurée. Ce fut l’origine du fameux body count (le décompte de cadavres), de sinistre mémoire.

James F. Dobbins,
toujours si sympathique
Pour en revenir à l’Afghanistan, James F. Dobbins, un diplomate yankee en 2001, avait établi un barème afin d’estimer les progrès de l’intervention sur le terrain: «C’est le point de référence que j’avais proposé. Si [le nombre de civils tués] augmente, vous êtes perdant. S’il baisse, vous gagnez.»

En 2018, le nombre de civils afghans tués était de 3804, selon l’ONU. Le nombre le plus élevé recensé à ce jour.

C’est à se demander ce que les Yankees gagnent à étirer une défaite.

dimanche 8 décembre 2019

Go, Legault!




samedi 7 décembre 2019

Le collectivisme oligarchique


Dans son livre Théorie et pratique du collectivisme oligarchique, le dissident Emmanuel Goldstein explique, de manière très détaillée, que les grands États du monde se livrent une guerre interminable afin de maintenir la population dans un «état de médiocrité morale […] permanente» alors que «le travail et l’économie doivent être sacrifiés à l’effort de guerre».

Bien évidemment, il s’agit d’un ouvrage fictif imaginé par ce cher, bon, gros, vieux George Orwell, une petite balance ayant des ambitions littéraires, dans son roman 1984 qui permettait à un néo-socialiste à la sauce britannique comme lui de critiquer avec acharnement les régimes de gauche. Le truc, c’était bien sûr de comparer ce que possédait leur population avec ce que possédaient les classes favorisées de l’Occident, et non pas avec ce que ladite population avait avant le changement de pouvoir.

Bref, les enseignements de Goldstein ont été depuis bien appris par nos dirigeants pas du tout de gauche. Ils ont, dans les faits, imaginé quantité d’ennemis leur permettant de terroriser la population, assurant ainsi l’accumulation de profits colossaux grâce à des productions d’armement inutiles menées aux dépens de programmes sociaux et de travaux publics essentiels.

Dernier opus de cette tendance délétère: l’OTAN. Cette fois, c’est l’espace qui devient le «cinquième champ opérationnel» de l’Organisation (après le terrestre, le maritime, l’aérien et le cyberspatial).

Et qui va ramasser la facture? Le président Donald J. Trompe l’a déjà dit: c’est vous.

S'il n'avait pas existé, George Orwell l'aurait inventé…




vendredi 6 décembre 2019

Adil a dit


Le restaurateur bien connu Adil «Pickle» Charkaoui s’était métamorphosé en prédicateur au tournant de l’an 2000. S’il avait décidé à la place de publier ses recettes, on lui aurait laissé la bride sur le cou. Comme ses prêches semblaient suspects au lendemain des attaques du World Trade Center, on a voulu la lui passer autour du cou.

Comprenez-moi bien: je n’ai aucune sympathie pour le discours religieux sous quelque forme que ce soit. Il n’empêche qu’on a foutu M. Charkaoui en taule pendant près de 2 ans et que, depuis, après que le gouvernement eut retiré sa poursuite, c’est le bras de fer judiciaire entre lui et le CAnada.

En effet, Adil – et il avait parfaitement raison – a intenté une action contre le ministère de la Justice. Au début, il exigeait surtout des excuses, ce qu’Ottawa s’est obstiné à ne pas lui accorder. Évidemment, après quelques années, la facture s’est alourdie et il a déposé une poursuite de 26 millions de dollars en 2010.

C’est bien le CAnada, ça; là où on gueule toujours très fort que l’on y respecte le droit de parole, ne serait-ce que pour faire taire ceux qui veulent s’en servir.


mercredi 4 décembre 2019

mardi 3 décembre 2019

L’OTAN, c’est de l’argent




Le président des Stazunis, M. Donald J. Trompe, s’est encore fait aller le clapet, dernièrement. Comme c’était à l’occasion du sommet de l’OTAN se tenant à Londres (mais pas le Londres en Ontario), il a répété ses litanies ordinaires au sujet de l’organisation. C’est-à-dire qu’il a déploré que les autres pays ne fassent pas leur part.

Par ailleurs, le président de la France, M. Emmanuel Macron, avait précédemment déclaré que l’OTAN, selon lui, était en «état de mort cérébrale» ce qui a fait sortir M. Trompe de ses gonds; et on sait à quel point il en faut peu pour y parvenir. Ce dernier a trouvé la remarque «très insultante», soulignant qu’aucun pays n’a plus besoin de l’OTAN que la France. Pourtant, ce sont les Stazunis qui ont le plus besoin de l’OTAN. En effet, l’organisation permet à Washington d’imposer sa politique étrangère par la force. 

Évidemment, si les Yankees parviennent à refiler ensuite la facture aux pays qui vont subir les conséquences délétères de cette politique, c’est tout bénéfice.


Lou Skannen chante (toujours) Noël

C'est le Volume VI, kriss!



Combien il me pesait d’attendre ce doux moment de l’année où je vais pouvoir faire un autre coup d’argent avec mon disque, dans le plus pur esprit des fêtes soulignant la naissance de notre sauveur bien-aimé, c’est-à-dire le père Noël.


Cette année, une offre spéciale accompagne l’achat du sixième volume, car je vais donner à toute personne en faisant la demande, une reproduction couleur en format JPEG de la couverture du CD, et ce, absolument gratuitement.

Pour ce faire, il suffit d’inclure dans une enveloppe votre adresse courriel, ainsi qu’une preuve d’achat, avec un chèque ou mandat-poste au montant de 12,99 $ (en devises cAnadiennes) pour couvrir les frais de port et de manutention, et je vous enverrai via le Web l’image ci-dessus.

Évidemment, les pingres et les parcimonieux se contenteront de la télécharger à partir du présent blogue, mais à ces ladres grigous, je demande qu'ils se posent la question: «Est-ce bien ce que Jésus ferait à leur place?»


lundi 2 décembre 2019

La petite décennie et la longue décade




La COP25 s’est ouverte au Chili. Encore une fois, le discours retombe dans le même sillon de l’éternel disque usé. On nous répétera qu’il y a péril en la demeure et qu’il y a urgence d’agir. On reviendra sur le thème éculé que nous sommes confrontés à un tournant et que, si rien n’est fait, dans 10 ans, nous aurons atteint le point de non-retour.

Voilà un demi-siècle que l’on prévient que, «dans 10 ans», les choses seront allées trop loin et que c’est dans l’immédiat que nous devons déployer tous les efforts pour sauvegarder l’environnement. Mais, bien entendu, 10 ans c’est très, très loin dans l’avenir pour les générations présentes qui ont l’habitude d’obtenir la satisfaction de leurs désirs de manière instantanée.

Dans 10 jours, on aura oublié ce qui se sera raconté pendant le sommet. Alors, dans 10 ans…

Eh bien, à force de remettre de 10 ans en 10 ans, il se pourrait très bien que le fameux point de non-retour soit déjà dépassé.

Quelle sera la qualité de l’air que vous allez respirer dans 10 jours?


dimanche 1 décembre 2019

Juan Guanó




Bolsnoro, président du Fraisil*



* Voilà tout à la fois un idiome, un calembour, une contrepèterie et un jeu de mots**.

** Et après ça, les gens osent me demander pourquoi ça s'appelle Buffet complet***...

*** C'est un monde, tout de même!

samedi 30 novembre 2019

Cause plaie




vendredi 29 novembre 2019

Aux armes, policiers!





On le sait, il y avait déjà des véhicules blindés, des grenades assourdissantes, des balles de caoutchouc, des canons à eau, des gaz, du poivre, des électrochocs portatifs et tout le reste. Maintenant, les forces policières passent au niveau suivant.

À Montréal, elles vont bientôt être équipées de carabines d’un calibre supérieur. Le même calibre, en fait, qu’utilise l’OTAN dans ses guerres contre quantité de peuples. 

Bref, cette institution civile suit la tendance qui se répand en Amérique du Nord et se militarise à grande vitesse. Maintenant, cela laisse en suspens une question centrale que personne n’a encore posée et que les autorités s’empresseront de balayer sous le tapis lorsque quelqu’un de mal avisé comme moi se mettra en tête de la formuler: si la police s’équipe pour la guerre, qui entend-elle combattre?

Espérons, pour notre part, que, contrairement à l’OTAN, elle n’attaquera pas la première.


jeudi 28 novembre 2019

L'inculte et l'autre sculpte



Remarquez, si on avait choisi cette sculpture, ce n'eût pas été à cause de la chevelure, mais surtout parce que, sur la question environnementale, comme tous les autres chefs de gouvernement en Occident, Boris n'a pas de couilles.


Collabéissants




mercredi 27 novembre 2019

Saint-Broc de Joliette






* De saint Broc, un membre distingué de l’hagiographie irlandaise, ayant fondé, au début du Moyen-Âge, l’église dite de Saint-Broc. Cette église donnera son nom au quartier de Donnybrook (Reilig Dromnach Broc, en irlandais), aujourd’hui un district de Dublin. Le nom de Broc était autrefois écrit Broch’ (le «ch’» étant prononcé en tant que fricative vélaire). Cela fut ensuite prononcé «Broche», puis, alors que la réputation du saint se fit connaître jusqu’en France, surtout à partir du règne de François Ier, le nom devint «Brochay» (prononcer «Broché»).

La légende de saint Broc serait incomplète sans qu’on ne lui adjoigne celle de l’écuyer (laitgh, prononcer «laisse», en gaélique) Thomas, comme en fait foi le récit, compilé par des moines cisterciens au XIIe siècle, Saint Brochay, laitgh Thomas. Ce dernier, selon la légende et entre autres exploits, aurait sauvé saint Broc d’une grande forfaiture, fait assez fréquent dans son entourage.


mardi 26 novembre 2019

Dolan décoré à temps pour les fêtes!




De souche et de bûche





Il appert qu’une tendance se dessine au sein du Parti libéral du Québec (PLiQ) voulant que la candidature à la chefferie de Mme Dominique Anglade ne soit pas la bienvenue parce que cette dernière n’est pas «de souche».

Qui eût pu croire que, au sein du CAnada postculturel – ou multinational, je ne sais plus – du fils de Pierre Elliott Trudeau, une chose pareille soit possible parmi les fédéralistes opiniâtres?

Par ailleurs, je comprends mal une telle réticence de la part des têtes de bûche libérales. Au vrai, que leur importe l’origine de leur chef? 

Peut-être craignent-ils tout simplement que, si ce dernier n’est pas québécois pur jus, il soit un moins bon vendu.


dimanche 24 novembre 2019

La rouge et la Noire


Et ça s'explique facilement: les Québécois ne sont pas des Don Cherry, que diable!

samedi 23 novembre 2019

Sévir sur un plat d'argent


L'article ici


On mentionne trop peu souvent à quel point appartenir à la droite est une question de principe. Pas de ces principes éculés de justice, d’égalité, de liberté, de fraternité, de démocratie ou autres fariboles du genre. Non, il s’agit de quelque chose qui a au moins le mérite d’être tangible dans l’immédiat.

On apprend que certains des principaux acteurs du putsch en Bolivie ont été assez grassement payés par les Stazunis, en récompense de leurs déloyaux services. Ainsi le général Kaliman a reçu 1 million de dollars et a décidé de prendre une retraite bien imméritée dans le pays de ses patrons. La même somme a été remise aux autres hauts commandants militaires, lesquels sont restés en poste, pour leur part, car il y a une répression impitoyable à mener. 

Par contre, les dirigeants de la police qui ont participé au putsch n’ont reçu pour leur part que 500 000 dollars chacun, preuve évidente que c’est l’action des militaires qui fut décisive dans cette prise de pouvoir illégale, comme c’est le plus souvent le cas en Amérique latine.

En effet, le processus démocratique, aux yeux de la droite, a trop souvent tendance à y déraper en faveur de régimes suspects de progressisme, aussi est-il essentiel d’apporter les correctifs nécessaires au bon fonctionnement de l’appareil politique. Et quoi de mieux que la force brute pour y parvenir?

C’est un devoir essentiel pour quiconque possède un sens moral et un compte de banque en Suisse.





Montréal vue du sol


vendredi 22 novembre 2019

Cher Jean




L’ancien premier ministre du CAnada, Jean Chrétien, errait dans les couloirs de l’édifice de l’Ouest, sur la colline parlementaire à Tawa, hier. Était-il, encore une fois, à la recherche de cette sortie en constant défilement? L’histoire ne le dit pas.

Toujours est-il que les journalistes, sans doute à court de nouvelles en cette journée, se sont résolus sans grand enthousiasme à lui braquer des micros sous le nez et à recueillir ses paroles qui en feront sourciller plusieurs.

En effet, M. Chrétien a affirmé, à travers ses habituels grommellements, qu’il n’y avait rien de répréhensible à ce que le gouvernement du fils de Pierre Elliott Trudeau collabore avec le Bloc québécois afin de faire voter d’éventuelles législations. Bref, il s’est révélé ouvert à l’idée de travailler conjointement avec des «séparatisss»!

Que conclure de cette prise de position qui tranche vivement avec le type de discours que tenait M. Chrétien tout au long de sa carrière? En est-il venu à faire preuve d’un peu d’ouverture d’esprit devant les positions de ses adversaires? Entrevoit-il désormais les avantages du pragmatisme en politique? Est-ce simplement de la résignation de sa part?

Évidemment, compte tenu du brillant esprit qui fut toujours le sien, de la grande intelligence dont il a constamment fait preuve et de son extraordinaire clairvoyance, on ne peut maintenant songer un instant qu’il soit gâteux.

Non, je crois tout simplement que, après avoir choisi un lieutenant au Québec, le fils de Pierre Elliott Trudeau a maintenant son sergent au CAnada.


jeudi 21 novembre 2019

mercredi 20 novembre 2019

Forts en gueule




Homéo-sympathie