samedi 13 février 2021

Mantra de mandat




Dès qu’un nouveau gouvernement prend le pouvoir quelque part, il est question de promesses en l’air. Dans la plupart des pays, on parle alors de l'allégement de la dette ou de labolition du chômage. Bien entendu, il est souvent question de réduire la pauvreté des enfants; quant à leurs parents, selon toute apparence, ils n’ont qu’à se démerder tout seuls.


Évidemment, les Stazunis ne font rien comme les autres. Là-bas, le mantra de début de mandat consiste à mettre un terme aux interminables guerres soi-disant contre-terroristes, comme en Irak ou en Afghanistan, et/ou fermer le bagne de Guantanamo. 


Depuis le départ de George W. Bûche, le deuxième pire président des Stazunis, au moins l’une de ces promesses est au programme des nouveaux locataires de la Maison-Blanche.


Bien entendu, la pire chose à faire est de réaliser une promesse, car alors elle disparaît pour de bon et quel autre engagement inventer, lorsqu’on manque d’imagination? À bien y réfléchir, si l’on n’a aucune imagination, comment ferait-on, de toute manière, pour réaliser une promesse?


Oui, bon; tout se tient, quoi…


vendredi 12 février 2021

Violation de la gêne




Ai-je besoin de répéter que ce sont les Stazunis qui, les premiers, ont violé l’accord sur le nucléaire iranien? Pourtant, en ce moment, ce sont les Iraniens qui se font accuser d’en outrepasser les stipulations. 


En effet, après que le gouvernement yankee avait décidé de se retirer de l’entente – sans raison valable, faut-il le préciser – en imposant de nouvelles sanctions, Téhéran ne s’était plus senti tenu de s’y conformer et avait repris son programme nucléaire.


Plus fort que roquefort, voici que les Européens (France, Royaume-Uni, Allemagne) accusent maintenant – avec un aplomb assez flagrant – l’Iran de violer l’accord. Mais n’est-ce pas le propre de la politique internationale de reprocher à certains des défauts qui appartiennent le plus souvent à d’autres?


L’incitatif que les Occidentaux ont choisi de présenter est que tout accroc à l’entente empêcherait de manière durable la reprise des négociations en vue de remettre le traité sur ses rails. 


Remarquez que les Stazunis ne se trouvent pas en première ligne pour faire pression sur l’Iran. Ils préfèrent déléguer leurs laquais.


Il faut croire qu’ils se gardent une petite gêne.




jeudi 11 février 2021

Monsieur Ratapo se relâche




L’arrivée prochaine de la semaine de relâche scolaire inquiète grandement Monsieur Ratapo-Prètout. En effet, avec l’épidémie qui n’en finit pas d’empirer – surtout avec les nouveaux variants qui arrivent en cascade des quatre coins de la planète –, il s’inquiète de ce qui va advenir si les gens profitent de la semaine de relâche pour se rassembler, au Québec ou ailleurs. En conséquence, le premier ministre envisage de resserrer davantage le confinement à cette occasion.


Alors que le ministre de l’Éducation signalait aujourd’hui que le taux d’échecs scolaires a augmenté au secondaire et qu’on nous affirme que les rassemblements de plus de deux personnes sont à proscrire, sauf pour les écoles qui ne sont pas des vecteurs de propagation du virus, apparemment, il me semble que la solution est toute simple.


En effet, M. Ratapo-Prètout n’a pas à durcir les contraintes sanitaires avec toute l’inefficacité que cela suppose. Il devrait au contraire jouer sur ses forces, plutôt que sur ses faiblesses. Ainsi, puisque les écoles sont des milieux très sains, il n’y a qu’à abolir la semaine de relâche. Cela aurait deux effets positifs: garder les enfants à l’abri du virus et leur permettre de rattraper un peu le retard pédagogique qu’ils ont accumulé depuis le début de l’épidémie.


C’est pourtant pas très compliqué, surtout pour quelqu’un qui, comme Monsieur Ratapo-Prètout, aime bien serrer des vis au hasard.


Pour une fois qu’il tomberait juste…


mercredi 10 février 2021

Je vous en passe un «savons»

 


mardi 9 février 2021

C'est Justin idée, comme ça...


 

Y a pas à dire, le CAnada réussit à développer des idées extrêmement originales et novatrices.

Mais où diable vont-ils chercher tout ça?


Yankologie 101




Selon toute évidence, les Yankees n’en ont pas eu assez de leur ex-président, le Gros Orange. Pas encore contents de l’avoir chassé de la Maison-Blanche, de lui avoir cloué le Twitter et de ne plus l’entendre vociférer devant les caméras, ils se sont lancés dans une autre tentative – déjà vouée à l’échec – de destitution.


Pourquoi «vouée à l’échec»? Parce qu’il subsiste une forte proportion de législateurs de droite qui vont se porter à sa défense pour la simple et bonne raison qu’ils ont été ses complices pendant quatre ans et que la meilleure façon de protéger leur réputation est encore de ne reconnaître aucune culpabilité dans les gestes de leur chef d’alors. Si lui est innocent, alors personne n’a quoi que ce soit à se reprocher.


Les Yankees sont «divisés sur la destitution»? La seule division qui devrait exister est celle mettant en présence ceux qui le croient coupable et ceux qui voudraient le faire condamner.


lundi 8 février 2021

Sure parole




Peut-être vous souvenez-vous que, en 2015, les Stazunis avaient signé un accord avec l’Iran. Il s’agissait pour ces derniers de renoncer à leur programme nucléaire civil, en échange de quoi les Yankees levaient les multiples sanctions qu’ils avaient imposées à cet État du Moyen-Orient. L’accord avait en outre été signé par l’Union européenne, la Russie et la Chine, entre autres.


Évidemment, la droite yankee avait poussé des cris d’orfraie, d’autant que Barack Obama était président à l’époque, ce qui ne rendait pas l’entente plus acceptable pour elle, bien au contraire. Donc, trois ans plus tard, l’énergumène orange arrivé à la Maison-Blanche a unilatéralement retiré les Stazunis de l’accord. Par la suite, les autres pays signataires, Iran inclus, ont tenté de sauvegarder le traité, mais en vain, avec pour résultat que, un mois après le retrait de Washington, Téhéran reprenait ses travaux d’enrichissement de l’uranium.


Hier, le nouveau président Joe Bidon a servi une sévère mise en garde, affirmant qu’il n’y aurait pas de reprise des négociations en vue d’un nouvel accord à moins que l’Iran cesse son programme d’enrichissement. Bref, les Stazunis ne changent pas: toujours à décider ce que les autres devraient faire.


L’ennui, maintenant, c’est qu’un chat échaudé craint l’eau froide. Et d’ailleurs, les Iraniens vont probablement garder en mémoire ce qui est arrivé à Muammar Gaddafi quand ce dernier a accepté, contre garanties occidentales, de mettre un terme à son propre programme nucléaire.


Oui, nous savons tous maintenant ce que vaut la parole des pays riches.


dimanche 7 février 2021

Jour de confinement