samedi 15 septembre 2018

vendredi 14 septembre 2018

Génér’E.U.

L'article ici


Ce qu’il y a d’admirable à propos des Stazunis, c’est leur absolue certitude d’être une nation «exceptionnelle». Ce n’est pas moi qui l’imagine, on retrouve souvent l’expression US exceptionalism dans les discours de leurs représentants.

À les entendre, ces discours, on constate que les Yankees pensent qu’ils sont différents du reste de l’humanité; qu’ils ont en quelque sorte échappé aux travers des autres nations. S’il faut les croire, ils ne sont pas impérialistes, ils sont démocratiques et respectueux des libertés. Bref, ils sont meilleurs que tout le monde. Gardez-vous, leur répondrais-je. De là à vous considérer comme une race supérieure, il n’y a qu’un pas et je ne suis pas sûr que, dans leur inconscient au moins, les Stazuniens ne l’ont pas franchi depuis belle lurette.

Bref, ils s’arrogent le privilège de juger autrui. Ainsi, ils se croient en droit de punir les pays qui ne se comportent pas de manière civilisée. C’est très charitable de leur part.

Est-ce à dire qu’ils vont s’en prendre aux nations qui pratiquent la torture, qui emprisonnent arbitrairement, qui bombardent sans discrimination, qui occupent des pays étrangers, qui pratiquent une démocratie à deux vitesses, qui restreignent constamment les libertés individuelles, qui placent leurs propres citoyens sous une constante surveillance et qui arment jusqu’aux dents leurs forces policières, lesquelles possèdent pratiquement le droit de vie et de mort sur toute une catégorie de la population?

Charité bien ordonnée commence par soi-même, il me semble.

jeudi 13 septembre 2018

mercredi 12 septembre 2018

Mec ONU


mardi 11 septembre 2018

Socialdémentcratie


11 septembre



Sombre anniversaire, en ce jour.

Qui ne se souvient pas qu’un gouvernement populaire – et non populiste – fut écrasé au Chili par l’armée, en 1973, justement un 11 septembre? Pendant des années, le gouvernement yankee a nié toute implication dans l’affaire, affirmant qu’il s’agissait d’une question exclusivement intérieure. Toute personne laissant entendre que le coup d’État avait été commandité par Washington était automatiquement rabrouée, et sévèrement encore, pour s’être livrée à des accusations de «complotisme» non fondées. Cela, jusqu’à ce que la vérité finisse par sortir du puits où on l’avait jetée et qu’on apprenne que, au final, le tout s’était déroulé avec l’appui actif des Stazunis.

On se demande, de nos jours, s’il existe d’autres événements auxquels le gouvernement yankee aurait participé, directement ou non, et qui demeurent aujourd’hui nimbés de mystère. On sait qu’il est rarement bon de soulever des questions à l’encontre de la version officielle, surtout si on veut éviter d’être, une nouvelle fois, accusé de complotisme.

Mais encore faudrait-il que ladite version tienne un peu mieux la route.



lundi 10 septembre 2018

Pape au parfum



Au mois d’août dernier, le pape Frenchie Un est allé faire son petit baratin de contrition en Irlande. Après le scandale d’agressions pédophiles en Pennsylvanie – c’est aux Stazunis – et celles ayant eu lieu en Irlande, on a assisté à toute une litanie de regrets accompagnés de larmes de crocodile, totalement virtuelles par ailleurs. Pour le Vatican, c’était un moyen de remettre le bouchon sur la bouteille du mauvais génie et de tourner le dos à un passé à la fois gênant et honteux.

Hélas, combien de fois hélas, pour cet honnête Frenchie, un autre prélat a choisi justement ce moment pour relancer le débat en proférant de troublantes accusations. Résultat, le bouchon est resté sur la table et le goulot de la bouteille s’est en quelque sorte élargi.

Monseigneur Carlo Maria Vigano a fait parvenir au pape une lettre ouverte dénonçant les pratiques actuelles ayant couvert des «relations intimes» que monseigneur [Theodore] McCarrick, ancien archevêque de Washington – c’est toujours aux Stazunis – entretenait avec de jeunes séminaristes.

Lorsque des journalistes ont interrogé Frenchie au sujet de ladite lettre, ce dernier a décliné de commenter, laissant les gens juger par eux-mêmes. Dangereux système de défense, mais quand on est acculé au pied du mur…

Par contre, la machine vaticane s’est mise en branle. On a tout de suite accusé Vigano, ancien ambassadeur de la papauté à Washington, d’être un «conservateur» au sein de l’Église, ce qui explique qu’il s’en prenne au pontife, comme si ce n’était justement pas les conservateurs qui, pendant des décennies, ont gardé soigneusement sous le boisseau toutes ces affaires d’inconduite sexuelle par des membres du clergé.

Un peu plus, et on va nous faire croire que des papes, ça peut être progressistes. Pour ça, il faudrait peut-être qu’ils évitent à l’avenir de fricoter avec les dictatures militaires...