vendredi 29 novembre 2024

Cohue et à dia

 



Qu'est-ce qu'on en apprend des trucs dans l'actualité!

Pas plus tard que ce matin, le transporteur aérien Air CAnada a annoncé qu'il veut améliorer son service.

Inimaginable!

En effet, la compagnie envisage – sans jeu de mots – mettre en place une technologie de reconnaissance faciale lors de l'embarquement des passagers. Évidemment, il ne s'agit nullement d'une autre mesure contemporaine pour envahir le domaine de la vie privée. L'initiative vise seulement à accélérer la procédure d'embarquement; et, probablement, d'avoir moins de salaires à verser.

Est-ce à dire que les passagers n'auront plus à présenter de carte d'embarquement ni de passeport, ce dernier étant le principal moyen de reconnaissance faciale jusqu'à ce jour? Veut-on laisser entendre que les gens n'auront qu'à se présenter en grappes à la porte et qu'on les laissera monter à bord des appareils de cette façon?

Pour ma part, comme il s'agit d'Air CAnada, j'estime qu'il n'y a rien à craindre: la réputation du transporteur et la qualité de son service sont telles qu'il n'y aura pratiquement pas de risque de cohue au moment de l'embarquement.

jeudi 28 novembre 2024

Winston Zelensky

 



Il s'en est passé des choses sur les ondes de LCI, la chaîne d'information française. Hier soir, mercredi, l'ex-président ukrainien – son mandat est venu à échéance, mais il n'y a pas eu d'élections pour doter le poste –, Volodymyr Zelensky, participait à un panel sur la guerre dans son pays. Il a glissé dans la conversation à un moment que l'Ukraine «devra probablement attendre la fin du régime de Moscou afin de restaurer l'intégrité totale de son pays».

Selon certains experts, l'affirmation constituait une admission voilée à l'effet que, dans l'immédiat, il faudrait probablement que son peuple accepte une amputation territoriale afin de négocier une paix évitant une défaite militaire trop cuisante. Bref, c'est le vieux principe voulant que l'on cède du terrain pour gagner du temps.

N'allons pas trop vite, quand même. On est encore loin d'un début de négociations autour d'une table sous le patronage de Washington. Et nous sommes encore plus éloignés d'un traité de paix entre Moscou et Kiev.

En fait, ici, on peut paraphraser un autre impérialiste colonisateur universellement célébré, Winston Churchill: «Ce n'est pas le début de la fin, mais c'est peut-être la fin du début.»

 


 


mercredi 27 novembre 2024

Cinq sens

 



Alors, samedi dernier, il y a eu une manifestation à Montréal pour dénoncer l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Vous savez, cette alliance militaire qui fut créée en 1949, évidemment placée sous le vigilant patronage des Stazunis, afin de menacer l'Union soviétique (URSS). Maintenant que l'URSS a disparu, l'OTAN a plus que jamais un rôle à jouer alors que les Yankees veulent imposer leur hégémonie à l'échelle de la planète.

Or, samedi dernier, eu égard à l'actualité, la manifestation a aussi profité de la mobilisation pour dénoncer les agissements d'Israël au Proche-Orient. Pourquoi Israël, dans ce contexte? Parce que l'OTAN, ce sont les Stazunis; et que les Stazunis, c'est Israël.

Évidemment, il se trouvait, en face, des contre-manifestants arborant leurs drapeaux israéliens et les deux groupes se sont invectivés. Côté anti-OTAN, une personne, par dérision, a exécuté ce qu'on a appelé un salut nazi en proférant des propos antisémites, afin de dénoncer les exactions commises par Tel-Aviv. Déjà, dans tout ce brouhaha, il était quasi miraculeux qu'on puisse saisir ces paroles. Ensuite, personnellement, j'estime que le salut n'était pas tant nazi que fasciste, mais – n'est-ce pas? – c'est une évaluation toute subjective.

Ce qu'il faut en retenir, c'est que la personne en question a posé ce geste pour dénoncer un extrémisme qu'elle trouvait des plus répréhensibles. Évidemment, les esprits obtus ont voulu, avec beaucoup de mauvaise volonté, croire que la personne en question était elle-même nazie, antisémite, criminelle et inhumaine. Je tiens, cependant, à souligner à la décharge de la coupable qu'elle n'a jamais bombardé de population civile innocente au phosphore blanc.

Bref, les autorités, les apologistes d'Israël, les médias et les politiciens ont dénoncé le geste qu'ils ont qualifié d'inacceptable et de révoltant. Mais s'il s'agit, au contraire, d'une accusation, l'interprétation doit être plus nuancée. Car si ce qu'on voit a l'air du fascisme, si cela sonne comme du fascisme, si cela goûte comme du fascisme, si cela sent le fascisme et si cela touche au fascisme, n'a-t-on pas le droit alors de le dénoncer comme tel?

mardi 26 novembre 2024

Juste Pabo




Le député indépendant et ex-ministre des Transports, M. Pabo Rodriguez, a tout à fait raison au sujet de la dernière tentative de tapin du fils de Pierre Elliott Trudeau.

On se souviendra que le chef du Parti libéral du CAnada (PLiC) a fait l'annonce dernièrement qu'il allait consentir, pendant 2 mois, une suspension de la taxe sur les produits et services (TPS), en plus d'accorder un juteux chèque de 250$ à tous les travailleurs ayant un revenu inférieur à 150 000$. Il n'en a pas fallu davantage pour que Pabo crie à l'injustice.

En effet, combien cela coûtera-t-il à l'État? Des millions et des millions qui ne seront pas versés d'une manière ou d'une autre à celles qui en ont le plus besoin, c'est-à-dire aux grandes entreprises peinant tant à garantir nos lendemains qui chantent.

Et en plus, à quoi ces sommes seront-elles consacrées par les profiteurs auxquels elles seront remises? L'argent sera dilapidé à passer un temps des fêtes à peu près potable, pour une fois.

Quel gaspillage!

 

 

Mais où diable Pabo a-t-il laissé son poignard?

 

 

Il y a de l'électricité dans l'aire

 


lundi 25 novembre 2024

Sire Poulet

 


Ailleurs est nulle part

 


La communauté internationale semble vouloir accroître la pression sur l'État d'Israël en vue de l'obtention d'un cessez-le-feu. Tout au moins au Liban, car, à ma connaissance, il n'a pas encore été question de Gaza.

J'admire ladite communauté internationale pour son initiative. Non pas que j'aie espoir de voir Tel-Aviv se soumettre à quelque incitation que ce soit, loin de là. Mais ce qui me charme dans cette initiative, c'est la profonde naïveté consistant à croire qu'il est possible de faire plier Israël dans sa volonté destructrice et dominatrice au Proche-Orient, lui qui se torche le cul – désolé, mais l'expression a juste la taille qu'il faut – avec les résolutions de l'ONU depuis sa fondation à la fin des années 1940.

Bref, Israël arrêtera le tir quand bon lui semblera et pas avant. Et pourtant, il suffirait de peu: cesser de le gaver d'argent et d'armes, ne serait-ce que quelques jours, afin de lui faire entendre raison.

Pourquoi ne le fait-on pas? Peut-être que, au fond, massacrer des civils innocents sert les intérêts de nos belles démocraties occidentales tellement éprises des droits de la personne par ailleurs.


dimanche 24 novembre 2024

Comment taire?

 


Les faits visuels