samedi 15 février 2025

État-providence providentiel

 



Ce n'est pas d'hier qu'il est question d'abolir «l'État-providence» québécois. Mais, avant de l'abolir, encore faudrait-il définir exactement ce qu'est cet élusif «État-providence».

Dans l'esprit de certains, assez fortunés d'ailleurs, ce serait une forme de socialisme où la population, de la première à la dernière personne, serait prise en charge par l'État pour la doter de tout ce dont elle aurait besoin afin de s'épanouir.

Ainsi, l'État-providence assurerait à chacun une éducation universelle, gratuite et de qualité à tous les niveaux académiques. Il garantirait à chacun un emploi dont le salaire permettrait de vivre décemment. Il fournirait à l'ensemble de la population un logement convenable et salubre, et ce, à un prix raisonnable. Il élaborerait des services de santé ponctuels et rapides dans toutes les régions. Il offrirait des infrastructures solides et rigoureusement entretenues, surtout en matière de transport, qu'il soit public ou privé.

Ce ne sont là que quelques exemples de ce que l'on peut considérer comme les caractéristiques d'un État-providence. Est-ce ce que l'on constate au Québec? Oh! que non! Alors d'où vient cette notion étrange selon laquelle nous vivons aux crochets d'un État-providence?

L'appellation n'est véritablement utilisée, à intervalles réguliers, que par les possédants – et leurs laquais – qui trouvent que trop peu d'argent public est transféré dans la sphère privée, en dépit des sacrifices que l'austérité impose aux gens. En effet, dès lors que certains des revenus de l'État échappent au contrôle des prévaricateurs et des concussionnaires qui se targuent de mener la barque de l'économie d'une crise à l'autre, il s'agit d'une extravagance que le Québec n'a pas les moyens de se payer; sans jeu de mots.

Finalement, ce mythique État-providence est d'abord et avant tout un État providentiel pour des truands qui sont de toute façon couverts par les lois qu'ils nous imposent.


vendredi 14 février 2025

V'là autre chose

 



Combien de gens se sont réjouis, aux Stazunis, de l'élection de Donal' Trompe?  Et combien d'autres, un peu partout dans le monde ? Enfin, s'est-on dit, la prétendue démocratie yankee jetait une seconde fois – la bonne – le masque et se révélait pour ce qu'elle est depuis la fin de la guerre froide: une dictature renouvelable aux quatre ans.

Ainsi, ce cher, gros, vieux Don-don, une fois son ample postérieur bien posé à la Maison-Blanche, s'est-il lancé dans une présidence consistant en l'émission d'une suite de décrets, impulsés par ses conseillers, des proches plus véreux les uns que les autres, sans passer par les instances législatives censées donner une légitimité aux lois.

Ses chauds partisans étaient dès lors en droit d'espérer que, enfin, on allait pouvoir fouler aux pieds les principes légalistes induits par la Constitution yankee. Leur but semblait atteint; au moins, le pensaient-ils.

Or, il n'en est rien.

C'est avec regret que nous devons constater qu'il subsiste encore des obstacles aux pouvoirs étendus du président autocrate en la personne du système judiciaire. En effet, la consternation nous gagne lorsqu'on découvre qu'il a suffi d'un jugement pour retarder de trois mois le gel du fonds d'aide humanitaire yankee. C'est regrettable, car, sans cette aide, il y aura de plus en plus de pays déstabilisés et hostiles aux Stazunis.

Ce n'est jamais une bonne idée d'ôter aux pauvres, qu'ils soient des communautés ou des individus, le peu qu'on leur laissait. Ça, ils risquent de mal le prendre, en attendant de décider de prendre autre chose…

mercredi 12 février 2025

Déni Coderre

 


La preuve par 2400

 


mardi 11 février 2025

À voir son voyage

 


lundi 10 février 2025

Mots dits

 

Par le Professeur Skannen

 

En 1980 apparaissait dans les quotidiens nord-américains une bande dessinée intitulée Calvin and Hobbes. Imaginés par Bill Watterson, les deux principaux personnages étaient Calvin, un petit garçon à la fois hyperactif, espiègle et doté d'une imagination débordante, et son tigre en peluche Hobbes qui, dans l'esprit de Calvin, était un personnage réel et tout à fait vivant.


À la fois drôle et intelligente, la BD connut un succès immense jusqu'en 1995, année où Watterson en cessa la publication. Entre-temps, et afin de préserver son intégrité artistique, il avait refusé qu'on commercialise le fruit de son travail, contrairement à quantité d'autres personnages de bande dessinée ou d'animation, sous forme de vêtements, de figurines ou autres pacotilles idoines.

Ainsi, d'une part, il s'est coupé d'une colossale source de revenus et, en plus, ses œuvres furent parfois utilisées en dehors de son consentement, et ce, sans que l'auteur eût les moyens d'en interdire la diffusion. L'exemple le plus fréquent fut cette interprétation abusive de Calvin en train de faire pipi et qui fut utilisée largement afin de dénigrer à peu près tout et son contraire.

Dans le contexte actuel qui prévaut, surtout quant aux relations entre le CAnada, le Québec et les Stazunis, il me semble que cette leçon devrait nous interpeller. Certes, il se peut que, parfois, nous ayons à consentir quelque sacrifice, mais qu'est-ce que c'est en comparaison du prix de notre dignité?

Oui, le CAnada et le Québec risquent de perdre certains revenus dans cette guerre tarifaire qui prend de l'ampleur. Mais, une fois que la poussière sera retombée, et avec elle les abusives prétentions yankees, au moins aurons-nous retiré de l'aventure autre chose que le goût amer de l'abjecte sujétion.

 


 


Solde d'après-Noël?


 

dimanche 9 février 2025

Par the fransseyz


 

Et encore moins à l'heure de la quête