samedi 8 avril 2023

Le cheval pleure




Imaginez-vous qu'il existe un mouvement à Québec visant à bannir les radios-poubelles. Vous savez, ces stations de radio dont le but est simplement d'agiter l'opinion publique de droite par n'importe quel moyen, à commencer par la désinformation.


Ledit mouvement, appelé Coalition sortons les radios-poubelles, fait présentement campagne auprès des annonceurs, tant il est vrai que l'argent est le nerf de tout, y compris celui de la guerre.


Inutile de préciser que la chose déplaît souverainement à M. Philippe* Lefebvre, le directeur général de Radio X dont le plaidoyer particulièrement disert demandait que l'on cesse «d'écoeurer les clients».


Comment ne pas abonder dans le sens de M. Lefebvre, lui dont la station a toujours été soucieuse de respecter la réputation des gens avec lesquels elle se trouvait en désaccord?


Une telle injustice, moi, ça m'arrache des larmes.




* Le prénom Philippe et tiré du grec philippos qui signifie «ami des chevaux».


jeudi 6 avril 2023

Le déclin de l'an pire

 



Il est difficile de ne pas évoquer un sentiment de déclin quant à la réalité que nous vivons de nos jours. Comment l'éviter lorsque, chaque fois que le climat éternue, nous attrapons un rhume carabiné?


Il en a été ainsi lors du dernier événement de pluie verglaçante. C'était une chose plutôt banale et prévisible à ce moment-ci de l'année, d'autant que tout le monde – y compris la société Hydro-Québec – en fut averti des jours d'avance.


De l'avis général, l'épisode fut bref, durant moins de 24 heures, et plutôt bénin. Alors, imaginez mon étonnement lorsque j'appris que un million d'abonnés se sont retrouvés privés de courant à la suite de ce qui prenait les allures de sinistre à l'échelle nationale. Non vraiment, vous ne sentez pas que toute cette incapacité à faire face aux aléas climatiques ou autres a des airs de déclin généralisé?


Et encore, l'empire romain, vers la fin, n'était pas paralysé par une simple pluie verglaçante, lui.


Beau snoreau encore

 


mercredi 5 avril 2023

L'exemple à suivre




Tambours et trompettes – rantanplan! – cette semaine pour annoncer les noms des astronautes qui fileront en direction de la Lune, en novembre prochain. Rassurez-vous tout de suite: il n'est pas question d'un alunissage, mais seulement d'un vol autour de notre satellite pour l'instant. Il s'agit de la mission Artemis II. L'équipage est composé de trois Yankees (une genrée, un racisé et l'autre mec) et d'un CAnadien, un certain Jeremy Hansen, qui est montré en exemple à toute une belle jeunesse. 


La fierté est grande dans le pays de naissance de ce dernier. En effet, c'est un honneur insigne, paraît-il, que les Stazunis acceptent d'emmener dans l'espace un ressortissant de l'Ontario.


On a les fiertés que l'on a, et loin de moi l'idée de trouver cela abstrus. Il n'empêche que, visiblement, il est curieux d'envoyer un des CAnadiens vers la Lune, eux qui sont mal lunés la plupart du temps.


Par ailleurs, j'entends d'ici les critiques fuser. Des esprits chagrins voudront sans doute faire remarquer que ce genre d'entreprise si coûteuse ne devrait pas avoir lieu alors que des besoins sociaux sont si criants au pays de l'oncle Sam, comme partout ailleurs. 


À ceux-là, je réponds que, si ça peut éloigner un CAnadien, ne serait-ce que pendant quelques jours, ce n'est jamais trop cher payé.


mardi 4 avril 2023

Rox' and roll

 


lundi 3 avril 2023

Tout le monde en parle

 


dimanche 2 avril 2023

Incroyable, mais faux!

 



Il y a un article particulièrement savoureux que le quotidien La Presse a mis en ligne, dernièrement. Le tout commence avec une histoire au sujet d'un chien qui aurait non seulement sauvé son ancien propriétaire, mais également toute sa nouvelle famille d'adoption. Or, dans cette touchante histoire de dévouement canin, pas un seul mot de vrai. 


Rien que de l'invention générée par le fameux ChatGPT, le prototype d'agent conversationnel – de l'intelligence artificielle, quoi –  développé par OpenAI, qui a fait la manchette, ces jours-ci. Non seulement le ChatGPT peut-il écrire des histoires inventées de toutes pièces, mais en plus il peut aussi générer des images tout aussi fictives.


Bref, La Presse est ainsi fort heureuse d'annoncer que, désormais, on ne peut plus croire un seul mot qu'on lit, dans La Presse comme le reste.


On vit une époque formidable.