samedi 18 janvier 2025

Pauv' Ti-Pierre!



Le CAnada a ses vapeurs, en ce moment, car le futur président des Stazunis menace d'élever des barrières tarifaires face aux importations cAnadiennes.

Les gouvernants cAnadiens, qu'ils soient au niveau fédéral ou provincial, font front commun pour  répliquer à ce qui pourrait représenter la fin de la politique de libre-échange qui a tant miné les économies nationales. Tous les décideurs cAnadiens sauf ceux de l'Alberta qui ne veulent pas entendre parler de restrictions aux exportations cAnadiennes, en particulier en ce qui a trait au pétrole.

Le futur premier ministre du CAnada, le très cAnadien Pierre Poilièvre (Peter Hair-hare), est en ce moment déchiré entre sa base électorale albertaine très conservatrice et le reste de son très cAnadien CAnada.

Comment le pauvre tirera-t-il son épingle de ce jeu subtil? Probablement comme tout politicien cAnadien digne de ce nom: en se mettant éventuellement les pieds dans le plat.

Ô CAnada… quand tu nous tiens.

 

vendredi 17 janvier 2025

Johnny!

 



Il a déjà été conservateur; puis, il a été libéral. Il a déjà été ministre; puis il a été premier ministre. Il a déjà été prudent sur les questions économiques; puis il s'est lancé à corps perdu dans le Plan Nord. Il a déjà été cAnadien; puis il fut – en principe – québécois. Il a déjà été très souple envers le CAnada; puis il a été extrêmement intransigeant envers les Québécois, surtout pendant le printemps érable.

De qui parle-t-on? Mais de mon cher, bon, gros, vieux, grand pote John James Charest, voyons.

Ces dernières années, avec sa sagacité coutumière, il évitait les feux de la rampe, car nombre de personnes ne sont pas automatiquement frappées d'amnésie dès qu'un ex-premier ministre se sauve par la petite porte. Or, le revoici dans l'actualité.

Que vient-il y faire? Mais apporter son soutien à un autre premier ministre tout aussi impopulaire qu'il le fut. Il sera du nombre de ceux qui conseilleront le gouvernement cAnadien afin que ce dernier puisse faire face aux menaces yankees.

On ne pouvait trouver quelqu'un de mieux pour gérer une déconfiture libérale.

jeudi 16 janvier 2025

Para-doxa



Le contraste est frappant. La plupart des représentations de Siddhartha, le bouddha, montrent un individu généralement assez rondouillard assis en tailleur dans une pose de sérénité. À première vue, étant donné que, selon la légende, la vie de Siddhartha en fut une de renoncement, on se demande toujours quelle fut la cause de cette adiposité.

En 2021, M. Hong Jinshi, un artisan chinois, a lancé une gamme de statues représentant le re-futur président des Stazunis dans cette attitude. Mais, pour les besoins de la cause – ou pour économiser la matière première –, M. Hong a résolument réduit le volume de la ridicule loque orange.

D'un côté, un bouddha inutilement forci et, de l'autre, un boudant moins obèse que nature.

Est-ce contradictoire ou ironique?



mercredi 15 janvier 2025

Dure, la comprenure


Y a-t-il une seule fois où un parti politique cAnadien, dans le but de prendre le pouvoir, n'a pas promis de respecter le Québec et d'en promouvoir les intérêts?

C'est facile de savoir quand ces promesses ont été faites. C'était juste avant que ce même parti – peu importe duquel il s'agit – en méprise les institutions, qu'il en grignote les champs de compétences et qu'il en nie la spécificité culturelle.

Et ça fait 158 ans que ça dure. Il en faudra encore combien avant que vous compreniez?



 

mardi 14 janvier 2025

Le ménage

 



Je ne cache pas ma surprise en apprenant par le biais des journaux que la vice-première ministre du CAnada, Mme Chrystia Freeland, envisage sérieusement de se porter candidate à la succession du fils de Pierre Elliott Trudeau.

Non pas que j'aie eu le moindre doute quant à ses ambitions politiques, dont celle de devenir éventuellement première ministre, mais je l'imaginais plus sagace sur le plan stratégique. En effet, qu'advient-il d'une personnalité politique lorsque son parti perd ses élections? Bien souvent, si la défaire est particulièrement sévère, le – ou la – chef démissionne, entérinant ainsi la responsabilité d'une telle déroute.

Or, si les sondages actuels sont révélateurs de la réalité sur le terrain, les prochaines élections cAnadiennes risquent fort de tourner au grand désavantage du Parti libéral (PLiC). Dans un tel cas, le leadership du parti sera plus que probablement remis en question, ce qui pourrait se traduire par la fin d'une carrière politique qui eût pu s'avérer plus prometteuse par ailleurs.

Mme Freeland me semblerait plus avisée d'attendre les résultats de la prochaine élection avant d'annoncer qu'elle brigue la direction de son parti. En prenant les rênes à la suite d'une sérieuse déconfiture, elle pourrait lancer la reconstruction en plaçant ses pions – c'est-à-dire ses supporters – aux postes clés.

En agissant prématurément, si elle est choisie comme chef, elle hypothèque lourdement son avenir politique et un revers majeur lors du scrutin pourrait fort bien la contraindre à laisser la direction du PLiC, tout comme l'a fait le fils de Pierre Elliott Trudeau.

Au fond, ça compléterait le ménage.


dimanche 12 janvier 2025

Dans 10 ans, à Québec City