Lehel Lazar est un Roumain qui a été pris la main dans le
sac virtuel. En effet, cet individu a piraté les boîtes de courriel de la
famille Bush – oui, oui, les ex-présidents des Stazunis et, par génération
interposée, financiers du régime nazi.
Il avait ainsi, sous le pseudonyme de Guccifer, publié des
messages et des photos personnels de la famille.
Ça prends-tu pas un écœurant pour faire des affaires de
même? Inutile de dire que l’individu, déjà emprisonné en Roumanie pour de
semblables délits, sera inculpé pour ce dernier forfait.
On soupçonne que M. Lazar aurait peut-être été retracé grâce
à l’aide de la NSA, toujours soucieuse de respecter la vie privée des citoyens
yankees, comme il se doit dans une démocratie libre et juste.
L’impôt progressif sur le revenu est sans doute l’une des meilleures façons que l’on ait trouvé pour répartir équitablement la richesse. Selon son principe, plus on gagne, plus la contribution à l’impôt est proportionnellement élevée. Ce qui n’empêche pas, bien sûr, les riches de rester riches. Malheureusement, au cours de ces 30 dernières années, l’establishment a résolu, sans débat public, de changer ce régime fiscal pour privilégier les taxes à la consommation et l’augmentation des frais aux usagers, qui ne tiennent pas compte des moyens de payer. La transformation est injuste: désormais, les pauvres et la classe moyenne paieront davantage, et les riches, beaucoup moins.
Si vous n’avez pas suivi l’actualité internationale
dernièrement, vous n’êtes peut-être pas au courant de ce qui se passe en Irak.
Il y avait la guerre civile en Syrie avec, d’un côté, le
régime de Bachar el-Assad – lequel a d’ailleurs remporté ses élections, début
juin – et les groupes islamistes appuyés par les Stazunis. Sauf
que, ces derniers mois, le régime syrien a graduellement pris l’avantage dans
le sanglant conflit, repoussant sans cesse les rebelles. Ceux-ci, dépités de la
tournure des événements, et un peu amers du fait que les Occidentaux n’ont pas
voulu recourir à une intervention armée – tout au moins aérienne –, ont fini par
refluer en bon ordre avec armes et bagages.
Or, les armes, ils s’en sont servis et ont lancé une
offensive éclair en Irak, prenant le contrôle de Mossoul1, la
deuxième ville en importance du pays, et de la province de Ninive. Ils seraient
même actuellement aux portes de Bagdad. La situation est à ce point dégradée que le président
des Stazunis, nul autre que Barack Hussein Obama, envisage un retour en Irak. Évidemment,
ce ne sera pas un retour en force; en faiblesse, plutôt. Mais si toute la puissance yankee n’est arrivée à rien dans ce pays, à quoi peut-on s’attendre d’une
intervention du bout des doigts?
Bref, après s’être extirpé de ce bourbier, Washington n’a d’autre
choix que d’y retourner. Mon pote Barack doit se sentir comme Michael Corleone,
en ce moment…
1 Notons que la ville de Mossoul a donné deux
mots relativement connus en français. D’abord, ayant été à l’époque une ville
reconnue pour sa production textile, on en a dérivé le terme «mousseline». Par
ailleurs, comme sa réputation en tant que centre religieux s’est affirmée très
tôt après les débuts de l’islam, elle a aussi donné le terme «musulman».
Voici à quoi ressembleraient les résultats du tournoi si les 32 pays étaient en compétition pour tout ce qui n’est pas du soccer. Vous trouverez plusieurs autres sujets en cliquant sur le lien suivant.
On connaît l’attachement du bon maire Coderre aux
technologies de communication. Lors du dernier tsunami dans un shooter d’eau,
au sujet des pointes installées le long des devantures de certains commerces du
centre-ville, on a lu ce cher Denis monter aux barricades virtuelles, par Twitter interposé, en
l’espace de quelques minutes afin de condamner la chose, dès qu’il
fut mis au courant. La nouvelle avait d’abord été signalée dans
le quotidien Le Devoir.
Maire Coderre est-il un lecteur assidu du Devoir? La question reste en suspens,
mais j’en doute fort: trop de phrases qui comptent
régulièrement plus de 140 caractères.
Bref, ce cher Denis a exprimé le désir, lors de la dernière
campagne électorale municipale si mon souvenir est bon, que Montréal devienne
une «ville intelligente». Déjà que la population l’ait porté au pouvoir semble
indiquer que l’intelligence n’est pas le souci premier des Montréalais.
Ensuite, on apprend que les vautours se sont déjà lancés à la curée. En effet, les
vendeurs de systèmes informatiques, qui défoncent toujours les
budgets – voyez seulement le registre des armes à feu –, sans compter les
retards quand ils finissent par être complétés, ont commencé leur lobbying.
Pour ma part, que Montréal devienne une ville intelligente,
je m’en tartine toute une galette. Je serais déjà pleinement heureux si elle se
contentait d’être décemment asphaltée.
L’étude a été réalisée aux États-Unis, mais les résultats n’en sont pas moins intéressants. En rouge, les domaines d’emplois les plus déprimants. En bleu, les moins pires. Via io9
Selon le maire de Saguenay Jean Tremblay, les journalistes
et les athées sont des cruches. C’est tout au moins ce qu’il aurait déclaré
alors qu’il donnait une conférence dans un illustre soubassement d’église à
Valleyfield.
Si l’assertion s’avérait vraie, laissez-moi vous dire qu’il
a parfaitement raison!
En effet, il faut vraiment être cruche pour être athée. Après
tout, qu’est-ce qu’une cruche? C’est quelqu’un qui gobe tout ce qu’on lui
raconte, peu importe à quel point une chose puisse paraître invraisemblable,
qui ne remet jamais rien en question, et qui croit à tous ces racontars dur comme fer.
Bref, tout le contraire de la foi. Ainsi, prenez ce qui est raconté dans la Bible. Parmi ces faits indubitables, on retrouve entre bien d’autres choses éminemment
plausibles: suffisamment d’eau pour couvrir la totalité de la planète sur
plusieurs brasses de profondeur, un buisson incandescent mais ininflammable, un
reflux benthique, des trompettes démolisseuses, un soleil immobile, une vierge
parturiente ou des ressuscités volants.
Vraiment, il faut être cruche pour ne pas croire à de telles
évidences.
Le maire Jean Tremblay avec, en arrière-plan, son bras droit et principal adjoint
Il y a peu, on a rendu hommage à la première première
ministre que le Québec a connu – ou a subie – lors d’une soirée organisée par
des militants – sûrement pas tous – du Parti québécois et des acteurs de la
société civile – comme s’il existait une société militaire.
À cette occasion, tel que le veut la coutume, les hommages ont
fusé en dépit des faits. Certains allant même jusqu’à qualifier la débandade du 7 avril dernier de
«défaite crève-cœur» (sic) et, bien entendu, faisant l’éloge non seulement d’un
mandat positif, compte tenu des circonstances, mais aussi d’une carrière
politique exemplaire.
Évidemment, comme il est de mise en de pareilles occasions, on a laissé sous le
boisseau les tergiversations au jour le jour, la suppression effective du
discours indépendantiste et, surtout, les campagnes électorales amorphes dépourvues de toute émotion. Personne n’a pris la peine de souligner que la
femme du jour s’était même faire battre par André Boisclair, ce qui demeure une
référence en politique, avec qui elle faisait pourtant la paire.
En guise de remerciement, pourrait-on dire, Mme Marois a
pris un engagement, celui de ne pas se mêler inopinément aux débats politiques.
«Je ne serai pas un beau-père», a-t-elle lancé dans l’hilarité générale,
faisant ainsi allusion à certains, dont Jacques Parizeau n’est pas des
moindres, qui se font un devoir de rappeler le Parti à l’ordre quand son
leadership déconne.
Encore faudrait-il, pour jouer au beau-père, avoir quelque
chose d’intelligent – ou à tout le moins d’utile – à dire.
Adieu Mme Marois. Vous ne savez pas à quel point nous
aurions aimé vous être reconnaissants.
Euphorie et soulagement à Washington, aujourd’hui! Tout au moins au siège social du Fonds monétaire international (FMI).
En effet, après des années de politique économique
désastreuse, le doute avait fini par s’immiscer dans l’esprit de certains
décideurs du capitalisme globalisé au sein de cette institution.
Mais aujourd’hui, lors d’une autre kermesse organisée par la
bourgeoisie d’affaires, les politiques du FMI ont reçu un appui de taille qui
devrait conforter l'organisation internationale pendant des années à venir. En
effet, le premier ministre du Québec, un certain Philippe Couillard (le nom est
marrant) m’a-t-on dit, a affirmé être en accord avec la directrice générale du
Fonds, Mme Christine Lagarde.
Cette dernière avait suggéré que la reprise économique ne
dépendait pas seulement de la réduction des dépenses de l’État. Apparemment,
les gouvernements doivent aussi augmenter les subventions aux grandes
entreprises.
Une très grosse polémique agite présentement les Stazunis.
Elle gravite autour d’un calviniste méconnu jusqu’à tout récemment, Bowe
Bergdahl. Le 31 mai dernier, ce soldat yankee a été libéré par les talibans
afghans après avoir passé 5 ans dans une de leurs geôles. L’administration
Obama a négocié sa libération en échange de 5 talibans détenus dans le bagne de
Guantanamo.
D’abord, l’idée de libérer des «terroristes», même s’ils
n’ont été reconnus coupable d’aucun crime, sinon celui de sale gueule – et
encore… –, a fait sursauter plein de Stazuniens, et pas seulement les crétins
de rednecks qui peuplent les couches
inférieures de la société, ainsi qu’une bonne partie du Capitole.
Ensuite, le soldat Bergdahl avait fait part de ses
désillusions devant les exactions commises par les Stazunis en Afghanistan et
sa correspondance électronique, dont la NSA doit sûrement avoir un exemplaire, prouve
qu’il était devenu pratiquement un objecteur de conscience. Bref, il n’y avait
plus qu’un pas à franchir avant de le soupçonner de désertion devant l’ennemi,
ce qui aurait mené à sa «capture».
Enfin, les négociations et, surtout, la libération des 5
talibans ont été menées sans prévenir le Congrès, ce qui constitue une
violation flagrante de la loi. En outre, Barack Hussein Obama a «négocié avec
des terroristes», une chose absolument taboue pour la droite yankee,
c’est-à-dire tous les partis politiques confondus.
Alors qui va payer pour cette histoire de plus en plus
rocambolesque? Probablement le beau Bowe qui risque de se retrouver devant une
cour martiale pour désertion et qui échangera peut-être la prison talibane pour
la prison stazunienne.