samedi 6 juillet 2019

Anti-anticipation




Il y a 30 ans, on envisageait le problème de la surproduction de déchets. Dès cette époque, certains tiraient la sonnette d’alarme, avertissant que les sites d’enfouissement seraient pleins au bout de quelques décennies. On prévenait alors que des solutions devaient être rapidement trouvées pour faire face à ce problème majeur.

Il y a 20 ans, on envisageait le problème de la surproduction de déchets. Dès cette époque, certains tiraient la sonnette d’alarme, avertissant que les sites d’enfouissement seraient pleins au bout de deux décennies. On prévenait alors que des solutions devaient être rapidement trouvées pour faire face à ce problème majeur.

Aujourd’hui, on envisage le problème de la surproduction de déchets. En ce moment, certains tirent la sonnette d’alarme, avertissant que les sites d’enfouissement seront pleins au bout d’une décennie. On prévient que des solutions doivent être rapidement trouvées pour faire face à ce problème majeur.

C’est une chance que nos décideurs soient si proactifs.

Montréal vue de la canicule


vendredi 5 juillet 2019

jeudi 4 juillet 2019

Monsieur 65 000 000




Il y a deux candidats au poste de premier ministre des Royaux-Munis, actuellement. Comme Theresa May a annoncé – finalement – sa démission, il s’agit pour les conservateurs de lui trouver un remplaçant. Entrent en lice Boris Johnson – le Donald Trompe britannique, et pas seulement pour son pelage burlesque – et Jeremy Hunt qui a servi de garde-fou aux excentricités du précédent en matière de politique étrangère.
Teresa May sans «h»

Comme ce changement de garde s’opère dans le contexte de la sortie du pays (Brexit) de l’Union européenne (UE), cette question est au centre des arguments entre les deux rivaux. Le dernier pavé dans la mare est l’annonce par M. Hunt qu’il pourrait avoir recours, en tant que négociateur, aux services de – tenez-vous bien – nul autre que Stephen Harper qui a su si bien instaurer un statu quo impopulaire le temps où il a été premier ministre du CAnada. Comment songer, ne serait-ce qu’un instant, qu’un immobiliste acharné dans son genre pourrait négocier un changement majeur, comme celui du Brexit?

Le comble, c’est quand on songe que les Royaux-Munis composent un pays où on compte 65 millions de citoyens. Ils n’ont pas pu trouver un seul Britannique avec assez d’intelligence et de diplomatie pour faire ce boulot?

Vous ne vous adressez pas de compliments, les gars…

mercredi 3 juillet 2019

mardi 2 juillet 2019

L’étroit «I»




Une des plus proches conseillères du président des Stazunis Donald Trompe n’est nulle autre que sa propre fille Ivanka.

La chose ne va-t-elle pas de soi, quand on considère l’imposante feuille de route de Mme Trompe avant que son illustre père n’accède à la fonction suprême du bouton nucléaire mondial? En effet, elle a démontré sa grande capacité à s’en remettre au jugement d’autrui quand est venu le temps de gérer sa ligne de vêtements hors de prix, mais toutefois fabriqués pour la plupart par des ateliers de misère situés dans des pays où elle ne mettra jamais les pieds.

Il n’en fallait pas plus pour qu’elle soit qualifiée à donner des avis sur la politique internationale et sur l’économie néolibérale, dans le cercle restreint qui entoure son père. Son grand talent est tel que, soit on l’ignore dans les cénacles où se réunit l’élite (sic) mondiale, soit on se demande ce qu'elle fout là.

En outre, elle est la bienheureuse épouse d’un certain Jared Kushner, promoteur immobilier malhabile, autre proche conseiller du président Trompe, qui, depuis l’élection de son beau-père, profite de sa position privilégiée afin de tapiner les pays riches pour trouver l’argent lui permettant d’éponger ses bourdes financières.

Bref, à la Maison-Blanche, on retrouve la combinaison de l’infraction, de l’incompétence et de l’ineptie.

Les trois «I», quoi.


lundi 1 juillet 2019

Espère rance




N’en déplaise aux acerbes critiques, le sommet impromptu entre le président des Stazunis Donald Trompe et le dirigeant de la vaillante République démocratique populaire de Corée Kim Jong-un a suscité des attentes énormes.

On se souviendra que l’événement n’était pas prévu au calendrier des deux hommes et que, sous le coup de l’impulsion, tel qu’il en est avec pratiquement tout ce qu’il fait, M. Trompe avait invité inopinément M. Kim à le rencontrer à la frontière entre les deux Corées. Ensuite, le Yankee a franchi la ligne de démarcation et est allé se balader côté nord, le premier président stazunien à être allé dans ce pays. Même Pékin a salué l’événement. 

Si les experts admettent que ce coup de pub restera sans lendemains et que la chose ne permettra en aucune manière de résoudre les questions demeurant en suspens dans la péninsule (dénucléarisation, retrait des troupes étrangères, réunification, etc.), tous sont d’accord pour affirmer sans ambages que les plus grands espoirs ont été suscités par l’événement.

Mais Donald Trompe est revenu…