Le guignol d'Interpol

 

Vous souvenez-vous de Juan Guaido? Mais oui, le guignol de service qui s'était autoproclamé président du Venezuela, avec l'aval et le financement des Stazunis, évidemment.

Eh bien, après tout le foutoir qu'il avait provoqué, et qui avait lamentablement échoué, il avait fini par prendre le chemin de l'exil. De nos jours, il est réfugié aux Stazunis, justement, mais sa situation là-bas n'est pas de tout repos. En effet, Caracas vient de demander le lancement d'une notice rouge à Interpol. Autrement dit, le gouvernement du Venezuela veut que Juan Guaido soit localisé et que l'on procède à son arrestation en vue de l'extrader. Il est accusé de trahison, d'usurpation de fonction et de blanchiment d'argent (celui de la CIA?), entre autres.

Lui qui prétendait être président, voilà qu'il va devoir faire semblant d'être innocent.

Pays bas

 

Ados laissant

 

L'hôte rit

L'article ici

L'outrage suscité par la dégradante mascarade à laquelle s'est prêtée la Chambre des communes à Ottawa n'est pas encore tout à fait retombé, n'en déplaise au fils de Pierre Elliott Trudeau. Les images ont fait le tour de la planète, à tel point que même des alliés indéfectibles ont affiché leur désapprobation, entre autres la Pologne.

Le scandale a eu le mérite de mettre en lumière le rôle pas toujours propre – et de loin – du CAnada sur la scène internationale et, surtout, cette désolante manie de soutenir des gouvernements de droite et d'extrême droite, et de traiter de haut ceux qui sont trop tournés vers la gauche.

Bref, à la loterie cAnadienne, les fascistes gagnent presque toujours.

Montréal vue du sol

 

Autre foi

 

Autrefois, en politique québécoise, les candidats aux élections promettaient de paver des voies rurales. Les routes se sont ainsi asphaltées progressivement, au fur et à mesure que les électeurs disciplinés autant que résignés votaient «du bon bord».

Maintenant que M. François le Gault*, le chef de ma CAQ, le parti au pouvoir, a perdu l'élection partielle de Jean-Talon, il lui faut trouver quelque chose pour se réapproprier les votes de la région de Québec.

Sa meilleure idée, aussi déplacée en soi qu'une idée issue de la matière grise du fils de Pierre Elliott Trudeau, est de relancer le projet d'un «troisième lien». Vous savez, le truc qu'il sait irréalisable depuis trois ans.

Un tunnel sous le Saint-Laurent contre quelques kilomètres de routes asphaltées… Pour certains d'entre vous, qui trouvent que les promesses électorales coûtent de plus en plus cher, ne vous inquiétez surtout pas. Il subsiste une différence fondamentale entre les promesses électorales d'autrefois et celles d'aujourd'hui.

Il arrivait que celles d'autrefois finissent par se réaliser.

* Le gault, ou argile de Gault (dite parfois «argile albienne»), est une formation d’argile raide de teinte gris-bleu à gris foncé, qui s'est déposée à profondeur moyenne dans des eaux marines calmes, au cours du Crétacé inférieur. [… Il] contient souvent des nodules phosphatiques en grande quantité, dont une partie est classée comme coprolithes, c’est-à-dire un excrément minéralisé, fossilisé. 

(https://fr.wikipedia.org/wiki/Argile_du_Gault).

Première première

Tout le monde s'en foutait au Québec. Eh bien, c'était un tort!

Hier, le Manitoba, une province cAnadienne, tenait un scrutin. Le Nouveau Démocratic Party a été porté au pouvoir avec une majorité en chambre sous la gouverne de son chef, M. Wab Kinew, de la nation ojibwée.

En d'autres termes, selon La Presse, il est «le premier autochtone issu d'une Première Nation à devenir premier ministre d'une province».

Une première, quoi.

 

Elon n'est pas large

 

L'éminent sociopathe et multimillionnaire Elon Musk s'est moqué du président ukrainien Volodymyr Zelensky. En effet, sur sa plateforme «X», il a publié un gros plan de ce dernier, où M. Zelensky apparaît tendu, avec la vignette suivante: «Après cinq minutes sans demander un milliard de dollars d'aide.»

Est-il besoin de mentionner les protestations qui se sont élevées à Kiev devant ce manque flagrant de retenue? En effet, en Ukraine, où tous les partis d'opposition ont été suspendus, en même temps que les médias ont été placés sous un strict contrôle, la critique, l'humour et la dérision sont désormais très mal vus. Que voulez-vous, la liberté est à ce prix…

Mais que les critiques ukrainiens se rassurent, M. Musk n'est pas du tout sympathique à l'opposition ukrainienne, laquelle – c'est bien connu – était en majorité de gauche avant sa mise à l'index. Au contraire, M. Musk se situe dans le sillage du pouvoir kiévien: avide, intéressé et prévaricateur.

La lettre qui est une feuille

Un ex-conseiller de Jean Chrétien – lequel fut autrefois premier ministre et collabo en chef –, nommé M. Warren Kinsella, en a commis une bien bonne, dernièrement.

À la suite du dégradant spectacle – plus dégradant que d'habitude, je veux dire – qu'a offert la Chambre des communes lorsqu'elle a applaudi chaleureusement un soldat nazi, M. Kinsella s'est cru obligé d'envoyer une lettre d'excuses au président ukrainien, M. Volodymyr Zelensky.

D'abord, ce n'est pas son boulot de s'exprimer au nom du CAnada, puisqu'il n'a plus aucun rôle au sein du gouvernement. Sauf, peut-être, conseiller l'actuel premier ministre en sourdine, avec les retentissants effets que l'on constate.

En plus, vous croyez vraiment que M. Zelensky a été scandalisé par l'ovation offerte à Yaroslav Hunka? Mais vous plaisantez! Depuis son élection, il est entouré de néonazis, lesquels ont noyauté le gouvernement de Kiev dès les événements de Maïdan. L'armée ukrainienne elle-même est aussi truffée de bataillons bardés de croix gammées. Bref, s'il est bien une chose qui n'indispose pas Volodymyr Zelensky, c'est justement la présence de nazis, nouveaux ou anciens.

Alors, pourquoi cette lettre d'excuses? Sans doute pour dédouaner M. Zelensky. Elle sert à faire croire qu'il s'oppose aux nazis, alors qu'en fait, il les sert avec empressement. 

Tout comme la lettre ouverte de M. Kinsella lui sert de feuille de vigne.

Députés dépités

 

Le ministre de la Sécurité publique du Québec, M. François-Bernard Dell – ou quelque chose comme ça –, a révélé récemment que les députés de l'Assemblée nationale reçoivent de plus en plus de menaces par le biais des réseaux sociaux. Le phénomène commence à inquiéter et le ministre a insisté sur le fait que les autorités sont vigilantes sur cette question.

Il semblerait que les menaces sont suscitées par l'inefficacité et l'ineptie des élus. Évidemment, des actions énergiques seraient à entreprendre de leur part afin de décourager les auteurs de ces imprécations. 

Mais, comme ce sont des députés…

Accusation mensongère