Le bel automne |
samedi 12 octobre 2019
vendredi 11 octobre 2019
jeudi 10 octobre 2019
Un peu de sérieux, que diable!
L'article est ici. |
Les partenariats public-privé – dits PPP – ont encore et toujours la cote dans les cercles du pouvoir. Ce n’est pas étonnant en soi: nos gouvernements sont choisis systématiquement par les détenteurs des leviers économiques. Or, le pouvoir économique s’inspire exclusivement du capitalisme sauvage… Pardon, du néolibéralisme. Ainsi, ce ne sera pas de sitôt que les PPP seront définitivement abolis.
S’ils ont tant la cote chez ceux qui nous exploitent, ce n’est certes pas parce qu’ils remplissent leur prétendue fonction de réduire les dépenses. Bien au contraire, ils sont un facteur de fragilisation à la fois des infrastructures et de l’expertise des administrations.
D’une part, leur financement correspond aux remboursements annuels d’un emprunt contracté par un palier de gouvernement. En d’autres termes, sur le plan financier, les PPP sont une «mauvaise solution à un problème inexistant»*. En outre comme les chantiers de réfection attirent moins les promoteurs, les PPP sont surtout utilisés pour les projets de construction de nouvelles infrastructures; un Réseau express métropolitain, par exemple.
En plus, comme ils limitent l’imputabilité des élus, qui sont néanmoins contraints par les règles du contrat, les PPP réduisent la transparence dans la gestion des projets.
Bref, dans le meilleur des cas, ils n’assurent aucune économie aux gestionnaires du secteur public. Par contre, les transferts de compétence qu’ils amènent réduisent grandement les capacités des paliers de gouvernement à évaluer et à mener à bien des projets d'envergure, créant ainsi une dépendance qui ne peut être que néfaste sur le long terme.
Ainsi, lorsqu’un ministre, premier ou non, vous annoncera un nouveau partenariat public-privé, vous saurez que la situation est sérieuse.
*Pierre J. Hamel, INRS-Urbanisation, Culture et Société «Les partenariats public-privé (PPP) et les municipalités : au-delà des principes, un bref survol des pratiques», 2007, p. 4. (http://espace.inrs.ca/4980/)
mercredi 9 octobre 2019
mardi 8 octobre 2019
Le hic laïque
Plus forts que midables
Rendons hommage à Simon-Olivier Lorange, le journaliste de La Presse, qui a réussi à dégager huit moments forts du fastidieux débat des chefs en langue anglaise, qui s’est déroulé hier soir.
En effet, à travers la cacophonie, les interruptions et le rabâchage d’arguments éculés, il fallait une forte dose d’enthousiasme pour trouver un quelconque intérêt au pénible exercice.
Dans le meilleur des cas, accordons au reporter le bénéfice du doute et admettons qu’il y eut huit moments forts au cours de ce long pensum.
Ce que je puis affirmer, par contre, c’est que, moi, j’ai bel et bien vu six moments faibles…
lundi 7 octobre 2019
L’Opus opère
Dernièrement, on a accusé le chef du Parti conservateur du CAnada, M. Andrew Scheer, d’être à tout le moins un sympathisant de l’extrême droite religieuse catholique représentée par le groupe appelé l’Opus Dei.
Il appert qu’une association étroite avec une organisation religieuse constitue un embarras pour un chef de formation politique, surtout en cette période de campagne électorale.
Sans être un partisan de M. Scheer – loin de là –, j’appellerais tout le monde au calme sur cette question. Après tout, ce n’est pas comme si ce dernier se baladait avec un crucifix autour du cou.
Inscription à :
Articles (Atom)