samedi 20 juin 2015

USA: degenerates welcome!


L’autre soir, Dylann Storm Roof – tu parles d’un nom! – a pété une coche ou, comme c’était déjà fait selon toute probabilité, a décidé de passer à l’acte. Il s’est rendu dans une église de la communauté noire de Caroline du Sud et a ouvert le feu avec un pistolet semi-automatique, faisant en sorte que 8 personnes sont mortes sur le coup et qu’une autre a succombé à l’hôpital.

Pourquoi poser un tel geste? Un des ses amis a expliqué que Roof estimait que les Noirs étaient en train de prendre le contrôle du monde et que «quelqu’un devrait s’en occuper pour la race blanche».
Ce qu’on note au sujet des fascistes yankees de cet acabit, c’est que non seulement ils sont stupides, mais en plus ils sont profondément ignorants.

Roof est d’une incommensurable stupidité de penser de cette manière puisque, aux Stazunis, les Noirs composent environ 13% de la population – et en représentent la partie la plus pauvre – et qu’ils ne sont donc pas, de ce fait, en train de prendre le contrôle du monde. De toute manière, ce n’est pas en abattant 6 femmes et 3 hommes, dont un pasteur, que des types comme Roof seraient à la veille d’empêcher une telle prise de contrôle.

En outre, Roof est incroyablement ignorant. Car lorsque les premiers humains – ceux avec de petits pieds, un gros cerveau, une pilosité quasi inexistante et une stature verticale – quittent le continent africain, ils ont en outre une autre caractéristique particulière. Ils ont tous la peau noire; forcément, vous les voyez, avec une peau de lait, sous le soleil tropical? Ceux qui, aujourd’hui, ont la peau blanche sont, d’un point de vue génétique, en quelque sorte des dégénérés, comparativement aux premiers humains. Évidemment, la décoloration de la peau a été une adaptation évolutive, mais c’était une modification par rapport à ce que les «vrais» humains étaient à l’origine.

Remarquez que les Noirs ont toujours considéré les Blancs comme des êtres humains à part entière. Il faudrait peut-être que les dégénérés de service finissent un jour par renvoyer l’ascenseur.

En tout cas, ce n’est pas avec des gestes comme ceux-là que les Dylann Storm Roof de ce monde vont effacer l’impression qu’ils sont moins que d’authentiques humains.

vendredi 19 juin 2015

Charrette vs Harper

Le député de ma CAQ Benoit Charrette pense – déjà une première – qu'on devrait retirer au Mouvement national des Québécois l'organisation de la fête nationale du 24 juin.

Évidemment, il s'est bien gardé de suggérer un autre organisme qui pourrait le faire à sa place. Il faut dire que les choix ne manquent pas: le Commissariat aux langues officielles, la Commission des champs de bataille nationaux, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications cAnadiennes, le Conseil des arts, l'Institut cAnadien de conservation, Infrastructure CAnada, le ministère du Patrimoine cAnadien, peut-être?

Effectivement, M. Charrette aurait l'embarras du choix. Il faut dire, cependant, que sa démarche part d'un bon fond. Eh oui, M. Charette a proposé la chose, car il était excédé de constater que le 24 juin est un moment où sont prononcés des discours à connotation «séparatisss», chose que, en tant que digne représentant de ma CAQ, il a en horreur. Puisque sa formation politique est tellement axée sur la chose économique, peut-être préférerait-il qu'on présente à cette occasion les meilleurs discours de l'année de la Fédération des chambres de commerce du Québec?

Et puis, ce sera quoi la prochaine étape de M. Charette? Bannir les discours en français?

Mais avant de parvenir à ses fins, il faudra qu'il se méfie des sales coups que pourrait lui faire Stephen Harper, un autre dangereux, celui-là, avec son attachement à la langue de Molière


Benoit Charrette,
toujours aussi photogénique

mercredi 17 juin 2015

Dear Quebec...




Le progressiste premier ministre du CAnada, M. Stephen Joseph Harper, a pris le taureau par les cornes à l'approche de la fête nationale des Québécois et des Canadiens français de son pays. 

En effet, alors que le 24 juin arrive à grands pas, il n'a pas hésité à faire envoyer une lettre circulaire aux membres de son cabinet – et à quelques hauts fonctionnaires, dit-on –, ce qui représente tout de même des coûts moindres que s'il l'avait fait parvenir à toute sa députation.

Dans ladite lettre, il souligne l'importance du caractère français du CAnada qui lui permet de siéger sans partage au Sommet de la francophonie, qui attire l'argent des touristes yankees épris d'exotisme et qui assure à son pays pour le moins éclectique une cohésion parfaite dans l'aversion que l'on y porte à tout ce qui est francophone. Son respect envers la langue française est si grand qu'il n'hésite pas, lorsque l'occasion lui en est donnée, de nommer à des postes clés des anglophones unilingues.

En outre, sa lettre circulaire encourageait vivement l'éventuel lecteur à célébrer le 24 juin avec tout l'enthousiasme dont le CAnada est capable. Par exemple, je me souviens d'une année où, à Brockville en Ontario, il y avait quantité de drapeaux québécois par terre.

Seul bémol dans ce paysage idyllique, les médias n'ont pas précisé dans quelle langue était rédigée sa fameuse communication. À la façon dont son cabinet est composé, pas seulement en français, j'en suis sûr…

mardi 16 juin 2015

Élect-oral