vendredi 17 mars 2017
Le crédule confondant
Le fils de Pierre Elliott Trudeau – et accessoirement premier ministre du CAnada – en a encore sorti une bien bonne, dernièrement. On se souviendra que, au moment de l'élection de Donald Trompe aux Stazunis, il avait, de son propre chef, connaissant l'hostilité du nouveau président yankee à l'égard de l'ALENA (Accord de libre échange nord-américain), indiqué qu'il était ouvert à une renégociation dudit traité. Notons au passage que personne ne lui avait demandé quoi que ce soit à ce sujet et qu'il s'était pour ainsi dire précipité afin d'occuper immédiatement la position de faiblesse face à Washington. Tout un défenseur des intérêts cAnadiens!
J'incite le lecteur à bien comprendre que, personnellement, je ne trouve sympathique ni Donald Trompe, ni le fils de Pierre Elliott Trudeau, ni les principes sous-tendant le libre échange, ni le CAnada. Mais comme tout bon plombier devant le dégât prévisible, je ne puis m'empêcher de noter à quel endroit c'est en train de merder en ce moment même.
Bref, c'est dans ce contexte que la dernière déclaration prend tout son sens dans la bouche du fils de Pierre Elliott Trudeau lorsqu'il affirme croire sur parole le président yankee quand ce dernier assure que les ajustements qu'il souhaite apporter à l'ALENA seront mineurs. C'est comme si le fils de Pierre Elliott Trudeau, depuis l'irruption de Donald Trompe sur la scène politique, s'était abstenu de prendre connaissance de toutes les outrances et de tous les mensonges proférés par le Grand Orange yankee, lesquels se sont succédé en avalanche.
Croire Donald Trompe sur parole, c'est échouer à confondre les sceptiques.
jeudi 16 mars 2017
mercredi 15 mars 2017
Index majeur
L'université Harvard demeure sans conteste l'une des plus grandes institutions de haut savoir aux Stazunis. Son influence est donc proportionnellement énorme. Or voici que l'on apprend que cette «lumière de la chrétienté» – pour employer une expression autrefois réservée à la Sorbonne – a décidé de constituer son propre index de publications néfastes; en attendant sans doute de pouvoir les supprimer.
En effet, Harvard a publié une liste de sites internet qu'elle considère des véhicules de «fausses nouvelles» (fake news). En fait, le vocable recouvre essentiellement des informations qui dérangent et qui sont, conséquemment, à contre-courant de ce que les médias de masse racontent. En passant, que les lecteurs se rassurent: buffetcomplet ne fait pas partie du nombre. Si ce blogue fut laissé sur la touche de la censure, ce n'est pas tant parce que votre humble serviteur est un laudateur du système en place; c'est simplement parce que vous n'êtes pas encore assez nombreux.
Jusqu'à aujourd'hui, ce type de sites était simplement balayé du revers de la main, une fois qu'on les avait étiquetés «conspirationnistes». Depuis l'avènement de Donald Trompe, l'expression «fake news» a connu une célébrité certaine, mais il semble qu'elle ne possédait pas en soi suffisamment d'impact. Avec la constitution de son «cyberindex», l'université Harvard vient de passer au stade supérieur; de la simple critique, on est arrivé à l'anathème.
La prochaine étape sera très probablement l'excommunication pour arriver, en bout de course, à la répression pure et simple.
Comment répondre à cet index?
Mais avec un majeur, bien entendu…
mardi 14 mars 2017
Décidément…
Décidément, plus je regarde cette caricature et plus je me dis qu'elle est effectivement déplacée et de mauvais goût. Le fait qu'elle soit retirée du Web est une excellente initiative et je me félicite à l'idée que personne, nulle part, ne la verra plus jamais. Et on peut compter sur moi pour dénoncer sa réapparition où qu'elle se produise afin d'aider le cabinet du premier ministre à la faire disparaître définitivement.
Sans compter que, lorsqu'il la voit, Philippe Couillard (le nom est marrant) pleure à chaudes larmes tant il est traumatisé.
lundi 13 mars 2017
Hep! dromadaire!
L'un des plus gros hebdomadaires au Québec est le Courrier du Sud appartenant à Transcontinental. Dernièrement, la publication a affiché dans ses pages une caricature du premier ministre du Québec, M. Philippe Couillard (le nom est marrant) qui se livre à une lapidation au détriment de Mme Fatima Houda-Pepin avec laquelle les relations sont actuellement tendues sur la question de l'identité religieuse.
On se souviendra que le premier ministre a longtemps entretenu d'étroits contacts avec l'Arabie saoudite, de sorte qu'une caricature le dépeignant sous les traits d'un islamiste était effectivement incisive. Lorsque la chose a été publiée, le cabinet de M. Couillard (le nom est marrant) a contacté Transcontinental afin de lui demander de retirer l'illustration de son site internet.
Les auteurs de la requête ont ainsi, paraîtrait-il, invoqué la liberté de presse et d'expression afin d'expliquer leur intention de faire supprimer le dessin qui avait eu le malheur de tant indisposer le principal intéressé. Et c'est au nom du bon goût que ladite caricature fut finalement retirée.
Combien regrettons-nous que le bon goût ne soit pas un motif afin de supprimer certaines choses déplaisantes en politique également…
Quoi qu'il en soit, approuvons l'initiative gouvernementale et rendons-nous à l'argument qu'il est sans doute préférable que le dessin honni ne soit plus présent où que ce soit sur le Web.
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