Depuis l'an 2000, une loi a été votée au CAnada concernant le recyclage des produits de la criminalité. Par exemple, imaginons que vous êtes entrepreneur en construction, ou organisateur libéral, et que vous avez amassé certains montants illégalement, cette loi permettrait d'effectuer des fouilles sans mandat afin de contrer le blanchiment d'argent ou le financement d'activités terroristes. Si les activités sont simplement criminelles – et non terroristes –, on ne précise pas si la personne dont les actifs sont ainsi scrutés obtient un remboursement.
Les juristes – c'est-à-dire les avocats – avaient tout de suite porté l'affaire devant les tribunaux. Déformation professionnelle? Toujours est-il que, au nom du secret professionnel, vous savez celui qui protège tout ce que vous dites à votre avocat, votre médecin ou votre curé, ils avaient prétendu que la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité violait l'article 8 de la Charte canadienne des droits et libertés concernant les fouilles abusives.
Le dossier a fini par être porté devant la cour suprême qui a donné raison aux avocats, lesquels ne seront désormais plus soumis à la fameuse loi.
Personnellement, je suis soulagé de l'apprendre. Car si les avocats sont fidèles à leur code de déontologie, elle était de toute manière inutile.
Dans le cas contraire, il n'y aurait plus eu assez d'avocats pour les défendre.
samedi 14 février 2015
vendredi 13 février 2015
Hissons les voiles!
Le niqab lors des cérémonies d'assermentation des nouveaux citoyens?
Mais quelle pièce de vêtement serait plus seyante et appropriée afin d'entonner fièrement – et pour la première fois – un vibrant «Ô Canallah»?
mercredi 11 février 2015
Le pain rassis
Amusant de constater qu'il se trouve toujours du financement pour venir en aide à des festivals humoristiques, des amphithéâtres sportifs ou des courses de «chars». Bref, tant qu'il s'agit d'étendre l'ignorance, c'est pas le pognon qui manque. Mais lorsqu'on voit des fleurons scientifiques disparaître faute de financement adéquat, on ne peut que se dire que ça doit correspondre à une volonté à la fois politique et sociale.
Du pain et des jeux, comme à Rome?
Tout à fait! Et ça va nous mener exactement au même endroit.
mardi 10 février 2015
Gorronçâ!
Certains pensaient qu'il n'y avait qu'au Québec qu'on pouvait trouver des ignorants suffisamment rétrogrades et passéistes pour refuser les beaux et féconds avantages du bilinguisme. Suffisamment obtus pour aller jusqu'à mener un combat d'arrière-garde afin de défendre leur langue bec et ongles à l'encontre du bon sens, refusant ainsi l'ouverture sur le monde que garantit le plurilinguisme.
Bon, on pourrait dire la même chose du CAnada et de ses habitants qui refusent étourdiment d'apprendre une autre langue, dusse-t-elle être officielle. Mais dans ce cas-ci, il s'agit de tout autre chose, puisqu'ils connaissent déjà la langue de l'ouverture. En conséquence, ils ne la ferment plus sur le sujet.
Or voici que l'Europe a commencé à critiquer – et avec le même ton moralisateur – l'unilinguisme. Parions que cette condamnation ne cherche pas à inciter, par exemple, des Français à apprendre le russe; ou des Espagnols, le cantonais. Parions également que la condamnation ne s'applique pas aux citoyens britanniques, comme par hasard.
Après tout, les affaires sont les affaires. Un exemple parmi tant d'autres, songez seulement aux coûts qu'entraîne immanquablement le sous-titrage des navets hollywoodiens. Ne serait-il pas plus simple et économique que la planète au complet assimile le sabir limité et appauvri que l'Amérique du Nord a tiré de la riche langue de Shakespeare?
Regarder un film yankee? Faut voir…
Bon, on pourrait dire la même chose du CAnada et de ses habitants qui refusent étourdiment d'apprendre une autre langue, dusse-t-elle être officielle. Mais dans ce cas-ci, il s'agit de tout autre chose, puisqu'ils connaissent déjà la langue de l'ouverture. En conséquence, ils ne la ferment plus sur le sujet.
Or voici que l'Europe a commencé à critiquer – et avec le même ton moralisateur – l'unilinguisme. Parions que cette condamnation ne cherche pas à inciter, par exemple, des Français à apprendre le russe; ou des Espagnols, le cantonais. Parions également que la condamnation ne s'applique pas aux citoyens britanniques, comme par hasard.
Après tout, les affaires sont les affaires. Un exemple parmi tant d'autres, songez seulement aux coûts qu'entraîne immanquablement le sous-titrage des navets hollywoodiens. Ne serait-il pas plus simple et économique que la planète au complet assimile le sabir limité et appauvri que l'Amérique du Nord a tiré de la riche langue de Shakespeare?
Regarder un film yankee? Faut voir…
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