C’est une chance que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) existe afin de renseigner et de protéger l’humanité.
Prenons l’exemple du coronavirus. Lundi dernier, Maria van Kerkhove, une des hautes dirigeantes de l’OMS, a déclaré que la transmission du virus par des personnes asymptomatiques était très rare. Pas plus tard que le lendemain, Mme van Kerkhove a précisé que la transmission du virus par des personnes présymptomatiques n’était pas rare.
On est vachement heureux de voir avec quelle maîtrise les hautes sphères de la santé abordent cette histoire d’épidémie. C’est donc en toute confiance que l’on peut s’en remettre à leur expertise et aux recommandations dépourvues d’ambiguïté qu’elles émettent pour notre plus grand bien.
Et si, par malheur, quelque esprit chagrin s’en trouve plus confus qu’instruit, ce n’est certes pas la faute du brillant corps médical qui nous conseille avec la clarté qui l’a toujours caractérisé.
Tout imbroglio ne serait dû qu’à un post-symptôme.