samedi 8 février 2025
L'effoiré* du hockey
* Nous avons pris la liberté, pour le bénéfice de nos chers lecteurs étrangers, d'apporter ici une définition de ce terme; prière de bien la lire jusqu'à la fin. Le terme se rapproche du qualificatif «foireux».
vendredi 7 février 2025
Trudeau su'l piton*
* Au bénéfice de notre vaste lectorat à l'international, mentionnons que l'expression «être su'l (sur le) piton» signifie assurer comme une bête. Dans ce cas-ci, la référence au mot «bête» serait peut-être plus appropriée.
J'aime pas mon public!
Il faut comprendre les jeunes médecins, aussi.
Le public a payé une bonne partie de leur formation; le public les a financés avec des bourses et des prêts étudiants; le public leur garantit des postes; le public leur verse des honoraires très avantageux; le public leur assure un grand pouvoir au sein du réseau de la santé.
Alors, vous comprenez qu'ils aimeraient que le public leur fiche un peu la paix.
mercredi 5 février 2025
«Mots dits» par le Professeur Skannen
Rififi d'tarifs
Cela a commencé, mes chers petits enfants, avec Cuba. Ce pays que Joe Bidon, pour emmerder Donal' Trompe, avait finalement retiré de la liste des nations encourageant le terrorisme. La semaine même de son entrée en dysfonction, le nouveau président remettait Cuba sur ladite liste. Pas eu l'air malin. Déjà que sa ribambelle de nominations n'était pas au-dessus de toute critique.
Puis, pas longtemps après, il y a eu, parallèlement, l'interminable histoire des tarifs douaniers avec le CanAda et le Mexique, d'un côté, et la totale – pour ne pas dire totalitaire – abjection des déportations de sans-papiers, menottes au poing dans des avions-cargos militaires, de l'autre. Dans les deux cas, les protestations se sont élevées sans que la Maison-Blanche n’en eût cure. Éventuellement, ce ballon-sonde commencera à se dégonfler; jusqu'à quel point, c'est ce que nous saurons dans un mois.
Et puis maintenant, comme l'entrepreneur véreux qu'il est, présentant le projet de développement d'un quartier redondant au conseil municipal, le président yankee envisage le nettoyage ethnique de la bande de Gaza. Sans doute songe-t-il déjà au beau terrain de golf qu'il pourrait y ouvrir.
Tout ça, dans l'espace de quelques semaines; c'est à se demander si don Donald pourra garder la cadence encore longtemps comme ça. Toute la planète en parle, en tout cas, comme sans doute l'ont fait les villageois dans l'histoire du petit garçon qui criait au loup. Sauf qu'ici, il s'agit d'un gros bonhomme en salopette orange, ombrageux et constamment le fusil à portée de la main, au cas où les enfants d'à côté viendraient voler ses pommes.
mardi 4 février 2025
En arrière, toute!
Ainsi, Donal' Trompe a encore déployé ses effets de manche pour rien. Pendant des jours et des semaines, il a été question de barrières tarifaires et de protectionnisme à outrance. Comme d'habitude, il a parlé à tort et à travers jusqu'à ce qu'il s'avère trop fatiguant pour lui de faire quelque chose.
Certains racontent que c'est le talent du fils de Pierre Elliott Trudeau qui a évité les mesures yankees. Du talent de sa part? Mieux vaut tard que jamais… Allons, soyons sérieux. Sans doute, en coulisse, quantité de conseillers ont expliqué au président stazunien que ces mesures seraient contre-productives sur le plan économique.
Ou peut-être n'avait-il tout simplement pas d'intention véritable de s'en prendre commercialement à ses voisins. Comme sa lubie d'annexion du CAnada ou d'achat du Groenland ou de conquête de Panama, tout cela semble maintenant n'être que du vent afin d'occuper l'avant-scène une nouvelle fois, car son ego si fragile ne peut supporter de ne pas occuper constamment à lui seul les feux de la rampe.
Et puisqu'il est question de tarifs douaniers, je vous encourage à regarder l'extrait ci-dessous d'une conférence de l'historien Henri Guillemin qui résume, à partir de 13 minutes 30 secondes, à quoi se réduit le protectionnisme à outrance et à qui il profite réellement.
Vendrais-je la mèche en disant que ce n'est pas à vous? Pas plus que le libre-échange, d'ailleurs.
lundi 3 février 2025
Lèche faire
Dans le contexte actuel de crise quant aux relations entre les Stazunis et le CAnada, le discours est en train de changer. Et nulle part mieux que dans le quotidien La Presse on remarque une nouvelle attitude qui point à Ottawa où on annonce d'éventuelles mesures de rétorsion aux dépens du voisin du sud et un durcissement des politiques à son égard. Bref, comme l'indique le titre ci-dessus, c'est la fin du «CAnada gentil».
Autrefois, il était lèche-cul et, désormais, il ne sera que lèche-bottes.
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