vendredi 6 juillet 2018
Les poissons du Potomac
M. Donald Trompe, président des Stazunis, a décidé, tel Samson contre les Philistins, de s’en prendre à la Chine dans le cadre d’une guerre commerciale; et avec vraisemblablement la même arme.
Car ce que ce bon, gros, ignorant de Yankee ne semble pas réaliser, c’est que la Chine est le principal créancier de sa colossale dette, gonflée chaque jour par le coût de ces guerres inutiles* menées un peu partout dans le monde, qu’elles soient larvées ou non, et qui n’aboutissent jamais. Par conséquent, elles sont condamnées à la pérennité; et l’économie stazunienne, elle, au désastre.
N’importe quel observateur un tant soit peu informé sait que le moment est des plus inopportuns pour se lancer dans une aventure commerciale aussi risquée. On peut se demander ce qui motive ainsi les décideurs à Washington pour qu’ils en viennent à entreprendre des manœuvres aussi désespérées.
Il est vrai que le poisson agonisant sur la rive est celui qui s’agite le plus.
* Selon le site web National Priorities Project, les guerres menées par les Stazunis dans le monde coûtent aux contribuables 32,08 millions de dollars US l’heure. Sur le site lui-même, il y a un petit compteur en temps réel. C’est assez ironique de constater que les Yankees sont en train de s’autodétruire dans le but de garantir leur sécurité.
jeudi 5 juillet 2018
mercredi 4 juillet 2018
Boycott-cot!
Ça a l’air que quelques personnalités de la province du CAnada vont boycotter les festivités liées à l’anniversaire de l’indépendance des Stazunis, leur métropole.
Ce refus d’obédience symbolique risquerait à terme de coûter cher à la colonie cAnadienne. À cet effet, qu’ils aient garde, surtout, de ne point ainsi tuer la poule aux œufs d’or.
lundi 2 juillet 2018
Œuf et miasme
Ce qui force l’admiration, en politique, c’est l’extraordinaire faculté que possèdent ses acteurs à l’endroit des euphémismes. Ainsi, un politicien expérimenté ne dira pas qu’il fait marche arrière dans un dossier à cause de sa sinistre incompétence; non, il invoquera la mise de l’avant d’une nouvelle approche. Il n’admettra jamais qu’il a laissé pourrir une situation délictuelle; il dira plutôt que le problème n’est pas venu à ses oreilles. Il ne reconnaîtra pas qu’il gère mal les finances publiques; il blâmera la conjoncture qui n’a pas permis les rentrées de fonds prévues.
Comme vous voyez, le truc, c’est de mentir effrontément tout en préservant un semblant de vérité. La chose est valable en tout temps et en toutes circonstances, même – voire surtout – lorsqu’il est question de vieilles affaires qui surgissent du passé d’un politicien pour le faire trébucher dans le présent.
Dernièrement, obéissant en cela aux lobbies qui dirigent le pays à sa place, le fils de Pierre Elliott Trudeau avait fait mine de tenir tête aux rodomontades yankees sur la question des tarifs, ce qui lui avait valu une popularité renouvelée. On se souvient que cette dernière avait été sérieusement écornée avec l’histoire de l’achat du projet Trans Mountain. Et voici que – patatras! – une nouvelle tuile s’abat sur sa jolie petite gueule de prof de théâtre.
C'est une vieille affaire de harcèlement sexuel remontant à l’an 2000 – une époque où, comme aujourd’hui, il ne foutait rien –, qui aurait eu lieu à Creston en Colombie-Britannique; qui sait?, peut-être à l’endroit où son pipeline va passer. Toute l’histoire avait été rapportée par un journal local, le Creston Valley Advance. Le principal intéressé a démenti ce qu'il a décrit non pas comme une agression, mais comme une «interaction négative»; splendide exemple d’euphémisme, s’il en est. Quoi qu’il en soit, selon le journal en question, il aurait présenté, à la suite de l’«interaction», des excuses après qu’il eut peloté une personne, journaliste de surcroît et de sexe féminin.
En tout cas, c’est pas à son père qu’une chose pareille serait arrivée.
dimanche 1 juillet 2018
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