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Quand le sergent voit un de ses soldats manquer de respect envers son uniforme, ça le met dans tous ses états.
Parlant des états, les Stazunis ont annoncé avoir détruit 12 drones, dont 4 au sol, hier.
S'ils sont si efficaces pour les détruire au sol, on se demande un peu pourquoi ils attendent, la plupart du temps, qu'ils aient été lancés avant d'intervenir.
C'est sans doute dû à leur esprit chevaleresque qui est si évident depuis My Lai.
À une époque où les médias sont contrôlés par une poignée de gens et où les gouvernements n'hésitent pas à biaiser les faits à leur avantage, il n'est pas toujours facile de séparer le vrai du faux.
Pour ce faire, il demeure essentiel de garder un esprit critique et, surtout, de porter attention aux détails, lesquels révèlent souvent une quantité de faits hors de proportion avec leur importance apparente.
La chose s'avère particulièrement vraie lorsqu'on nous assène des communiqués relatifs aux guerres. J'en veux pour preuve l'article de La Presse illustré ci-dessus. Remarquez bien que je ne saurais reprocher à cet illustre organisme à but non lucratif de relayer des communiqués de l'armée stazunienne. Je lui reproche seulement le fait de ne pas commenter lesdits communiqués avec un esprit critique, tel qu'il incombe à une publication digne de ce nom.
Faisons, si vous le voulez bien, l'impasse sur le nombre de drones abattus. Il est de notoriété que les scores en cas de conflit armé, sont toujours exagérés. Le détail qui frappe, ici, est le fait que l'on distingue entre drones houtis et iraniens. Comme ils sont tous tirés depuis la côte du Yémen, il est impossible de savoir lesquels sont de manufacture locale et lesquels sont importés. À moins, évidemment, d'avoir un radar tout autant intelligent que magique…
Ou alors, une fois que les engins ont été détruits, peut-être a-t-on mis un canot à la mer afin d'envoyer des matelots pêcher avec une épuisette les débris façonnés à partir du seul métal capable de flotter et sur lequel on aura complaisamment gravé quelque inscription en persan.
Oui, ça me semble plus probable comme ça…
Partisan des premières, le parti Québec Solidaire s'est soudainement, et de manière inopinée, porté à la défense de la langue française. Particulièrement absent par rapport à ce dossier, la nouvelle attitude laisse perplexes nombre d'observateurs.
En effet, des personnes particulièrement cyniques – au nombre desquelles je ne compte pas, dieu merci – tendent à expliquer ce phénomène inédit par la récente remontée dans les sondages des appuis au Parti québécois.
Ainsi, soucieux de conserver son vote souverainiste, nationaliste, progressiste, cisse, genré et francophone, Québec Solidaire tend à vouloir refondre son discours pour avoir l'air d'un parti à la fois foncièrement fédéraliste – comme toujours – mais également un tantinet nationaliste-mou-pâle.
On lui souhaite bonne chance dans cette transparente manœuvre. Soyons confiants tout de même; par le passé, cette formation a très bien réussi à jeter de la poudre aux yeux de l'électorat.