samedi 7 avril 2018
Passage au passé
C'est amusant, cette obsession avec le baseball, à Morial. On se souviendra que, dans le passé, l'équipe pratiquant ce sport professionnel a été non seulement incapable d'atteindre le championnat, mais en plus on l'a laissée à mourir de sa belle mort, à la suite d'un retentissant échec commercial. En d'autres termes, il n'y avait pas assez de partisans pour graisser la patte des joueurs et, surtout, des propriétaires de l'équipe.
Aujourd'hui, courte mémoire oblige, on veut recommencer l'expérience malheureuse. Ainsi, en plus de payer un stade neuf – et au centre-ville, encore; c'est plus cher – et des places hors de prix pour un minable spectacle, vous devrez encore éponger les déficits accumulés par l'incurie administrative des habituels requins nageant dans les parages de l'assiette au beurre.
Bref, après être passés à la batte, vous passerez à la caisse!
vendredi 6 avril 2018
Frac de flic
La nouvelle mairesse de Morial, la sémillante et pétulante Valérie Plante, en a sorti une bien bonne, l’autre jour. En effet, la magistrale magistrate a révélé qu’elle était plutôt favorable au port de symboles religieux pour les policiers de sa ville.
On peut penser que son affirmation, tombée directement de l’azur le plus pur, sans que personne lui eût demandé quoi que ce soit, est inspirée du besoin monomaniaque de bêler dans le registre des éternels accommodements raisonnables qui, à force d’être poussés toujours plus loin, finissent par l’être de moins en moins.
Si l’on veut améliorer la tenue du corps policier, que l’on commence par réduire son arsenal ou par sanctionner sévèrement les actes de brutalité à l’endroit des manifestants désarmés et des itinérants, et que l’on interdise en outre les interpellations arbitraires ou le profilage racial. Ce dernier point sera certainement plus apprécié des minorités qu’un hideux hidjab marine sous le masque à gaz. Et pourquoi pas un tchador?
D’ailleurs, j’inviterais madame la mairesse à plus de mesure. Parce que, si le turban, entre autres fagotages ridicules, finit par être intégré à l’uniforme montréalais, je n’ose imaginer à quoi ressembleront les prochains moyens de pression du vaillant corps – et quel corps! – policier.
L’administration municipale risque de s’ennuyer des pantalons de camouflage…
jeudi 5 avril 2018
On vit vraiment une époque formidable!
Vous connaissez la dernière mode qui se répand comme une traînée de poudre chez les adolescents et autres jeunes adultes? Le «sniffage» de condom… Vous ne le croyez pas? Vous avez grand tort.
Il s’agit d’un autre de ces défis de débiles, comme se renverser un seau d’eau glacée sur la tête ou s’étendre de tout son long sur le trottoir dans la plus stricte immobilité ou ôter son pantalon avant de prendre le métro. Et toujours en se prenant en autoportrait ou en se faisant filmer par un camarade tout aussi futé, pour ensuite afficher cette imbécillité sur YouTube.
Bref, le sniffage de condom consiste à aspirer un préservatif par une narine et de le faire ressortir par la bouche. Évidemment, si on s’obstrue les voies respiratoires au passage, le défi est raté et il faut recommencer. Si on survit, bien entendu; et si on est vraiment assez crétinisé pour vouloir recommencer.
Bref, c’est la nouvelle mode qui fait fureur. On applaudit bien fort, c’est un autre pas en avant pour les Darwin Awards.
Il n’y a pas à dire: on vit vraiment une époque formidable. Quand je pense que, jusqu’à maintenant, la chose la plus stupide qu’on pouvait sniffer volontairement était de la cocaïne. Eh bien, même ça, ça a été détrôné, désormais.
Formidable, je vous dis!
mercredi 4 avril 2018
Une honte!
Cette fois, les médias yankees ont touché le fond!
Peut-être est-il un peu exagéré de généraliser dans ce cas-ci, mais on ne peut nier que le concert de reproches à l’endroit de Donald J. Trompe est quasi unanime. La presse aux Stazunis n’a eu de cesse depuis l’élection de novembre 2016 d’attaquer le président et – il faut bien l’admettre – lui-même n’a rien fait pour redorer son image.
Tout de même, il y a des limites à ne pas franchir.
Le 2 avril dernier, la revue New York Magazine a présenté en page couverture une photo du locataire de la Maison-Blanche, laquelle a été truquée de manière à affubler le principal intéressé d’un groin de porc. Lui, le grand ami de l’État d’Israël! Une honte, vous dis-je!
Cette fois, les médias sont vraiment allés trop loin. Il y a un minimum de respect à manifester en toute circonstance, un devoir de réserve en quelque sorte, et certaines balises ne devraient jamais être franchies. Il faut à tout prix que le discours journalistique aux Stazunis revienne à des prises de position plus pondérées.
Et puis, qu’est-ce qui a bien pu susciter un tel manque de mesure? Ma foi, c’est à se demander ce que le New York Magazine a tant à reprocher aux porcs!
Peut-être est-il un peu exagéré de généraliser dans ce cas-ci, mais on ne peut nier que le concert de reproches à l’endroit de Donald J. Trompe est quasi unanime. La presse aux Stazunis n’a eu de cesse depuis l’élection de novembre 2016 d’attaquer le président et – il faut bien l’admettre – lui-même n’a rien fait pour redorer son image.
Tout de même, il y a des limites à ne pas franchir.
Le 2 avril dernier, la revue New York Magazine a présenté en page couverture une photo du locataire de la Maison-Blanche, laquelle a été truquée de manière à affubler le principal intéressé d’un groin de porc. Lui, le grand ami de l’État d’Israël! Une honte, vous dis-je!
Cette fois, les médias sont vraiment allés trop loin. Il y a un minimum de respect à manifester en toute circonstance, un devoir de réserve en quelque sorte, et certaines balises ne devraient jamais être franchies. Il faut à tout prix que le discours journalistique aux Stazunis revienne à des prises de position plus pondérées.
Et puis, qu’est-ce qui a bien pu susciter un tel manque de mesure? Ma foi, c’est à se demander ce que le New York Magazine a tant à reprocher aux porcs!
lundi 2 avril 2018
Massacre du vendredi saint
L'article ici |
Évidemment, ce n’était pas un jour saint pour les victimes; en fait, elles ne pratiquaient pas cette religion-là. De toute façon, n’en déplaise au pape qui n’en a que pour la Syrie en ce moment, ça ne les aurait pas aidées. Au final, les Palestiniens qui ont participé à la Grande Marche du Retour n’en sont – justement – pas tous revenus.
L’événement était mené de manière pacifique afin de commémorer le fait que les deux tiers des habitants de la bande de Gaza sont à l’origine des réfugiés, injustement chassés de leurs terres par l’occupant israélien. La Grande Marche était en fait une protestation contre les exactions commises par l’État hébreu tout au long de son histoire, exactions commises au total mépris des lois internationales, des protestations de l’ONU et de la plus élémentaire morale.
L’armée israélienne avait déployé, vendredi dernier, des troupes le long de la frontière clôturée avec, visiblement, l’ordre de tirer dans le tas à balles réelles, ce que les braves soldats éthiques de Tsahal ont fait sans sourciller. En effet, la propagande a révélé que certains manifestants menaçaient d’endommager la clôture marquant la frontière, alors, évidemment, on comprend que cette répréhensible intention ne méritait pas moins que la peine de mort.
Bref, l’armée a ainsi assassiné, un peu partout le long de la frontière, une quinzaine de personnes, en plus d’en blesser 1500, dont 20 étaient dans un état critique. La plupart des victimes ont été atteintes par des balles, mais certaines sont été tuées par des éclats d’obus. Oui, on n’allait pas priver les artilleurs, quand même.
Depuis le temps qu’on affirme haut et fort, avec le trémolo dans la voix, qu’Israël a le droit de se défendre, il faudrait tout de même expliquer comment il se fait que ce soit toujours lui qui attaque.
dimanche 1 avril 2018
Poisson de Pâques
Aujourd'hui, premier avril, jour des tours pendables et des moqueries, est également la fête la plus religieuse du calendrier chrétien, celle de Pâques. En effet, elle marque la résurrection du petit Jésus devenu grand, celui qui marchait dans les cothurnes de son papa.
En tant que fête religieuse, elle ne pouvait être mieux associée qu'à la fête des attrape-nigauds.
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