samedi 27 juillet 2019

On cogne à Hong Kong




On ne peut manquer de constater avec quel empressement nos médias de masse montent en épingle la répression des manifestations qui, en ce moment, ont lieu à Hong Kong. Évidemment, ladite répression est menée par le gouvernement chinois qui a repris le contrôle de l'enclave des mains des Britanniques et qui l'a constituée en une sorte de «territoire spécial». Bref, Hong Kong a été et reste une colonie, un peu comme ce qui s'est passé avec le Québec.

Or voici que, chaque fois que la police y emploie des lacrymogènes afin de disperser la foule, nos salles de rédaction ont leurs vapeurs et feignent l’outrage devant un tel manquement envers les droits humains. Ne nous y trompons pas; il s’agit des mêmes journaleux à deux sous qui, lors du printemps érable, haussaient les épaules d’indifférence devant les étudiants estropiés par notre bonne force de police.

Je trouve hypocrite ce recours outrancier au légendaire «deux poids, deux mesures» de nos leaders d’opinion.

En terminant, je voudrais présenter des excuses, car je n’ai pu trouver de photo de la répression présente à Hong Kong, aussi ai-je dû en prendre une datant de 2012, ici au Québec, alors que, selon nos médias, tout allait pour le mieux puisque les violences des manifestants étaient adéquatement contenues par nos héros en kaki de combat.


vendredi 26 juillet 2019

Trump la mort


jeudi 25 juillet 2019

Montréal vue du sol


mercredi 24 juillet 2019

Montréal vue du sol




lundi 22 juillet 2019

Chacun son tour


Rien de plus facile




Sour Baher est une région proche de Jérusalem. Des Palestiniens habitaient l’endroit et avaient même commencé à construire une nouvelle maison de deux étages. Croyez-le ou non, mais il y a une crise du logement présentement en Israël, surtout – semble-t-il – pour les Palestiniens.

Bref, le gouvernement n’a pas apprécié. Première étape: déclarer ces habitations illégales. Rien de plus facile pour quiconque détient les leviers du pouvoir. Deuxième étape: chasser les quelque 350 occupants des immeubles que l’on désire supprimer. Rien de plus facile pour quiconque commande l’armée la mieux équipée du Proche-Orient. Troisième étape: tenir les manifestants et les journalistes à l’écart. Rien de plus facile pour quiconque contrôle un État policier. Quatrième étape: raser les édifices à l’aide d’une pelle mécanique et de bulldozers. Rien de plus facile à trouver quand de bons entrepreneurs contribuent si généreusement à toutes les caisses électorales, même les plus occultes.

Évidemment, certains des occupants se sont montrés peu coopératifs, l’un d’eux ayant même manifesté son opposition à l’éviction en criant: «Je veux mourir ici!» Rien de plus facile quand on est Palestinien en Israël.


dimanche 21 juillet 2019

Montréal vue du sol