samedi 23 février 2019
vendredi 22 février 2019
jeudi 21 février 2019
Grève à la mer
Encore une fois, comme à chaque année de mémoire d’éléphant, la ville de Montréal estime que le budget qu’elle a prévu pour le déneigement sera insuffisant.
C’est une tradition qui remonte à 1643, dans ce bled, que d’être incapable de prévoir un montant équivalent à celui de l’année précédente pour les opérations de déneigement. Personnellement, je crois que les victimes de crétinisme que l’on porte au pouvoir au moment des élections manquent d’iode. Il faudrait leur payer des vacances longues et salutaires à la mer.
On leur enverra leur billet de retour par courrier. Et puis, s'il y a une grève des postes, il n'y a aucun problème: on peut patienter...
mercredi 20 février 2019
À bas l’antisémitisme!
M. Francis Kalifat, président du Conseil représentatif des institutions juives de France |
Il y a peu, un grand intellectuel de France, que la planète lui envie, Alain Finkielkraut* a été pris à partie par des gilets jaunes. L’incident a été monté en épingle afin de mettre en évidence l’antisémitisme de bas étage des manifestants.
Or Finkie n’a pas été insulté pour ses appartenances raciales, mais bien pour ses prises de position politiques. En effet, on l’a traité de «sale sioniste» – et j'admets que c'est injuste, Finkie doit sûrement se laver chaque jour, les mains surtout –, le sionisme étant une idéologie politique au même titre que le conservatisme radical ou l'impérialisme, deux exemples pris au hasard...
Tout de suite, et dans le but de discréditer le mouvement populaire, les élites, menacées dans leur confort douillet de maîtres du pays, sont montées au créneau afin de condamner la chose en établissant bien entendu l'adéquation entre antisionisme et antisémitisme. Oui, c’est dans l’intérêt des possédants d’effacer toute distinction entre les deux afin de se bâtir du capital politique.
Et je les encourage à poursuivre dans cette voie. Qu’ils en profitent tant que ça dure; ça marche de moins en moins, de nos jours.
* Doit-on prononcer le nom de M. Finkielkraut à la française («Faim-qui-elle-crôte») ou à l’allemande («Finne-kille-cra-ôte»)? Dans le doute, nous le nommerons «Finkie», ce sera plus court.
mardi 19 février 2019
lundi 18 février 2019
Pas peu pantois pantoute
Dernièrement, au cours de l’assommant débat au sujet de son mur, le président des Stazunis, M. Donald Trompe, a encore une fois monté en épingle la menace représentée par les familles d’Amérique centrale tentant d’atteindre le territoire yankee.
Cette histoire de mur n’existe, en fait, que parce que le discours de la droite stazunienne trouve trop laxistes les lois régissant l’immigration et, en particulier, celles qui couvrent la question de l’immigration illégale. Ainsi, actuellement, des gens qui franchissent illégalement la frontière, s’ils n’ont pas de casier judiciaire, sont bien souvent relâchés, aux Stazunis, avec promesse de comparaître lors de leur enquête, une procédure que le président Trompe trouve totalement inacceptable, car elle présente un sérieux risque à la sécurité de son pays, estime-t-il.
Dans un autre contexte, qui n’est pas sans rapport avec ce qui précède, le même président Trompe en a sorti une bien bonne. Comme on sait, les djihadistes appuyés par Washington sont sur le point d’être finalement battus en Syrie. De leur nombre, les chefs sont en train d’être évacués par hélicoptère avec leur trésor de guerre; quant aux troufions, ils se dépatouillent comme ils peuvent. Parmi ces derniers, il y en a plusieurs qui ont été capturés par les forces yankees et qui sont des ressortissants européens.
Pas plus tard que samedi, le président Trompe a intimé, par gazouillis interposé, l’ordre à ses «alliés» français, allemands et britanniques d’assumer la responsabilité de leurs ressortissants respectifs et de leur faire subir un procès. Sinon, menaçait le président, il ne resterait aux autorités yankees que le recours de libérer ces prisonniers…
Bref, d’une part, les immigrants qui n’ont rien à se reprocher ne doivent en aucun cas être relâchés et les dangereux maniaques religieux, faute d’un procès chez eux, devront être remis en liberté.
Il n’y a pas à dire, la cohérence dans le discours impérial – tout autant qu’impérieux – laisse totalement pantois.
dimanche 17 février 2019
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