vendredi 3 mars 2017

Duplicité francophone



Une résidente de Rosemère, Mme Adrienne Charles, a inscrit ses deux fils à l'école McCaig Elementary School qui relève de la commission scolaire anglophone Sir-Wilfrid-Laurier, la troisième en importance au Québec. Or ses enfants souffrent de racisme à cette école. En effet, ils s'y font régulièrement traiter de «nigger», sans compter des comportements d'exclusion. Mme Charles a dû constater que la commission scolaire était, semble-t-il, totalement incapable de faire cesser ces paroles et gestes inacceptables de la part de jeunes élèves, malgré des interventions en ce sens.

Notons au passage que la proportion d'anglophones à Rosemère est le double de la moyenne québécoise et que, comme c'est accepté par tout le monde – tout au moins au CAnada –, ce sont uniquement les francophones qui affichent des comportements racistes.

Que doit-on en conclure? Eh bien que ces derniers sont en train d'envahir le milieu scolaire anglophone et qu'ils se sont, pour ce faire, totalement assimilés à la langue anglaise.

Ces francophones ne reculent vraiment devant rien!

jeudi 2 mars 2017

Saint sacramant!


Il y a une semaine environ, le Centre hospitalier de Québec avait décidé de retirer le crucifix du hall d'entrée de l'hôpital Saint-Sacrement. Jusque là, rien à redire. On a trop vu ces représentations à l'effigie d'un moribond épinglé en trois points sur son pieu expiatoire. Cela était à la fois morbide, de mauvais goût et représentatif de croyances ne reposant sur aucune preuve historique.

Levée de boucliers dans la Capitale nationale où les gens ont déserté les églises depuis belle lurette! En effet, cette cohorte de non-pratiquants a décidé qu'il fallait, au nom de la tradition, maintenir ce symbole repoussant. L'opposition fut telle que le CHU n'eut d'autre recours que de réinstaller l'objet si peu décoratif.

La tradition? Oui, une tradition de soumission, de culpabilisation et de résignation. Bref, une tradition qui a fait des Québécois les timorés qu'ils sont et qui – la preuve en est ainsi faite avec cette histoire – ne veulent surtout pas s'affranchir de ce rôle dans lequel ils parviennent à trouver le réconfort de l'indifférence à leur propre état.

Et puis, par quoi remplacer le gibet christique? Au Québec, il y aurait bien quelque chose de vaguement cruciforme pouvant prendre sa place avec honneur et fierté. Mais alors, cela risquerait de soulever encore plus de protestations, de rejet et de détestation dans ce pays si ouvert qu'est le CAnada…



mercredi 1 mars 2017

Meilleurs souhaits*



Tous nos vœux de prompte guérison accompagnent le maire de Morial, nul autre que M. Denis «de poule» Coderre. En effet, c'est avec une infinie tristesse que l'on a appris que le premier officier municipal de la métropole était souffrant au point de devoir s'absenter pendant une durée qui n'a pas été précisée.

Il appert que le maire souffre d'une infection urinaire et d'une prostatite aigüe. La nouvelle a pris la communauté municipale par surprise. En effet, on ne s'attendait pas à ce que ce soit cette partie de l'anatomie qui fût atteinte en premier. Personnellement, j'avais craint quelque problème neurologique. Fort heureusement, il n'en est rien et, quoique grave, l'affection ayant frappé le maire pourra être soignée sans la moindre séquelle.

Mais nos vœux ne concernent pas seulement un prompt rétablissement. En fait, nous lui souhaitons également que, durant son absence, les choses ne s'améliorent pas à Morial; sinon, cela aurait un effet des plus délétères sur sa crédibilité. Fort heureusement, la prescience de M. Coderre ayant fait qu'il s'est surtout entouré de nullités assure qu'il y a peu de chances pour que l'état actuel de la ville s'améliore en son absence.

En sa présence non plus, d'ailleurs.


* Ce calque de l'anglais est certes fautif dans la langue de Molière, mais, compte tenu de la personne à laquelle il s'adresse, je pense qu'il sera plus facile à comprendre ainsi.

mardi 28 février 2017

lundi 27 février 2017