samedi 12 août 2023

Chou blanc pour le requin


 

vendredi 11 août 2023

Gêne aise


 

jeudi 10 août 2023

Cessons, fils




Il n'y a pas à dire, lorsqu’un politicien tombe en défaveur aux yeux des gens, presque tout ce qu'il fait risque de se retourner contre lui.


Songez un instant à l'époque où le père du fils de Pierre Elliott Trudeau pouvait abreuver le CAnada et le Québec avec son arrogance légendaire, et ce, avec la bienveillante reconnaissance de son bon peuple. Puis, un jour, il finit lui aussi par tomber en défaveur, à tel point que même les humoristes ont monté en épingle ses travers.


Aujourd'hui, c'est son fils qui, quoi qu'il fasse, se retrouve critiqué de toutes parts lorsqu'il fait la moindre des choses. Pourtant, en faire le moins possible, c'était bien ce pour quoi on l'admirait à une autre époque. Ainsi, lorsqu'il s'est pointé au film Barbie, il eut soin d'y aller avec son fils, de manière à ne pas donner l'impression qu'il s'y était fait traîner par sa fille. 


Comme il a essuyé les reproches de certains, il a pensé retourner au cinéma, avec sa fille cette fois, pour assister à une projection du film Oppenheimer, sur l'inventeur de la première bombe atomique. Selon lui, le but de cette initiative était de «rééquilibrer les choses».


Rééquilibrer quoi et comment? Décidément, il n'y a rien à comprendre.



mercredi 9 août 2023

Barbie barbe

 


Qu'est-ce qu'il est fort, le salaud!

 



Ce n'est pas pour me vanter, mais, l'autre jour, j'avais frappé dans le mille. (La modestie m'interdit ici d'ajouter «encore une fois».)


Cela n'a pas pris goût de tinette que, déjà, on a commencé, en Occident, à dénoncer le régime militaire qui a récemment pris le pouvoir au Niger de «terroriste».


C'est facile à comprendre, quiconque tient tête aux Stazunis est un terroriste. Bien évidemment, puisque cela fait peur aux profiteurs, concussionnaires et impérialistes yankees.







mardi 8 août 2023

Il y a 35 ans

 


lundi 7 août 2023

L'uranium enrichit




Peut-être l'avez-vous remarqué vous aussi. Chaque fois qu'il est question du Niger dans l'actualité, ces jours-ci, je dresse l'oreille. Oui, car, d'ordinaire, lorsqu'un putsch renverse le pouvoir reconnu dans un pays africain pauvre, la chose passe généralement inaperçue; ou est rapidement ignorée. Mais pas dans le cas du Niger qui est une ancienne colonie de la France.


Il faut dire que les choses changent, en Afrique subsaharienne. De plus en plus, les anciennes colonies cherchent à s'émanciper de la vieille métropole. Dans le cas du Niger, dès leur arrivée au pouvoir, les militaires ont interrompu les exportations d'uranium et d'or en direction de la France en mettant en garde que toute intervention serait farouchement combattue.


Par ailleurs, le nouveau pouvoir à Niamey a déclaré vouloir établir des liens plus étroits avec la Russie et la Chine, ce qui n'est pas du tout au goût des Stazunis et des pays d'Europe occidentale. Bref, si on en entend parler, c'est parce qu'il vient de s'ouvrir un nouveau front de la guerre froide 2.0.


En attendant, la France veut recouvrir ses ambitions postcoloniales de la feuille de vigne de la démocratie, de la liberté et de la protection de la population (surtout celle de nationalité française). Quant aux Nigériens qui cherchent à s'affranchir une bonne fois pour toutes du carcan impérial tricolore, ce sont bien entendu des tyrans et, bientôt, ce seront des terroristes.


Vous comprenez, les pays pauvres n'ont de valeur que lorsqu'ils le restent.

dimanche 6 août 2023

Pros et fans

 



Ah! c'est très bien, cette résolution! Le seul problème consiste à savoir ce qu'est une profanation. 


Déjà, à mon humble avis, la notion de «livre saint» demeure un peu floue. En effet, il appert que cette distinction demeure incroyablement subjective. Car, enfin, sur quelle base repose l'attribution de sainteté d'un livre? 


Prenons par exemple le Nouveau Testament, quand on sait à quel point les débats ont été enflammés quant à savoir quels documents devaient en faire partie, force est de se rendre compte que, au fond, les évangiles apocryphes auraient aussi bien pu faire partie du canon. Au final, ce n'est qu'un rapport de force ecclésiastique qui a attribué, plus ou moins arbitrairement, la qualité de sainteté à certains feuillets et non à d'autres.


Et puis, j'y reviens, qu'est-ce qu'une profanation? Certes, brûler un livre peut paraître comme irrespectueux, mais lors des sacrifices consentis aux dieux, dans le cadre des religions anciennes, le fait de poser une carcasse d'animal sur un bûcher était considéré comme une forme de piété. Songez un peu à ce qui est arrivé à Ulysse, lorsqu'il a refusé de sacrifier aux dieux. Donc, tout ne dépend pas seulement du geste, mais également de l'intention.


Par exemple, si je viens à manquer de journal pour la cage du canari, et afin de préserver la santé de l'animal, le fait d'étaler des pages de l'Évangile serait-ce une profanation? Il s'agit simplement de prendre soin d'une créature du bon dieu.


Ou, s'il s'agit de rendre grâce avant le repas en toute sérénité, est-ce une profanation que de coincer une partie des Védas sous la patte de la table? Ou d'emballer une toupie de Hanoucca dans des pages de la Tanakh?


Par contre, se servir du Coran comme livre de chevet afin de profiter de cette lecture pour trouver plus rapidement le sommeil, ça, c'est une profanation.