(Ha! Ha! Ha! Quel bon gag!)
samedi 16 janvier 2021
vendredi 15 janvier 2021
Ça va mal aux Stazunis!
Dorma Filtration, une entreprise québécoise, a développé un masque efficace à 99% contre les virus et autres agents d’infection; en plus, l’appareil est stérilisable et réutilisable. Bref, le N99 est meilleur sur tous les plans que le masque recommandé jusqu’à maintenant, le N95.
Mais le masque de Dorma n’était pas utilisé, car un règlement stipule que toute certification pour ce genre de matériel doit être délivrée par l’Institut national de la santé des Stazunis (NIH). Sans cette certification, les instances de la santé québécoises n’avaient pas le droit de se servir du N99. C’est un des privilèges d’être une sous-province de l’empire.
Mais voici que quelqu’un à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a vu ses couilles pousser au point où il ou elle a décidé d’approuver unilatéralement l’utilisation du nouveau masque, lequel sera distribué prochainement au bénéfice des travailleurs de la santé.
Alors si les régions commencent à faire fi de l’impérialisme yankee, est-il besoin de souligner à quel point les choses vont mal pour les Stazunis? Je suis sûr que quelqu’un, quelque part, sera triste, le jour où ils disparaîtront.
Une personne de la CNESST, peut-être.
jeudi 14 janvier 2021
Sacrés bleus
La habitués de ce blogue le savent mieux que moi: il n’entre pas dans nos habitudes de disserter sur le sport. Mais cette fois, le gag est trop bon pour passer la chose sous silence.
Commençons par la banalité archiconnue, à savoir que l’équipe de soccer locale, l’Impact – surnommée «le bleu et noir» –, n’est pas à la hauteur depuis son arrivée dans la MLS (Majeure Ligue Soccer), l’équivalent d’une 2e division européenne. Bref, ça sentait la coupe, mais dans le sens de coupe de cheveux, dans le sens de boule à zéro.
Exit donc, l’Impact et bienvenue à sa nouvelle mouture. La formation sera désormais connue sous le nom de – tenez-vous bien – «Club de foot Montréal». Il n’y a pas à dire, ça en jette. Rien qu’avec le nom, on sent qu’on va générer tout un élan de passion envers ce sport. Et – retenez-vous bien – en plus, on annonce que le nouveau nom du club est «le résulttat de deux ans de travail».
Devons-nous comprendre qu’un type s’est raclé la soupière pendant deux ans et que ce qu’il a trouvé de mieux est une évidence qui ne ferait même pas un mauvais slogan? J’aimerais bien savoir combien ça l’a payé.
En passant, ce génie du marketing, ne le nommez pas entraîneur, sinon il faudra encore changer de nom l’an prochain.
Papes pleins d’pep
On pourrait dire aussi «Vatican vacciné». Deux papes sont maintenant immunisés contre la Covid-19; c’est tout au moins ce qu’affirme le directeur des relations avec la presse du saint-siège. Désormais traités grâce aux soins de la science moderne, ils n’auront plus besoin de s’en remettre à la longanimité divine.
Compte tenu de leurs antécédents, c’est plus sûr.
mercredi 13 janvier 2021
Superstitions superflues
C’est émouvant de voir tous ces gens qui, au nom de la tolérance, font le jeu des institutions religieuses, lesquelles ont toujours été les plus intolérantes qui soient.
Oui, je sais ce que vous allez me dire: «Et les nazis, alors?»
Sans vouloir faire leur apologie en aucune façon – ce n'est pas du tout le genre de la maison –, il faut bien admettre que, eux, au moins, attendaient que les gens soient morts avant de les brûler.
mardi 12 janvier 2021
Toponymie
Les origines des noms de lieux sont multiples. Par exemple, ceux-ci peuvent être inspirés du patronyme d’une personne qui leur est étroitement associée. Ou encore, il peut simplement s’agir d’une appellation choisie en fonction d’un attribut local, ce qui est assez fréquent dans le cas des noms traditionnels, voire autochtones. La date du calendrier et du saint auquel elle se rapporte peut être utilisée pour baptiser un village, un fleuve, une rue ou tout autre endroit. De même, un événement marquant laisse parfois une trace dans le paysage.
Bref, les origines des toponymes sont très variées. Lorsqu’on les étudie, on se rend compte à quel point les noms de lieux semblent également inspirés de l’actualité; ou à tout le moins nous y renvoient-ils.
Par exemple, quiconque suit scrupuleusement le domaine politique appréciera grandement le site de villégiature Mare-du-Sault, dans la réserve faunique des Laurentides. D’une certaine manière, n’est-ce pas, nous en sommes tous là.
D’autre part, les gens – et en particulier les Montréalais – ne passeront pas à Chambly sans aller admirer la rue Barré, provisoirement accessible, mais dont le nom ne pourrait manquer de leur rappeler tout le charme de la grande cité.
Enfin, pour les plus pessimistes d’entre nous, je suggère toujours un petit détour par Saint-Cyprien-de-Napierville où un chemin rural porte en son nom tout l’esprit de notre temps: le rang Cyr.
lundi 11 janvier 2021
Exceptionnelle règle
Je ne sais si vous en avez entendu parler, mais, la semaine dernière, il s’est passé quelque chose d’inusité aux Stazunis. L’extrême droite, qui s’était littéralement emparée du Parti républicain avec l’arrivée au pouvoir de Donald Trompe, s’est lancée à l’assaut de la législature yankee au moment de la confirmation du résultat des élections présidentielles.
Dans n’importe quel autre pays, on aurait parlé d’une révolte doublée d’une tentative de coup d’État. Mais comme il s’agissait des Stazunis, on a simplement parlé d’une manifestation ayant mal tourné. Effectivement, cinq personnes sont mortes, dont un agent de sécurité tué à coups d’extincteur, et ce, sans compter les bombes artisanales et les armes à feu, qui l’étaient nettement moins, saisies sur les lieux.
L’image la plus frappante retenue à juste titre par les médias fut cet insurgé portant un drapeau confédéré de la guerre de Sécession dans l’enceinte du Capitole yankee. Un exploit que Robert Edward Lee, le général en chef des armées sudistes, aurait bien rêvé d’accomplir.
Ce type au drapeau il faudra lui élever une statue à lui aussi, dans ce beau grand pays si respectueux de la liberté, de la justice, de la démocratie, du droit et de la personne.
Et c’est sans doute de là que vient l’expression «exceptionnalisme stazunien»: les Yankees veulent imposer ces valeurs-là à tout le monde, excepté à eux-mêmes.
dimanche 10 janvier 2021
Pas de cons sur les balcons
Je comprends tout à fait que certaines personnes – près d’un tiers de la population, quand même – soient outrées de cette abracadabrante histoire de couvre-feu sanitaire. Imaginez une seconde: même le père du fils de Pierre Elliott Trudeau, lorsqu’il a déclaré la Loi des mesures de guerre en 1970, n’était pas allé jusqu’à imposer un couvre-feu. C’est tout dire.
Je comprends aussi que nombre de ces personnes soient enclines à manifester leur mécontentement. Mais elles s’y sont prises de manière fort malhabile. En effet, se réunir dans un lieu public afin de protester contre cet abus de pouvoir de la part d’un État incapable de gérer convenablement la crise constitue la pire approche. Bien évidemment que les flics vont réprimer de petits groupes isolés, qui dans le Vieux-Port de Québec, qui sur le Plateau Mont-Royal de Montréal ou ailleurs. Tout cela ne sert à rien, sinon à remplir les coffres municipaux à coups d’amendes. Bref, c’est un truc à la con.
La solution pour contrarier les autorités est toute simple. Si on interdit aux gens de circuler à l’extérieur, qu’ils ne circulent pas. Il suffit de reprendre les casseroles et, debout sur son balcon, de protester bruyamment de 20h00 jusqu’à 21h00, par exemple. Si vous ne circulez pas, on ne peut vous mettre à l’amende et cela contrariera grandement M. Ratapo en l’associant à son semblable: le gouvernement libéral de John James Charest.
En plus, si vous cessez le tapage avant 23h00, on ne pourra rien vous reprocher.