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Avec la victoire du Parti québécois (PQ) lors de l'élection partielle dans Jean-Talon, l'échiquier politique du Québec a été secoué. Une petite secousse, mais une secousse tout de même. D'une part, c'est une circonscription que le PQ n'avait jamais été capable de conquérir. De l'autre, cette victoire aux dépens de la Coalition avenir Québec (ma CAQ) et de Québec solidaire (QueS), respectivement des nationalistes mous et des fédéralistes jésuitiques, a remis en question le discours selon lequel le PQ était désormais une valeur nulle au Québec.
Il ne faut pas s'étonner dès lors si les rangs se sont resserrés face à lui, comme les chariots de colons prévaricateurs devant la résistance des autochtones. Les discours et interventions de dénigrement ont commencé à se succéder, en particulier dans les médias.
Comme pour exacerber la réaction – dans tous les sens du mot –, le PQ n'a pas hésité à publier une énième mouture de son budget de l'an Un. Depuis Jacques Parizeau, cet exercice a toujours permis aux adversaires de mettre en pièces le document, en particulier de la part de ceux qui sont au pouvoir et qui, année après année, sont incapables de gérer convenablement leur propre budget.
Vous savez, il y a de ces donneurs de leçons qu'il ne faut pas toujours écouter. Mais parfois, peut-être…