jeudi 28 mai 2020

Bal Capone



On se souviendra que M. Tony Accurso avait été soupçonné d’avoir trempé, de près ou de loin, dans le dossier de corruption à la Ville de Laval. D’abord, y a-t-il bien eu une histoire de corruption à Laval? Certaines personnes pensent que ce fut le cas, mais tout le monde peut se tromper. Ensuite, M. Accurso a-t-il été impliqué dans cette affaire? Le doute est désormais permis.

En effet, on apprend que, dans le cas du procès en appel de la condamnation du principal intéressé, un policier enquêteur a livré un «témoignage émotif», tout autant que bouleversant, dénonçant le manque de «fair-play» au cours de l’enquête qui a mené à la condamnation de M. Accurso, en 2018.

Déjà, qu’un enquêteur livre un témoignage émotif, on sent que ses mobiles ne peuvent que relever de la plus grande sincérité. De plus, ce manque de «fair-play» dénote une grave injustice de la part des forces de l’ordre, quand on sait à quel point M. Accurso a toujours agi dans le plus grand respect des usages et de la légalité.

Nul doute que ce témoignage aidera au rétablissement des faits et à un verdict permettant enfin à la vérité et à la justice de triompher dans ce dossier. Il restera ensuite à récompenser l’enquêteur Roberto Capone pour son témoignage courageux. 

Escomptons que la divine providence y verra.


mercredi 27 mai 2020

Joe bidon



mardi 26 mai 2020

Pénombre de nombres


La crise des fossiles



En 1962, la planète était aux abois. Les Stazunis avaient découvert la présence de missiles à Cuba et avaient durci leur blocus à l’encontre cette île-nation. Leurs navires de guerre entendaient intercepter les bateaux soviétiques à destination de La Havane, menaçant de créer un casus belli qui eût peut-être entraîné le monde dans l’holocauste nucléaire.

Finalement – patatras! –, la diplomatie reprit ses droits. Les Yankees s’engagèrent à ne plus envahir Cuba et les Russes remballèrent leur arsenal. Bref, la «crise des missiles» qui devait mettre un terme à l’humanité se solda par un statu quo de timorés.

En 2020, en pleine crise du coronavirus, les Stazunis, donnant par là même toute la mesure de leur humanité, décident de resserrer davantage le blocus dont ils affligent le Venezuela; et ce, sans compter les attaques terroristes en sous-main. Malgré que le pays latino-américain est un important producteur de pétrole, il manque de carburants raffinés. Qu’à cela ne tienne, décide l’Iran; elle envoie cinq pétroliers en porter au Venezuela, soit une réserve pouvant durer 50 jours.

Washington frappe du poing sur la table internationale et menace d’intercepter militairement la flottille. L’occasion est trop belle d’infliger un camouflet à deux adversaires et de les humilier en les forçant à renoncer à ce projet. 

Résultat, les pétroliers ont commencé à arriver à bon port et les Yankees n’ont rien fait. La crise des énergies fossiles a été un non-événement, sinon pour les moulinets verbaux des Stazunis; lesquelles rodomontades leur auraient épargné le ridicule, s’ils les avaient gardées pour eux.

Comme le reste de ce qu’ils racontent.

lundi 25 mai 2020

dimanche 24 mai 2020

Persé(con)cution