Luv Deluxe | Cinnamon Chasers (2009)
Vidéo de Saman Keshavarz
Via Urlesque
samedi 11 décembre 2010
Entièrement filmé par des chats
Cat Diaries est une publicité de Friskies, le manger pour minous.
Via Neatorama
Lancer des bateaux à la mer
Vous trouverez une éclaboussante collection de vidéos sur le même thème dans La boite verte
Gaga des autres
Black Eyed Peas. Photo: Craig ONeal, via Wikimédia
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J’essaie seulement de comprendre comment une culture comme la nôtre peut-elle survivre à la mondialisation de la musique et, pis encore, à la concurrence anglo-saxonne et à ses moyens de production et de diffusion énormes? Comment en fin de compte faire en sorte que les jeunes Québécois de 2010 ne soient pas uniquement gagas de la musique des autres, mais aussi de celle qui se fait ici?
Gaga des autres
Nathalie Petrowski, La Presse, 11 décembre 2010
George Orwell avait tort
Le Cri (Skrik), Edvard Munch, 1893
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Ce n’est pas Big Brother qui, depuis 1984, exerce une surveillance despotique sur la société. Mais bien des millions de Little Brothers qui, armés de millions de caméras et de téléphones portables, font comparaître sur YouTube des millions d’humbles mortels.
[...]
Ce sont des choses qui, jadis, appartenaient à la science-fiction. Mais on en est bel et bien là?: le réseau informatique mondial, sans lequel rien ne peut plus fonctionner, semble dorénavant à la merci des casseurs de vitrines de McDo!
Les Anonymes
Mario Roy, La Presse, 11 décembre 2010
Libération abrite WikiLeaks
«Libération» abrite WikiLeaks
Libération, 10 décembre 2010
DERNIÈRE HEURE
vendredi 10 décembre 2010
Vie des Arts
Reportage d’Agnès Gaudet sur Rue Frontenac.
Tout le contenu depuis 1956 numérisé sur Érudit.com.
jeudi 9 décembre 2010
Bon, tout le monde est prêt?
Les Beatles, quelques instants avant la célèbre photo d’Abbey Road.
Via Kottke
Pour emporter
Non, ils n’ont pas grossi les portions. C’est juste une publicité néo-zélandaise pour vanter la bourrativité des petits-déjeuners McMuffin.
Via Copyranter
Contractée et contracteurs
La très crispée présidente du Conseil du trésor, Mme Michèle Courchesne, s’est voulue rassurante lors d’une conférence de presse.
Dans le sillage du plaidoyer de culpabilité pour fraude fiscale enregistré par deux sociétés d’entrepreneurs en construction, Louisbourg et Simard-Beaudry, elle a indiqué que les travaux devant être entrepris par ces deux compagnies ne seront pas retardés.
Personnellement, je n’étais pas inquiet.
Ce qui m’a dérangé, par contre, a été d’apprendre que ces deux sociétés appartenaient à un certain Tony Accurso, bien connu au Québec tant dans le milieu de la construction que dans celui de la politique. Tellement connu, en fait, que bien qu’ayant été à la tête de ces deux entreprises lorsque les fraudes ont été commises, le nom de M. Accurso n’est même pas apparu sur l’acte d’accusation.
Apparemment, la fraude s’est commise toute seule, sans que personne en soit responsable.
Ça, c’est inquiétant.
mercredi 8 décembre 2010
Ce que les gens peuvent faire pour une Hublot
Cette publicité a été publiée aujourd’hui dans le Financial Times et l’International Herald Tribune. Photo via Clusterflock
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On se souvient que le grand argentier de la Formule 1 s’est fait passer à tabac à la fin du mois dernier par des malfaiteurs qui l’ont détroussé, lui et sa conjointe, de leurs précieux biens. Parmi les objets volés par les brigands, la montre Hublot de 400.000$ appartenant à l’octogénaire milliardaire. Quelques jours plus tard, Ecclestone a envoyé une photo de son visage tuméfié à Jean-Claude Biver, patron de la marque horlogère, accompagné du commentaire suivant: «See what people will do for a Hublot» (Voyez ce que les gens peuvent faire pour une Hublot).
Le visage tuméfié de Bernie Ecclestone
dans une pub de l’horloger Hublot
Pierre-Marc Durivage, monvolant.ca, 7 décembre 2010
Les calendriers érotico-politiques
Miss Octobre: «des réparations comme ça, on a honte de les montrer».
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Une nouvelle mode s’installe en Russie: les calendriers érotico-politiques. Pour dénoncer les problèmes que rencontre leur région (Omsk), des jeunes filles de l’association Forum Omsk ont posé nues, ou presque, pour un calendrier appelé «La Vérité Nue» aux slogans vindicatifs. [...]
«Leur exemple a été contagieux», remarque Pravda.ru. [..., qui ajoute que] «l’utilisation de la beauté féminine comme représentation des différents problèmes politiques et sociaux devient un véritable savoir-faire (chez les activistes)». «Essayez donc de les ignorer maintenant!», conclut, amusé, Lifenews.ru.
Le calendrier «La Vérite Nue» a été tiré à 2.000.exemplaires et se vend au prix de 250.roubles (8.euros).
En Russie, c’est la mode des calendriers érotico-politiques
Slate.fr, 8 décembre 2010
Tout est clair, maintenant
La carte du ciel de Julian Assange, par Astrología Arquetípica
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Hier, quand le fondateur de Wikileaks s’est retrouvé devant le juge, il s’est vu obligé de donner sa date de naissance, un détail qu’il n’avait pas révélé jusqu’à présent semble-t-il. Forts de cette information, les astrologues n’ont fait ni une ni deux et ils ont produit sa carte du ciel. Pour le moment, le débat fait rage parmi les initiés sur la toile. Mais d’ici peu, on devrait enfin savoir quelles sont les conjonctions planétaires qui peuvent ainsi pousser un individu à se mettre à dos le gouvernement américain en entier.
Via BoingBoing
100 000 sites Web tatoués sur le corps
L’humain branché est prêt à tout et surtout n’importe quoi pour avoir une minute de gloire au temps du web 2.0. Un jeune Montréalais de 29.ans en donne aujourd’hui une édifiante preuve en dévoilant à la terre entière son nouveau projet de vie: se faire tatouer l’adresse de 100.000 sites Internet sur le corps.
L’idée, exposée dans un site internet criard créé pour l’occasion, est simple. D’ici l’été 2011, Patrick Vaillancourt — c’est le nom de l’humain en question — invite en effet les petites et grandes entreprises, mais aussi les simples internautes, à lui fournir des adresses de sites internet pour inscription durable sur son épiderme. Les liens vers des pages Facebook ou des comptes Twitter sont également acceptés, le tout «pour un coût minime», précise le jeune homme en mal de visibilité.
La planète Web sur la peau
Fabien Deglise, Le Devoir, 7 décembre 2010
DERNIÈRE HEURE
Il paraît que ça a l’air que John James Charest est une figure de proue du mouvement écologiste. Pas plus tard qu’hier, il a reçu à Cancun le International Climate Change Leadership Award de l’Australie-Méridionale afin de le récompenser de son action tant à l’international que dans son pays (sic).
Malheureusement, ce prix ne vient pas avec une bourse de 75 000 $. Par contre, une portion de la forêt d’Adélaïde, en Australie, sera rebaptisée afin de porter son nom.
Bref, avec John James, on n’est pas sortis du bois.
L’aide étrange erre
On sait que l’épidémie de choléra a fait des ravages en Haïti depuis des semaines. À tel point que cela a été en quelque sorte le «truck de citrouilles sur le dé à coudre de crème en glace». En effet, devant l’ineptie de l’aide étrangère, le mécontentement a suscité des mouvements de foule qui ont dégénéré.
Entre autres prétextes fallacieux employés par les émeutiers, fut cette incroyable histoire voulant que le foyer d’origine du choléra ait été la force de l’ONU provenant du Népal. Évidemment, la chose n’a été prise au sérieux par personne. Heureusement, une nouvelle étude épidémiologique vient de faire la lumière sur toute l’affaire, et sans nul doute permettra de normaliser la situation en amenant un retour au calme.
L’épidémie, a-t-il été établi par une équipe française, est partie du camp des casques bleus… népalais.
Les raisons de la choléra?
mardi 7 décembre 2010
Ça y est, c’est l’hiver
Photo via The Clearly Dope
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Il faudra cinq jours, la sueur de 3000 employés et un budget de 17.millions de dollars pour venir à bout de la tempête qui s’abat depuis hier sur Montréal.
Cinq jours pour déneiger Montréal
Gabriel Béland, La Presse, 7 décembre 2010
Au fond les gaz
(Cliquez sur l’image)
Pour chaque puits, le principe est le même: les ingénieurs creusent les fondements du puits, installent un coffre de béton et commencent un forage vertical de 30.cm de diamètre jusqu’à plus de 1200 mètres de profondeur avant de «couder» le forage qui avance, horizontalement, dans la couche de schiste censée renfermer du gaz. Après avoir fait exploser une charge au fond du puits, les ingénieurs y injectent à très haute pression un mélange d’eau, de sable et de divers produits chimiques facilitant le processus: propulsé à 600.bars (deux fois la puissance d’une lance à incendie Cobra), le liquide écarte les fissures formées par l’explosion que le sable garde ouvertes pour en faire échapper le gaz qui remonte avec la moitié du liquide (le reste étant capturé par la roche). Pour chacune de ses fracturations 7 à 15000.mètres cubes d’eau sont nécessaires, dont seulement la moitié remonte à la surface. Or, c’est justement sur le chemin du retour que les dégâts commencent à se faire sentir.
Attention forages à risques
Sylvain Lapoix, Ophelia Noor et Pierre Ropert
OWNI.fr, 7 décembre 2010
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Grâce aux gaz de schistes extraits de couches de roches profondes, les États-Unis ont reconquis leur indépendance énergétique et exportent désormais leur production: cette nouvelle ressource représente 15% de leur production totale de gaz. En produisant 620.milliards de mètres cubes en 2009, le pays a même dépassé le leader mondial: la Russie.
Les États-Unis, nouvel exportateur de gaz, bouleversent l’échiquier mondial de l’énergie
Sylvain Lapoix, Ophelia Noor et Pierre Ropert, OWNI.fr
7 décembre 2010
Les recteurs sont tombés sur la tête
Tour de l’université de Montréal, œuvre d’Ernest Cormier.
Photo: Stéphane Batigne, via Wikimedia
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[Selon Daniel Zizian, de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec] pour rétablir l’équilibre, les droits de scolarité doivent augmenter de 500$ par année pendant trois ans. Ils passeraient de 2168$ en 2012 à 3680$ en 2014, un bond prodigieux de 70%.
Pas un mot sur les égarements des universités et les dérives immobilières qui ont bien failli tuer l’UQAM.
Selon une étude de la Fédération québécoise des professeurs d’université publiée en octobre 2010, les établissements puisent de plus en plus dans leur budget de fonctionnement et de recherche pour se lancer dans le béton. La preuve: en 10 ans (de 1997 à 2007), la part du budget consacrée aux immobilisations a grimpé de 26% à 45%.
Avant de réclamer des hausses débridées aux étudiants, les universités devraient faire du ménage dans leur cour.
Pas un mot, non plus, sur la concurrence féroce qui dresse les universités les unes contre les autres, sur cette absurde guerre territoriale où l’Université Sherbrooke construit un campus... à.Longueuil.
Les recteurs sont tombés sur la tête
Michèle Ouimet, La Presse, 7 décembre 2010
La parole est d’Argentine
L’Argentine est devenue hier le 104e pays à reconnaître formellement l’État de Palestine comme «libre et indépendant» à l’intérieur des frontières de 1967. Elle succède en cela au Brésil, qui a fait de même peu auparavant; elle précède, selon toute vraisemblance, l’Uruguay, qui a annoncé son intention de reconnaître également la Palestine au courant de 2011.
Au total, la planète compte 193 pays «officiels», en plus de ceux qui aspirent à le devenir.
Un petit conseil à ces derniers : cessez de demander la permission à tout un chacun et faites-le, avant qu’il soit trop tard…
lundi 6 décembre 2010
Si l’Asie vous intéresse
On ne s’y attendait pas, mais un article du prestigieux New York Times du 23 novembre dernier signale que, dans la fameuse affaire de l’échange de tirs d’artillerie entre les deux Corée, il appert finalement que c’est la Corée du Sud qui aurait fait feu en premier.
Évidemment, il s’agissait uniquement de tirs d’entraînement sans obus explosifs, et aucun n’a atterri en territoire nord-coréen – affirme-t-on à Séoul –, mais…
Il me semble que ça ne prend pas la tête à Kim Jong-il pour comprendre que, dans l’état d’extrême tension où se trouve actuellement la péninsule, le mot d’ordre des deux côtés de la ligne de démarcation est : «Tirez d’abord et posez les questions ensuite.»
Si vous faites feu, même à blanc, il risque d’y avoir une réaction immédiate de votre vis-à-vis. De là à parler de pure provocation, il n’y a qu’un pas que peut-être Julian Assange franchira un jour; mais pas moi.
Pas fou!...
dimanche 5 décembre 2010
Divers chiens d’hiver
Et 44 autres, sur Buzzfeed
«Plus je connais les hommes et plus j’aime mon chien.»
Fernand Gravey (1905-1970), comédien belge
Citation hors contexte
Mario Roy, La Presse, 4 décembre 2010
Bon sans dieu
Deuxième fortune au monde, Bill Gates a donné plus de 26 milliards à la charité. Troisième fortune au monde, Warren Buffett s’est engagé à léguer 99% de sa richesse à la charité.
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Good without god est une campagne de l’Illini Secular Student Alliance qui réfute la croyance américaine propagée par les groupes religieux selon laquelle seuls les croyants seraient généreux puisque les athées n’ont aucune considération pour leurs semblables.
Ce qui est complètement faux, bien sûr. Pour ce qui est du montant total des dons provenant des croyants comparé à celui des non-croyants, je n’ai pas de chiffres à vous proposer. Et de toute façon, la comparaison serait injuste. Car si on enlevait du total des croyants tous ceux qui donnent pour réparer leurs péchés ou pour s’acheter une place au paradis, le résultat obtenu serait probablement très différent.
Quant à Gates et Buffett, qu’est-ce qui les motive à se montrer si généreux? Dieu seul le sait.
Via Copyranter
À la poubelle, Recyc-Québec!
Sous prétexte de moderniser l’État, Québec a procédé à la mise à mort d’un des organismes les plus performants et les plus rentables de l’appareil gouvernemental: Recyc-Québec.
Annoncé alors que l’attention médiatique se concentrait ailleurs, l’abolition de cette société d’État est non seulement suspecte, elle est inquiétante.
Dans son communiqué de quelques lignes, le ministre de l’Environnement, Pierre Arcand, précise que ce geste vise à «accroître l’efficacité de l’État et à réduire ses dépenses». L’objectif est louable, mais l’argument, dans ce cas-ci, apparaît fallacieux.
Recyc-Québec est l’exemple même d’une société efficace gérée avec parcimonie. Grâce à cette bonne gestion ainsi qu’à la consigne, on retrouve dans ses coffres un surplus accumulé de 42.millions de dollars et un excédent budgétaire de 500.000.$.
À la poubelle, Recyc-Québec!
François Cardinal, La Presse, 4 décembre 2010