Ah ben tabarnak!
Oui, oui, amis français, vous avez bien lu: on ne prononce
pas «bernacle».
Je viens de prendre connaissance des unes du magazine The Economist, édition
Amérique latine, traitant respectivement des décès de Margaret Thatcher et de
Hugo Chavez. Les bras m’en tombent!
Lorsqu’on renvoie dos à dos ces deux-là et que l’un laisse
un héritage «pourri» tandis que l’autre est présentée comme une combattante
pour la liberté, je dois dire qu’il s’agit là du proverbial déluge qui fait
déborder le dé à coudre.
Non mais, je trouve qu’il faut – même si on est un suppôt de
l’extrême droite – se garder une petite gêne. Moi, par exemple, quand j’ai
appris que Margaret Thatcher était morte, j’ai tout de suite fait un montage
photo qui n’était pas particulièrement flatteur.
Je l’ai présenté à une amie à qui j’ai demandé si je
devais le mettre sur le blogue. Elle me l’a déconseillé, trouvant que ce n’était
pas de très bon goût.
Est-ce que je l’ai publié? Eh bien non! J’ai quand même une
certaine classe.