samedi 29 août 2015

Ras la table!




C'est avec stupeur et étonnement que l'on a appris dernièrement l'existence d'un groupe d'extrême droite comptant des ex-militaires cAnadiens. Ce groupe, appelé Table rase (sic), enseigne des techniques de combat, tout en déversant sur sa clientèle une propagande fascisante.

En plus de l'apologie de la lutte armée, on y monte en épingle les propos de nombre de sympathisants nazis, dont le belge Léon Degrelle, ainsi que d'Adrien Arcand, un authentique militant fasciste bien de chez nous. Il y a toujours moyen d'en trouver au moins un, quel que soit l'endroit où on se trouve. En effet, s'il y a bien une chose qui n'a pas de patrie, c'est la connerie.

En passant, notons que l'organisme tient ses activités au grand jour, dans un gymnase de la base de Valcartier. Bien sûr, personne, jamais, dans la hiérarchie militaire, n'en a entendu parler, ne serait-ce qu'une seule fois.

Ce n'est pas pour rien que la nouvelle a suscité la surprise au sein de la population. Qui eût cru, en effet, que des militaires bien de chez nous eussent pu nourrir des sentiments autres que ceux de tolérance, d'amitié, de respect de la personne et de fraternité?

vendredi 28 août 2015

Caquetage à la CAQ




Le torchon brûle à la Coalition avenir Québec (CAQ). Ce fut avec une déception sans bornes que l'on a appris le départ de la députée Sylvie Roy du caucus de cette formation politique. Il semblerait que des divergences de vues entre le chef François Legault et la députée démissionnaire aient été à l'origine de la rupture.

Par ailleurs, cette dernière affirme avoir été menacée par M. Legault, lequel aurait dit qu'il «allait lui faire mal». Sans doute de manière purement concomitante, un employé de la CAQ a publié un tweet dans lequel on affirmait que les problèmes de Mme Roy étaient dus à sa consommation d'alcool. Ledit message a d'ailleurs été retiré depuis, après que la principale intéressée eut nié ces propos avec la dernière des énergies. 

Aux dernières nouvelles, il semblerait que les deux parties en cause tentent de calmer le jeu, affirmant n'avoir l'un pour l'autre que des sentiments imbibés de respect.

mercredi 26 août 2015

Fous du Christ


Ça existe encore, vous savez, des gens qui vivent au rythme d’avant la Révolution tranquille. Avec le recul, on constate combien tranquille elle fut. Cependant, il subsiste quelques individus de nos jours qui trouvent qu’elle est allée beaucoup trop loin.
On comprendra un peu mieux la distance qui sépare ces rétrogrades ouailles de la réalité contemporaine quand on souligne le fait qu’elles sont en rupture également avec le Vatican qu’elles trouvent beaucoup trop progressiste, avec ses messes même pas en latin et ses papes même pas nés au XIXe siècle.
Ils prônent le retour à des valeurs traditionnelles, étant plus synchrones avec Les Belles Histoires des pays d’en-haut qu’avec le monde actuel. L’homme au travail, la femme à la maison, les enfants à l’école; et tout ce beau monde qui ferme sa gueule, sauf pour ânonner le chapelet en famille. De toute évidence, il n’y a pas qu’au sein de l’islam qu’on trouve des intégristes pour qui la soumission totale et absolue est la solution à tous les maux. Des fous du Christ, quoi.
Ou alors l’inverse.

mardi 25 août 2015

Éclair terne



La campagne libérale ahane au point où il faut sortir de la naphtaline les has been du temps jadis. À preuve, Ti-Pet a prié ce cher bon gros vieux Paul Martin de venir lui prêter main-forte.

Va-t-on demander le même service à pépère Jean Chrétien?

«Qui voulez-vous?» eût pu dire ce dernier.

«N’importe qui d’autre!» eût rétorqué Père-Pet.


dimanche 23 août 2015

Small change




Justin Trudeau, pis-aller de remplacement à la tête du Parti libéral du CAnada (PLiC), s’est engagé, dans le cadre de la mièvre campagne électorale sévissant présentement, de porter attention aux attentes du Québec. En essence, il aurait promis qu’il y aurait du changement.

Personnellement, j’ai confiance en sa parole. L’expérience passée nous a démontré de manière sûre et évidente que, lorsqu’un Trudeau promet du changement, cela arrive.

Évidemment, ce n’est jamais le changement espéré. C’est plutôt le changement asséné.