samedi 11 mai 2019

Juan Guignol




Profitez de ce que vous voyez encore Juan «Guignol» Guaido, le chef de l’opposition antidémocratique au Venezuela. En effet, il serait possible qu’il ne soit pas longtemps de ce monde. S'il faut en croire un ancien expert des Nations unies, M. Alfred-Maurice de Zayas, les Yankees ont peut-être des projets pour lui.

Selon M. de Zayas, le putsch bâclé par Guignol peut très bien avoir été son chant du cygne et le pouvoir en place pourrait bien le supprimer physiquement dans un avenir rapproché. Non, non; je ne parle pas du gouvernement de Nicolas Maduro. Je parle du Département d’État, à Washington.

Puisque Guignol n’a pas été foutu – à deux reprises – de renverser le légitime gouvernement élu de Caracas par le biais de coups d’éclat appuyés par la Colombie et financés par les Stazunis, il serait devenu indésirable aux yeux des Yankees qui n’apprécient l’incompétence que chez leurs présidents.

Comme il serait difficile de lâcher Guignol pour le remplacer de manière arbitraire au nom de la démocratie et du droit, une autre solution serait envisagée.

En assassinant Guignol, les Yankees pourraient facilement faire porter la faute par le gouvernement vénézuélien. De plus, cela leur laisserait le champ libre pour mettre un autre larbin à la tête de l’opposition, sous-fifre qui serait peut-être plus efficace. Enfin, un bel assassinat politique, d’un opposant prétendument démocratique de surcroît, leur donnerait le prétexte d’une intervention militaire menant au renversement de Nicolas Maduro.

Oui, si j’étais Guignol, je me méfierais du gendarme.


vendredi 10 mai 2019

Mystère vu du sol


Yallahwé




Ce qui m’amuse dans le débat sur la laïcité secouant présentement – encore – le Québec, c’est l’abondance de points de vue. Je sais bien que, à la base, il n’y en a que deux; à savoir ceux qui sont favorables à la laïcité et ceux qui sont contre. Il y a bien toutes les nuances qui laissent plus ou moins de place à la religion dans l’espace public, mais elles appartiennent surtout à l’un ou l’autre pôle.

Là où la diversité est surtout frappante, c’est du côté des religions. Oui, car, en fait, s’il n’y en avait qu’une seule de vraie, unique et incontournable, le débat n’aurait pas lieu. Un seul dieu, manifeste et irréfutable, une seule religion qui lui soit consacrée, et tout serait dit.

Mais ce n’est pas le cas.

Le problème qui mine irrémédiablement la position religieuse dans ce dossier, c’est justement la pléthore de dieux qui nous est servie sur la place publique. En soi, ce ne serait pas un véritable problème s’ils appartenaient à la même religion, mais c’est justement là où le bât blesse: ils sont tous mutuellement exclusifs.

C'est d'ailleurs assez amusant quand on pense que leurs fidèles réclament l'inclusion à cor et à cri...

Si je puis me permettre une suggestion afin de faire avancer la cause des tenants de la religiosité au Québec, ce serait de se mettre d’accord sur un culte unique qui transcenderait toutes les croyances. Parce que, en l’état, cette incertitude en religion laisse une impression plutôt mauvaise. En d’autres termes, ça ne fait pas très sérieux.

Que les croyants, quelle que soit leur foi, ne s’étonnent pas, alors, s’il y a tant de gens qui se lavent les mains de cette cause-là…

jeudi 9 mai 2019

Bel OSBL




On ne peut faire autrement que d’admirer la nature – le mot «qualité» serait ici trompeur – des reportages fournis par le quotidien La Presse. Cette publication fait preuve d’un aplomb impressionnant dans la manipulation de l’opinion.

À preuve, on sait que, dernièrement, un coup d’État a été mis sur pied par l’opposition antidémocratique vénézuélienne; avec l’appui des Stazunis, il va sans dire. 

Pourquoi «antidémocratique»? Parce que, si elle était démocratique, elle attendrait les prochaines élections afin de prendre le pouvoir. Or, elle sait pertinemment que son impopularité auprès du peuple réduit fortement ses chances de remporter une victoire par le biais des urnes.

Bref, l’opposition, avec à sa tête Juan «Guignol» Guaido, a tenté de renverser le gouvernement par le biais du soulèvement de quelques soldats, dans l’espoir d’emporter l’adhésion populaire. Cela, bien entendu, ne s’est pas produit, plusieurs des soldats impliqués ayant même refusé de marcher, comme l’écrasante majorité de la population. L’organisation bâclée de ce putsch l’a condamné à l’échec dès les premières heures.

Aujourd’hui, La Presse publie un article dénonçant à demi-mot la «répression» qui s’abat présentement sur les auteurs de la tentative de coup d’État. Alors je pose la question: si on essaie de renverser par la force le pouvoir fédéral cAnadien, est-ce que le quotidien reprochera au gouvernement de se livrer à une «répression»?

Si vous hésitez à répondre, je vous enjoins à lire les archives du papelard au cours de la Crise d’octobre, en 1970.

On n’y parlait jamais de répression de la part du CAnada, à l’époque de Pierre Elliott.


mercredi 8 mai 2019

John et les deux Mike

John, son copain Mike et son autre copain Mike



On fait beaucoup état, aux Stazunis comme ailleurs, de l’ineptie intellectuelle de l’inapte président Donald J. Trompe. En plus de doutes relativement à ses capacités cognitives, on a eu amples preuves des incroyables limites quant à ses connaissances générales. La chose est source d’inquiétude pour beaucoup, mais c’est faire peu de cas de son entourage.

À la tête de la politique yankee, on retrouve le Secrétaire d’État – le ministre des Affaires étrangères, quoi – Mike Pompeo et le conseiller à la Sécurité nationale John Bolton. Notons au passage que Pompeo est un ex-militaire, un ex-directeur intérimaire de la CIA et un chrétien fondamentaliste, tandis que Bolton est un impérialiste à tous crins; à eux deux, ils façonnent la politique extérieure des Stazunis. 

Le problème, dans leur cas, est qu’ils portent eux aussi les ornières de l’ignorance, convaincus qu’ils sont que tout le monde considère les Yankees comme des libérateurs et que l’interventionnisme militaire, avec toutes les horreurs qu'il traîne dans son sillage, est un facteur d’entente et de prospérité. Ils sont persuadés que, en fin de compte, les armes nucléaires sont des bombes génératrices de paix.

En eux-mêmes, ces mensonges demeurent relativement dangereux. Le problème, c’est lorsque ceux qui les profèrent en viennent à les croire. Ces contre-vérités deviennent génératrices de psychose lorsqu’elles se substituent à la réalité dans la tête de leurs auteurs.

Bref, ces deux-là sont fermement convaincus de pouvoir changer ce qu’ils ne comprennent pas.

Ils peuvent aussi compter sur l’appui de l’autre Mike – Pence, celui-là – l’effacé vice-président des Stazunis. Ce dernier est aussi un faucon en politique extérieure et il est également un fondamentaliste chrétien. Ignorance crasse, agressivité morbide et fanatisme religieux forment toujours un cocktail extrêmement dangereux.

Le deuxième Mike arpente sagement les coulisses en contemplant, l’œil goguenard, les tentatives démocrates pour évincer l’inapte président Trompe. On a l’impression qu’il attend son heure, quitte à ce qu’elle soit notre dernière.

mardi 7 mai 2019

lundi 6 mai 2019

Bill haut




Le premier amendement défend, entre autres, la liberté d’expression, et en particulier la liberté de la presse. Il a été adopté, aux Stazunis, en 1791 dans la foulée de 9 autres amendements à la Constitution avec lesquels il forme la Déclaration des droits (Bill of Rights). Ce texte constitutif est source de fierté pour les Yankees, lesquels s’en gargarisent fréquemment, pourvu qu’il ne s’applique qu’à eux. Lorsque d’autres pays invoquent les mêmes principes, les Yankees leur envoient des bombes sur la gueule.

On sait que, dernièrement, Facebook (autrement dit Mark Zuckerberg) a décidé de faire le ménage dans ses dossiers et a fermé les comptes de plusieurs groupes d’extrême droite au CAnada. Moins connu ici, le réseau en a fait du pareil aux Stazunis où il a mis un terme aux pages de personnalités dont le discours incitait à la haine; tous des gens de droite, comme par hasard.

Faut-il s’étonner que l’inapte (ou est-ce inepte?) président yankee, Donald J. Trompe, se soit immédiatement récrié contre cette mesure unilatérale à la fois brimant la liberté d’expression et foulant aux pieds le premier amendement de la sacro-sainte – et exclusive – Constitution stazunienne? Absolument pas, le principal intéressé étant, on le sait, un hypocrite et un manipulateur invétéré.

Son attitude est d’autant plus pharisienne qu’il a lui-même, à au moins deux reprises, appelé à une censure de la presse dans son propre pays. Bref, fort mal placé pour reprocher la chose à quiconque, il aura été le premier à mettre le Bill sur le billot.





dimanche 5 mai 2019

La grande question libérale



Encouragez la propagande!



«La Presse, 135 ans à vous expliquer comment agir contre votre intérêt.»