Profitez de ce que vous voyez encore Juan «Guignol» Guaido, le chef de l’opposition antidémocratique au Venezuela. En effet, il serait possible qu’il ne soit pas longtemps de ce monde. S'il faut en croire un ancien expert des Nations unies, M. Alfred-Maurice de Zayas, les Yankees ont peut-être des projets pour lui.
Selon M. de Zayas, le putsch bâclé par Guignol peut très bien avoir été son chant du cygne et le pouvoir en place pourrait bien le supprimer physiquement dans un avenir rapproché. Non, non; je ne parle pas du gouvernement de Nicolas Maduro. Je parle du Département d’État, à Washington.
Puisque Guignol n’a pas été foutu – à deux reprises – de renverser le légitime gouvernement élu de Caracas par le biais de coups d’éclat appuyés par la Colombie et financés par les Stazunis, il serait devenu indésirable aux yeux des Yankees qui n’apprécient l’incompétence que chez leurs présidents.
Comme il serait difficile de lâcher Guignol pour le remplacer de manière arbitraire au nom de la démocratie et du droit, une autre solution serait envisagée.
En assassinant Guignol, les Yankees pourraient facilement faire porter la faute par le gouvernement vénézuélien. De plus, cela leur laisserait le champ libre pour mettre un autre larbin à la tête de l’opposition, sous-fifre qui serait peut-être plus efficace. Enfin, un bel assassinat politique, d’un opposant prétendument démocratique de surcroît, leur donnerait le prétexte d’une intervention militaire menant au renversement de Nicolas Maduro.
Oui, si j’étais Guignol, je me méfierais du gendarme.