C’est en 2014 que l’OTAN va quitter l’Afghanistan. En
d’autres termes, elles va laisser sur place un contingent de 15000 hommes pour
surveiller à la fois ses intérêts et le gouvernement de Kaboul.
En ce moment, les négociations traînent en longueur, car la
méfiance s’est installée entre les Stazunis et le fantoche Hamid Karzaï – selon une de mes amies, la marionnette la plus élégante parmi les chefs d'État. En effet, M. Karzaï tient en ce moment à se distancer de ceux qui
l’ont mis en place, parce qu’il sait que, 15000 hommes, ça ne lui permettra
peut-être même pas de survivre 15000 secondes s’il ne gagne pas la confiance
des chefs de guerre, des Talibans et d’Al-Quaïda au moment du «départ» des envahisseurs.
Principal point d’achoppement, l’immunité des soldats
yankees face à la justice afghane. Hamid Karzaï, et l’ensemble de la
population, sait que s’il accepte la chose, cela ouvrira la porte aux pires
exactions de la part des occupants. Et ça va déjà bien assez mal comme ça.
Quoi qu’il en soit, les Afghans n’ont pas à s’inquiéter.
Avec une moyenne annuelle d’au moins 333 morts parmi les troupes de l’OTAN –
sans compter les mercenaires de Blackwater, entre autres firmes – plus les
blessés qui sont en moyenne 10 fois plus nombreux, le contingent devrait être
éliminé au bout d’environ 4 ans.
«Cours, Hamid! Cours!»