samedi 26 septembre 2020

Reputée

 


Hier, c’était la fin des procédures judiciaires qui avaient été entamées, il y a quatre ans et demi, à l’endroit de Mme Nathalie Normandeau, ex-vice-première ministre du Québec dans le gouvernement de John James Charest. En effet, le juge André Perreault a décrété l’arrêt des procédures. En conséquence, a-t-il insisté, l’accusée «était réputée innocente». Oui, car il était grandement nécessaire de le rappeler à la population laquelle, autrement, n’aurait peut-être pas été à même de s’en rendre compte toute seule.


On se souviendra que Mme Normandeau avait été accusée, en 2016, «de complot, de fraude, d’abus de confiance, de corruption de fonctionnaires et d’utilisation de sa charge publique pour obtenir des faveurs». Comme des fuites menaçant l’impartialité des procédures ont eu lieu depuis, et que le procès traînait inutilement en longueur, le juge n’a eu d’autre recours, semble-t-il, que de clore le dossier. Non seulement n’a-t-on pas eu le temps de juger Mme Normandeau innocente, mais encore a-t-il fallu ordonner à la cantonade qu’elle n’était pas coupable. Deux précautions valant mieux qu’une seule.


Elle-même, au sortir du prétoire, a déclaré qu’on lui avait ainsi volé quatre ans et demi de sa vie. Même au salaire où elle était payée, cela représente une pitance comparativement à ce qu’elle nous a coûté.


vendredi 25 septembre 2020

Lock-outu

 


jeudi 24 septembre 2020

Le gars Ratapo



On ne saurait trop implorer le premier ministre du Québec, M. Ratapo, de prendre un soin jaloux de sa personne et, surtout, de se prémunir contre les coups du sort ou ceux de quelque malandrin mal luné.


Fort heureusement, les forces de l’ordre et de la justice sont là pour garantir sa sécurité, comme elles le font pour chacun d’entre nous, et ce, en toutes circonstances.


N’est-ce pas grâce à M. Ratapo que nous pouvons, chaque jour, dormir sur nos deux oreilles dans un total sentiment de sécurité par les temps qui courent? Alors, protégeons-le afin qu’il nous secoure encore longtemps.



Jack Ma jacte pas

 


Longtemps l’homme le plus riche de Chine – pays comptant 1,4 milliard de personnes, quand même –, Jack Ma a été détrôné à ce titre par mon vieux pote Zhong Shanshan auquel nous souhaitons beaucoup de succès.


Par contre, que M. Ma ne s’inquiète pas, je vais lancer prochainement une vaste campagne de collecte de fonds afin de l’aider dans cette période troublée de sa vie qu’il affronte avec avec un courage stoïque. Ça va bien aller, mon Jack!


Ai-je besoin de vous rappeler combien de dizaines de millions de dollars il faut avoir pour subvenir aux besoins d’une famille de quatre?


mercredi 23 septembre 2020

Montréal vue du sol

 


mardi 22 septembre 2020

Sévice postal

 


Lettre du vecteur



La dernière «pourrite» du gouvernement du gars Legault – que certains de ses plus fervents admirateurs nomment maintenant Monsieur Ratapo – est due au très cher ministre de l’Éducation, M. Jean-François Roberge. En effet, sur la fameuse question des activités parascolaires, ledit ministre a expliqué par écrit, devant la résurgence de la contagion, qu’il n’était pas nécessaire de surseoir au rétablissement des activités parascolaires «considérant que les écoles ne semblent pas un vecteur de propagation du virus».


Elle est bonne, celle-là! Personne n’a donc remarqué que l’augmentation de la contagion coïncide justement avec le retour en classe? Il me semble un peu hâtif d’affirmer qu’il n’y a là aucune causalité. Mais bon, je ne suis pas un esprit chagrin et je ne soulignerai pas la chose.


Par contre, son assertion vient apporter un espoir inattendu dans le domaine de la prévention. Il suffit que l’ensemble de la population retourne en classe afin d’éradiquer la contagion.






Et j’ai une autre solution à proposer, puisque nous dissertons sur la question. Comme vous savez, notre distingué directeur national de la santé publique, M. Horatio Arruda, a été reconduit dans ses fonctions dernièrement par la signature d’un contrat de 3 ans où il devrait empocher plus de 300 000$ par année. Ce que je suggère, c’est que, chaque fois que quelqu’un décède de la Covid-19, on déduise son salaire annuel de 1000$.


Quelque chose me dit qu’on cessera alors de parler de contamination en moins de deux.


lundi 21 septembre 2020

Serment d'ivrogne

 


dimanche 20 septembre 2020

Montréal vue du sol