mardi 17 mars 2009
Chose promise, chômedu
Le néolibéralisme* nous avait promis mer et monde. Liberté et prospérité, avec le bonheur à la clé. La richesse allait ruisseler depuis le sommet de la pyramide sociale jusqu’à ses tréfonds et, en moins de dix ans, les mauvais jours n’auraient plus été qu’un vague souvenir.
Ça fait vingt ans et les mauvais souvenirs se sont transformés en cauchemar. À venir jusqu’à la fin de l’année passée, lorsque les possédants se sucraient au passage, il nous restait bien quelques miettes, mais maintenant c’est fini.
Les promesses ont changé depuis notre dernière bouchée de la dinde de Noël – qui est généralement avalée un peu après le jour de l’an. Maintenant, c’est la récession, l’inflation et la crise qui nous pendent au bout du nez; avec les pertes d’emploi et le chômage en prime.
Curieux que ce ne soient que ces promesses-là qui soient toujours tenues.
* Euphémisme pour « capitalisme sauvage ».
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