mercredi 31 décembre 2014

Maudite boisson!


mardi 30 décembre 2014

Poutine en or

Barack Hussein Obama qui n'a pas l'air aussi crétin que son prédécesseur.


Depuis Richard Nixon, ancien président des Stazunis ayant pris une retraite anticipée, la norme économique dans ce pays est de considérer l'or comme de l'anti-dollar. En d'autres termes, ces deux biens se trouvent aux extrémités d'un jeu de balance. Quand la valeur de l'or monte, celle du dollar baisse, et inversement.

Afin de soutenir leur monnaie, les Yankees n'ont d'autre choix que de dévaluer systématiquement l'or, et aussi le pétrole. Ce dernier pour deux raisons. D'abord parce qu'ils sont de féroces consommateurs de ce produit, et donc un pétrole meilleur marché leur coûte moins cher. Ensuite, en abaissant le prix du pétrole – et des autres produits pétroliers – , ils privent ainsi la Russie d'une importante source de revenus. Ça lui fait les pieds, à celle-là, pour refuser chaque fois de rentrer dans le rang; c'était tellement mieux du temps du gros pochard Boris.

Mais les Russes, pas aussi crétins qu'on voudrait bien nous le faire croire, se sont mis au diapason du petit jeu yankee. Effectivement, le rouble a subi une sévère dévaluation cette année. Mais même si le prix du pétrole est maintenu artificiellement bas, ils ne se font pas payer en roubles. Pas fous. Ils exigent paiement de l'une de deux façons: en or ou en dollars stazuniens.

Comme la valeur du dollar est artificiellement maintenue, ils peuvent ainsi acheter de l'or sur les marchés afin de soutenir leur économie, et à un prix relativement bas. Pendant ce temps, en Occident, les économies s'échinent à se tirer dans le pied en essayant – de la mauvaise façon – de saboter l'économie russe.

Il y a un article intéressant là-dessus, juste ici.

lundi 29 décembre 2014

Austère et se taire

En octobre 2005, on assistait au déblocage des fameux «lucides» avec nul autre que not'bon maître Lucien Bouchard en tête. Il y a une décennie, c'était le mot-valise qui ne voulait dans les faits rien dire, mais qui servait à faire taire tout le monde.

Le temps a passé depuis ces anciennes sottises, et voici que les nouvelles bêtises sont à notre porte, pas plus signifiantes, mais au moins on dirait – c'est une impression toute relative, il est vrai – que, maintenant, les gens sont moins portés à gober sans rien dire. La nouvelle mode est donc de fourguer le terme «austérité» partout et en toute occasion. Premier ministre, président du conseil du trésor, ministre des finances – quand ce ne sont pas les autres ministres qui n'ont pas à se mêler d'économie – tout le monde ânonne en cœur.

Austérité par-ci, austérité par-là, et swinguez votre compagnie!

Ce qu'on oublie toujours de mentionner, c'est que voilà un quart de siècle environ qu'on nous serre la ceinture avec le couteau sous la gorge, et qu'on n'est pas plus avancés, sur le plan de l'équilibre budgétaire, pour autant. Bref, l'austérité, ça ne marche pas!

En fait, ça marcherait peut-être, si l'argent qui ne nous revient plus n'était pas dilapidé par le gouvernement sous forme d'abris fiscaux, de ristournes, de remises et d'autres faveurs à l'endroit d'une bourgeoisie avide qui, contrairement à une légende tenace, ne veut pas du tout que l'État comprime ses dépenses, bien au contraire. Elle veut seulement que tout le fric lui revienne. De là les idées de  sous-traitance, de PPP et de privatisations qui, mises ensemble, nous coûtent plus cher que jamais.

À ce compte-là, on n'a peut-être pas, finalement, les moyens d'être austères.


dimanche 28 décembre 2014

Concussionnaires prévaricateurs apostats



En effet, ils font preuve d'une résilience extrême.

Par exemple, je suis persuadé qu'une totale absence de scrupules, d'honnêteté ou de conscience sociale ne les rebuterait pas davantage quant à leur choix de carrière.

Braves petits...



vendredi 26 décembre 2014

Play box!

Décidément, les attaques se multiplient aux dépens des pauvres Stazunis qui n'en finissent plus de ployer sous les coups assénés par la communauté internationale des pirates informatiques.

Il y a quelques semaines, Sony s'était fait voler des données apparemment hautement confidentielles – quelle catastrophe, n'est-ce pas? –, ce qui m'avait privé de sommeil pendant des nuits. Et voici qu'on apprend que, à la suite d'une cyberattaque, les sites de PlayStation et de Xbox sont devenus inopérants pendant quelques heures.

Que vont faire ces deux géants des jeux vidéo? Vont-ils eux aussi, et malgré l'adversité qui semble s'acharner sur eux, distribuer un produit de piètre qualité qui se vendra avec d'autant plus de facilité que sa rareté aura été ainsi artificiellement créée?

Sony et toute la gammick, même combat!


mardi 23 décembre 2014

Le raide y cale



Je ne sais si vous avez comme moi la chair de poule en lisant le chapeau de l'article ci-dessus tiré du quotidien La Presse du 22 décembre.

Je ne puis m'empêcher de reprendre les termes exacts à l'effet qu'«un homme récemment radicalisé» (sic) fera face à des «accusations d'incitation à craindre des activités terroristes» (re-sic). Cet homme a été arrêté cette fin de semaine de manière «préventive» (sic'n'tired), a expliqué un porte-parole de la police, à la demande de ses proches (quelle famille!).

À preuve qu'il représentait une grave menace pour l'ensemble de la société, lors de la perquisition qu'on a menée à son domicile, on trouvé un plan de la ville de Morial sur lequel étaient indiqués l'emplacement de 4 postes de police. Apparemment, l'individu avait vendu la mèche en consultant de l'information qui est de notoriété publique. Sombre personnage, n'est-ce pas?

En passant, j'ai moi-même reporté sur un plan de la ville  l'emplacement de quelques postes de police, une information qui m'a été fort utile lorsqu'il m'a fallu faire buriner mon vélo. J'espère que je ne verrai pas l'escouade tactique débarquer chez moi, gaz lacrymogènes en tête…

Bref, maintenant on met en taule des gens sans véritable raison. Il y a 30 ans, c'était 1984, et on appelait ça le «crime par la pensée».

Avouez que, pour une soi-disant démocratie, en 2014, c'est un peu raide.

lundi 22 décembre 2014

Cas de liste



Alors toute cette histoire commence par une connerie, c'est-à-dire une soi-disant comédie tournée par  Sony Pictures Entertainment (SPE). Le film racontait sur un ton humoristique une tentative d'assassinat sur la personne de M. Kim Jong-Un. Bon, on peut se demander comment réagiraient les Stazunis si la vaillante République démocratique populaire de Corée avait tourné un film où on cherchait à assassiner leur président, mais passons.

Fin novembre, SPE annonce avoir été la victime d'une cyberattaque de la part d'un groupe de pirates informatiques se faisant appeler «GOP» (Guardians of Peace). L'attaque semble avoir été relativement inoffensive. Les «agresseurs» avaient alors dérobé quantité de données et en avaient mise d'autres en ligne. Peu après, SPE a reçu des menaces, évoquant les attaques du 11 septembre, à la suite desquelles la décision a été prise d'annuler la sortie du fameux film.

Inutile de dire que les Stazunis ont été littéralement bouleversés par cette attaque. Eux qui ont l'habitude de saboter les ordinateurs d'autrui, il ne leur était jamais venu à l'esprit que ce genre de petit jeu peut se jouer à plusieurs.

Bref, les commentaires outranciers ont fusé de toutes parts, depuis Los Angeles jusqu'à New York, en passant, bien entendu, par Washington. Les principaux accusant, sans vraiment avoir de preuves – ou en tout cas en ne présentant pas celles qu'on affirme posséder, comme d'hab' –, la vaillante République démocratique populaire de Corée. C'est toujours suspect, ça. Mais passons encore.

Aujourd'hui, la présidence yankee menace de remettre la Corée du Nord sur la liste des États soutenant le terrorisme.

On se demande un peu qu'est-ce que ce serait si le régime de Kim Jong-Un avait fait périr un citoyen yankee. Je suppose que tout dépendrait de sa race...

dimanche 21 décembre 2014

Marie-Jeanne, l'héroïne



Il semble que la consommation – à des fins exclusivement médicales, bien entendu – de la marijuana a littéralement explosé au sein d'une population particulière, celle des anciens combattants cAnadiens.

Si la chose peut en surprendre quelques-uns, elle semble par ailleurs facilement compréhensible. Compte tenu que ces anciens combattants, lors de leur séjour en Afghanistan, ont passé de longues périodes à défendre farouchement les champs de culture du pavot, ils ont pu développer des habitudes de consommation un peu différentes de celles des autres citoyens.

Je me demande ce qui arriverait si on les envoyait protéger des raves.



Veuillez noter que cette photo d'un soldat cAnadien patrouillant un champ de pavot a été obtenue sur le site officiel de l'armée tout aussi cAnadienne.



P.-S.: Inutile d'écrire pour me reprocher de me moquer de «nos troupes» (sic). De une, ce ne sont pas «mes» troupes, donc j'ai le droit de me payer leur tête, surtout quand elles font le sale boulot des impérialistes. De deux, si vous avez décidé de lire le Web dans la langue de Molière, j'ai des petites nouvelles pour vous: ce ne sont pas non plus «vos» troupes, car à la moindre incartade de votre part, elles vont vous taper sur la gueule.

vendredi 19 décembre 2014

Joyeux temps des Fêtes!



En fait, c'est la même affaire que l'an passé. C'est juste qu'on a fait imprimer «Volume II» sur la pochette.

De toute façon, c'est toujours les mêmes maudites chansons de Noël à chaque année, pas vrai?

jeudi 18 décembre 2014

mercredi 17 décembre 2014

Marre d'assauts



Évidemment, on va me rétorquer que le moment est mal choisi pour se livrer à ce genre d'observations. Qu'il faut se réserver un temps d'attente avant d'esquisser le bilan de telles tragédies.

Je serais bien le seul, en fait, à me garder une petite gêne, puisque tant de personnes n'hésitent pas à pointer un doigt accusateur, qui à l'encontre des autorités qui n'ont pas su débusquer un dangereux terroriste, qui accusant l'extrémisme islamiste de poursuivre sur sa lancée criminelle.

Ce qui me frappe dans l'affaire, c'est un détail, que j'avais du reste remarqué à plus d'une reprise, ici même dans les rues du Québec – et en particulier de Montréal –, entre autres lors du printemps érable.

Mardi matin, les forces de l'ordre, policiers en tête, ont donné l'assaut à la chocolaterie australienne où un forcené, apparemment musulman, retenait plusieurs personnes en otage. Bien entendu, le ravisseur a été abattu; mais deux innocents ont aussi perdu la vie dans l'attaque. Déjà, les responsables laissent entendre que ces derniers sont morts sous les coups de feu de leur tortionnaire. Ça tombe sous le sens.

La veille, pourtant, sans que les policiers n'y soient pour rien, cinq otages avaient réussi à s'enfuir sans subir le moindre préjudice.

Une personne sensée, quoique légèrement inquisitrice, est en droit de se demander s'il y aurait eu des victimes en l'absence de toute intervention policière. Par exemple, si on avait plutôt négocié avec cet individu dont les gestes semblaient indiquer quelque trouble du comportement plutôt qu'un fanatisme véritablement dangereux.

C'est comme les manifestations chez nous. Dans l'écrasante majorité des cas, elles se déroulent pacifiquement, tant qu'il n'y a pas de flics dans le décor.

Forces de l'ordre, dites-vous? Eh bien, j'en ai marre des assauts de cet ordre.

mardi 16 décembre 2014

Électrip



Ça soulève une question, en tout cas: où est-ce qu'on peut en trouver?

lundi 15 décembre 2014

Le risque coupable



Selon des sources généralement bien informées, le rapport que doit déposer la Commission Charbonneau – vous savez, le cirque qui devait se pencher sur l'univers de la corruption au Québec – risque peut-être de blâmer le Parti libéral du Québec (PLiQ). Personnellement, j'estime que ledit risque est faible, mais je pourrais me tromper. Pour une fois...

Inutile de préciser que la perspective inquiète au plus haut point les dirigeants de cette formation politique. En ce moment où, en plus, la grogne monte de manière tangible contre le gouvernement de M. Philippe Couillard (le nom est marrant), est-il utile de préciser les conséquences de la publication d'un tel rapport?

En fait, puisque l'histoire est un éternel recommencement, on peut facilement le prévoir. Les prochaines élections devraient mener à la formation d'un gouvernement majoritaire dirigé par... le Parti libéral (PLiQ), comme d'habitude.

Mais à votre décharge, je dirais ceci: ce n'est pas tant que vous aimez voter pour les libéraux; je crois que vous aimez surtout protester contre eux.

Tout de même, c'est un plaisir un peu coupable. Et puis, ça vous coûte terriblement cher…

vendredi 12 décembre 2014

Justice sera faite!


Il était temps que le système judiciaire «mette ses culottes», comme on dit, et que le dossier de l'agente Stéphanie Trudeau soit enfin traité avec toute l'objectivité qu'il mérite.

Désormais, les accusations portées contre cette digne représentante des forces de l'ordre seront atténuées, pavant la voie à une exonération presque entière.

Quant à ceux qui songeraient à protester contre ce que de méchantes langues qualifieraient de «traitement de faveur», puis-je me permettre de souligner que la matricule 728 n'a jamais laissé que des survivants dans son sillage.



jeudi 11 décembre 2014

Qu'à jamais, il patine

Beaucoup a été dit ou fait à l'occasion du trépas inopiné du «Gros Bill», comme on surnommait avec affection Jean Béliveau.

Aucun hommage n'a été ménagé ni tempéré afin d'honorer la mémoire de celui qui nous a quittés. En effet, qui ne connaît les nombreuses contributions de Jean Béliveau à la société québécoise? Et qui pourrait dire qu'elles n'ont pas eu un impact énorme sur nos vies, ayant ainsi durablement eu part à notre mieux-être collectif?

Énumérons-les ici, si vous le voulez bien.

D'abord, Jean Béliveau patinait. Il le faisait admirablement sur la glace, tout en poussant un imposant morceau de caoutchouc.

Ensuite, il patinait aussi en tant que relationniste, ce qu'il fit après qu'il eut pris sa retraite du hockey; sans bout de caoutchouc, désormais, pour autant que je me souvienne.

En conclusion, Jean Béliveau présentait tous les traits d'un héros national de légende, tel qu'on les aime. Il n'était jamais intervenu sur le plan social, politique, national ou économique. Il n'avait jamais embarrassé le moindre gouvernement; jamais contesté quoi que ce soit; jamais remis la moindre injustice en question.

Bon séjour au paradis, Gros Bill, et donne une belle patine aux nuages.

mercredi 10 décembre 2014

Tort dur



Les Stazunis ont publié un rapport portant sur les méthodes de torture utilisées par la nébuleuse du renseignement yankee.

Comme ce pays ne fait rien comme tout le monde, il a mis en alerte ses installations un peu partout dans le monde, car le gouvernement craint des réactions violentes à la publication dudit rapport. On ne peut être davantage décalé par rapport à la réalité.

Voilà des années que la planète tout entière a été mise au courant des méthodes fascistes de cet État prétendument de droit et démocratique. Le pire qui pouvait se produire en réaction à la barbarie yankee est déjà arrivé.

On n'a pas fini d'en voir, des Al-Quaïda et des Daesch...

mardi 9 décembre 2014

La s****e!


Après nous avoir pompé plus de 800 000 $ pour se gaver, elle et son garde du corps, et sa famille, et alouette, elle nous aura coûté en plus une beurrée en procédures judiciaires pendant des mois et des mois. Bref, son passage à la tête de l'État (sic: les lieutenants-gouverneurs, à titre de sous-représentants de la reine, sont en fait les chefs de l'État) québécois a sûrement dépassé largement le million. Pas à dire, le fédéralisme parlementaire à la britannique est des plus rentables!

Hier, Mme Lise Thibault, ex-lieutenant-gouverneur du Québec, et actuelle convaincue de fraude, concussion et fausse représentation, a fini par reconnaître sa culpabilité en cour. Fallait-il que ladite culpabilité soit évidente pour que cette personne se trouve finalement acculée, au bout de ses manœuvres légales dilatoires, aux aveux.

Bon, je ne m'étendrai pas sur le terme censuré en titre. Si vous voulez en imaginer un, je vous laisse libre; un seul indice, ce n'est ni «silphe» ni «sylphe».

lundi 8 décembre 2014

Re-vu


En fait, je ne vois pas ce que la nouvelle a de si extraordinaire. Voilà plusieurs années que M. el-Assad est abonné.

dimanche 7 décembre 2014

C'est le temps



Un classique du cinéma qu'un esprit généreux a bien voulu mettre en ligne récemment. Ni un drame (arrgh!) ni un film d'action (bang!), il s'agit d'une comédie.

Pas de celles où on affecte de rire de gags télégraphiés, comme on en voit tellement de nos jours à l'écran comme à la scène, mais quelque chose qui a vieilli comme le bon vin et qui fait encore sourire.

Avec un peu de chance, le même esprit généreux nous gratifiera un de ces jours prochains des Pique-assiette. Enfin, on verra.

Pour l'heure, voici Le temps des œufs durs, avec mon plaisir coupable de toujours, Darry Cowl.



vendredi 5 décembre 2014

Amni-stie!


Jusqu'à hier, on s'est traîné les pieds afin de ne pas punir les coupables de malversation.

Aujourd'hui, on s'empresse de les amnistier.

jeudi 4 décembre 2014

0019-2



Une autre personne de race noire tuée par un policier blanc; mais à New York, cette fois, pas à Ferguson. Le lieu n'y fait pour rien; c'est toujours le même scénario. C'est comme si, une fois qu'on a le droit de porter l'étoile de shérif, on reçoit du même coup un permis de tuer.

La prochaine fois que l'un de nos vaillants représentants de l'ordre vous interceptera, un conseil: n'allez pas lui tenir tête.

Ce serait une grave erreur de croire que le permis de tuer s'arrête à la frontière.

Faire de l'argent comme de l'eau



Bien entendu, Gérald Tremblay, l'ex-maire de Montréal n'était au courant de rien, car la chose n'était pas venue à ses oreilles du fait que cela n'avait pas été porté à son attention par ailleurs totalement accaparée par ses responsabilités de maire. Quelles qu'elles fussent...

Mais, il semblerait qu'il y ait des présomptions de malversations pesant sur son bras droit de l'époque, le scintillant et éminemment sympathique Frank Zampino. En effet, certains documents porteraient des esprits chagrins à croire que M. Zampino serait intervenu de manière manifeste dans le trucage de ce qui devait être le «contrat du siècle» à Morial, soit ce qui est finalement devenu le tristement fameux scandale des compteurs d'eau.

Les manquements à l'éthique dans ce dossier impliquaient quantité de firmes d'ingénieurs, lesquelles auront sans doute eu une mauvaise influence sur le principal intéressé, dont la probité a constamment brillé du temps où il était président du comité exécutif.

Cependant, si les soupçons devaient s'avérer justes, on ne peut que se demander comment il conviendrait de sanctionner M. Zampino. Je suis sûr que le charismatique maire actuel, M. Denis Coderre, trouverait alors ce qu'il conviendrait de faire.



mercredi 3 décembre 2014

Vent du mont Schärr*

Je sais que Numéro 6 aime bien les voitures de collection. Je lui recommande un voyage à Dubaï. Pourquoi? Voyez ici (en anglais seulement, of course).

Petite recommandation au passage: il lui faut arriver là-bas avec un large porte-conteneur.


*https://www.youtube.com/watch?v=6_D_GOD9LRE

Avant que ça commence


Oui, parce que si vous vous imaginez que la guerre est terminée entre l'Ukraine et le Donbass, vous vous trompez lourdement. Il y aura peut-être une trêve cet hiver, le temps que le pognon ouest-européen permette au gouvernement de Kiev de remplumer ses forces armées durement étrillées, l'été passé. Un peu de temps aussi afin de recruter et d'entraîner d'autres néo-nazis afin d'exercer la même répression sanglante à laquelle il s'est livré jusqu'ici.

Mais vive le nazisme ukrainien! Après tout, le CAnada n'a-t-il pas voté contre une résolution de l'ONU condamnant la glorification du nazisme? Alors vive le nazisme chez vous aussi, chers petits CAnadiens!

Donc, avant que ça commence, parlons un peu du fameux vol MH17. Pas de nouvelles dernièrement? Pas en provenance des Occidentaux, en effet. Les Russes, quant à eux, n'ont pas lâché le morceau que les autres, Stazunis en tête, voudraient bien laisser sous le boisseau. Parce que les Russes savent bien que, eux, ne sont pour rien dans la destruction du Boeing de la Malaysia Airlines. Et qu'ils savent aussi que les méchants-séparatiss du Donbass n'y sont pour rien, eux non plus. Alors, ils tirent sur la ficelle en se disant que, tôt ou tard, elle finira bien par faire sortir le chat du sac.

À ce moment, le régime d'extrême droite de Kiev risquera un terrible discrédit sur la scène internationale et avec lui toute la politique de Washington. On aura ainsi une autre preuve que les Stazunis n'hésitent pas, depuis au moins le début du XXIe siècle, à détruire des avions civils pour imposer leur programme répressif.

Kiev, Ottawa, Washington, même combat: vive le nazisme!



mardi 2 décembre 2014

Paf!


C'est pas pour me péter les bretelles [paf!], et ce n'est certainement pas pour vous dire que je l'avais dit – mais c'est un fait que je l'avais dit – [paf!], mais le bon et éclairé docteur Barrette fait volte-face [paf!].

Bien entendu, «volte-face», en politique, ça ne se nomme pas comme ça. Ça se nomme «amendement» ou encore, lorsqu'on est vraiment pris les culottes à terre au pied du mur, «conciliation».

M'étonnerait pas que, avant que sa réforme soit adoptée, le bon et avisé docteur Barrette soit contraint de prendre un ton plus conciliant.

dimanche 30 novembre 2014

Miam! Miam!



La prochaine étape: secrétaire générale des Nations unies. Comme ça, on pourra dire qu'elle aura bel et bien bouffé à tous les râteliers.

Rendez-vous en 2019!

vendredi 28 novembre 2014

Franco phony


jeudi 27 novembre 2014

George Carlin 1937-2008



C'était un humoriste, mais drôle celui-là, aux Stazunis. Aujourd'hui décédé, il avait à l'époque gardé toute sa verdeur de langage afin de critiquer la société et les gouvernements de son pays. Il nous livre ici une partie de sa pensée. Ça dure un peu plus de 4 minutes; mais quand c'est intéressant, ça ne paraît pas si long.

Des extraits de ses spectacles sont disponibles sur YouTube. Allez-y voir et entendre, même si c'est uniquement en anglais.

Sugar Sammy a de quoi être jaloux...

mercredi 26 novembre 2014

Coiteux coûteux

«Réingénierie de l'État», prise II


Le gouvernement de Philippe Couillard (le nom est marrant) a décidé de redresser les finances publiques coûte que coûte, même s'il faut que tout le monde se retrouve à la rue.

Compressions budgétaires, réduction des services, augmentation des coûts; on a tout vu, dernièrement. La dernière en date est venue du président du Conseil du trésor Martin Coiteux. Il a annoncé que l'État envisageait la coupure de 1150 postes au sein de la fonction publique, soit 2 % de l'effectif.

Comme ça, les libéraux (PLiQ) pourront augmenter de 3 % les subsides à leurs petits copains du privé.

Ces finances-là n'ont pas fini d'être croches.

On ne retient pas des voisins….

mardi 25 novembre 2014

Sieg CAnada!

Je tiens à adresser mes félicitations les plus senties à l'endroit du gouvernement cAnadien pour avoir démontré une conviction inébranlable à l'ONU, ces derniers jours.

En effet, un groupe de pays avait présenté à l'Assemblée générale de l'Organisation une résolution condamnant la glorification du nazisme et de toutes les formes de discrimination et d'intolérance.

Sur le tas, 115 pays ont voté pour. Là où la chose a commencé à déraper sérieusement, c'est lorsqu'on a constaté que la plupart des pays européens occidentaux se sont abstenus. Le comble, c'est que trois nations ont voté contre la résolution: l'Ukraine – ça on s'y attendait –, les Stazunis – pas trop surprenant non plus – et le CAnada!

Alors, là, il y avait de quoi être soufflé. Depuis le temps que ce pays se drape dans sa Charte des droits et libertés comme une pute dans sa literie blanche, n'hésitant pas à dénoncer comme discriminatoire les tentatives de soutenir la culture française en Amérique du Nord, on se serait attendu à ce que, par usure de principe, il vote pour.

Eh ben non!

Désormais, plus personne au CAnada – surtout pas au gouvernement – ne peut moralement vous reprocher de faire la glorification du nazisme.

Un émigré autrichien lisant le journal de ce matin.

lundi 24 novembre 2014

Bien marre

Qui ne se souvient de Marc Bellemarre? C'est l'ex-animateur de radio, ex-député libéral (PLiQ), ex-ministre de la Justice et ex-ennemi juré de John James Charest. Rappelez-vous: Marc Bellemarre dont les affirmations ont fini, de peine et de misère, par obliger le gouvernement d'alors à mettre sur pied la Commission Bastarache.

Bastarache…

Le juge Michel Bastarache qui a enquêté sur le processus de nomination des autres juges.

Non? Ça ne vous dit rien?

Décidément, vous êtes incorrigible!

Passons!

Bref, Marc Bellemarre, que l'on croyait disparu à jamais, englouti corps et biens dans la tempête du renouveau couillardesque, vient de refaire surface pour exécuter son petit numéro de pisse-vinaigre. Cette fois, il réclame que des accusations soient portées à l'endroit du policier qui a tué un enfant de 5 ans, tandis qu'il tentait d'effectuer une filature à une vitesse de pointe de 120 km/h. Le policier avait été exonéré de tout blâme et on avait même tenté – manœuvre assez discutable dans les circonstances – de rendre le père responsable de l'accident, parce qu'il n'avait pas attendu le feu vert clignotant avant d'effectuer son virage à gauche.

Quand même, 120 km/h… Et il n'y avait même pas l'excuse d'une réduction sur le prix des beignes!

Comme la filature était opérée aux dépens d'une autre huile libérale dans le cadre d'une enquête de l'UPAC (Unité permanente anticorruption), toute cette histoire, bon gré mal gré, met présentement le Parti libéral du Québec (PLiQ) dans l'embarras. C'est pas sa faute; ses membres ont de tout temps eu les deux mains enfoncées dans l'assiette au beurre jusqu'au coude.

Bref, M. Bellemarre insiste – probablement qu'il ne fait ça que pour embêter son ancien parti – pour que des accusations soient portées contre le policier afin de – et je cite – «préserver la confiance du public envers la justice».

Trop tard, mon Marco!...


samedi 22 novembre 2014

PPP halte



On s'en doutait déjà fortement à l'époque où l'idée avait commencé à faire son petit bonhomme de chemin. Mais sans preuves, on est toujours dans son tort.

Vous souvenez-vous quand on nous disait que le gouvernement était incapable d'assurer les services à la population de manière rigoureuse et – surtout – économique? En d'autres termes, sur le plan de l'efficacité et de l'efficience, le public n'arrivait pas à la cheville du privé. Et, pendant une douzaine d'années, on nous a bassinés avec ce postulat douteux, lequel a résisté avec opiniâtreté à toutes les critiques et les remises en question.

Aujourd'hui, après les histoires de voirie, d'hôpitaux et même de simples haltes routières, le constat est à la fois simple et incontournable. Effectivement, le privé est plus efficace que le public, mais seulement quand vient le moment de venir piger le fric dans nos poches.

vendredi 21 novembre 2014

L'oeil de Moscou

Un site russe a mis en ligne des images captées par des milliers de webcams. Les vidéos sont accessibles à tous (non, non, ne comptez pas sur moi pour vous fournir l'adresse) et on indique même, carte à l'appui, où elles ont été prises.

Le site répertorie un peu de tout: surveillance de bébés dans leur berceau, caméras de sécurité dans des commerces ou ailleurs, et même des gens assis dans leur salon à se prélasser.

Au-delà du peu d'intérêt que représente le visionnement, ce qui a surtout provoqué le mécontentement est le fait qu'il s'agit là d'une invasion de la vie privée, tout au moins dans le cas des caméras installées chez des particuliers.

Évidemment, de mauvais esprits pourraient se demander quelle raison a pu pousser ainsi des personnes à se filmer dans leur vie quotidienne par le biais d'un ordinateur relié à Internet, si leur intimité leur tenait tant à cœur.

Fort heureusement, ce genre de remarque ne me me viendrait jamais à l'idée.

Le fait demeure que quantité de voix se sont élevées pour protester contre cette intrusion inqualifiable perpétrée par ce site enregistré dans un territoire offshore sous administration australienne. Mais, bien évidemment, absolument russe, par ailleurs.

Il y a de quoi être scandalisé! C'est sûrement pas chez nous, ni aux Stazunis, qu'on verrait une affaire de même!

jeudi 20 novembre 2014

Nouvelle Du Passé

Qui ne se souvient pas de cette chère Maria Mourani, injustement persécutée par les méchants séparatiss du Bloc québécois, et qui, il y a à peine moins de un an, s'était éveillée de sa longue léthargie pour se rendre compte, sous l'éblouissante aurore canadienne, que, après tout, elle n'était pas souverainiste pour deux sous, après avoir milité au sein de ce mouvement pendant une décennie?

Cette inébranlable et constante Mme Mourani vient d'annoncer qu'elle allait désormais militer pour le Nouveau Démocratic Party (NDP) formation politique dont le sigle pourrait, dans son cas, vouloir dire Nouveau DéPart ou, encore mieux, Nouvelle Député oPportuniste.

À l'époque, je m'étais demandé dans quel parti – néo-démocrate ou libéral – elle allait déménager ses petites pénates. Alors comme elle a davantage de chances de se faire élire sous la bannière orange que sous la rouge, elle a choisi – comme toute personne de grands principes – celle qui lui profitera le plus dans l'immédiat.

On lui souhaite beaucoup de bonheur dans sa nouvelle carrière. Sans doute que, si cette dame est effectivement une personne sincèrement attachée aux intérêts du Québec, ladite carrière devrait être aussi intense que brève.

mercredi 19 novembre 2014

Pauline technique


L'ex-première ministre du Québec et ex-présidente du Parti québécois, Mme Pauline Marois est de retour dans l'actualité. On apprend aujourd'hui qu'elle a accepté la présidence d'honneur des commémorations du triste attentat de Polytechnique.

Bien entendu, nul n'a besoin d'un événement spécial pour se remémorer cette terrible tragédie. Mais, il faut tout de même apprécier les efforts de Mme Marois. Son grand cœur l'aura sans doute poussée à se dévouer pour la cause.

Ayant enfin délaissé la politique – espérons de manière définitive –, elle réussira peut-être à descendre de son niveau d'incompétence.

vendredi 14 novembre 2014

«Moving Forward»


J'ai un autre slogan pour Toyota: «En avant avec Daesch!»

mercredi 12 novembre 2014

J'lé oublié…



Hier, les commémorations du Jour du souvenir ont eu lieu à Tawa, comme d'habitude vers cette époque-ci de l'année. Les soldats avaient mis leur beau linge, le premier ministre avait bouclé rapidos sa visite en Chine, même le soleil avait décidé de se pointer entre deux journées pluvieuses.

Cette année, cependant, les célébrations avaient une touche particulière. Au vu de l'événement – malgré ce qu'en ont dit les médias, le pluriel n'est pas de mise ici – s'étant déroulé récemment, le dispositif policier déployé pour l'occasion était exceptionnellement étoffé.

On ne peut donner tort aux autorités là-dessus. En effet, qui voudrait que les cérémonies du 11 novembre soient associées de près ou de loin à la violence?

mardi 11 novembre 2014

lundi 10 novembre 2014

Ull viu!

Oui, prenez garde, chers amis catalans. Parce qu'un vote «pour rire» – ou pour indisposer Madrid –, c'est une chose. Mais un vote pour vrai, c'est une tout autre histoire. D'abord, il n'y a pas seulement que des indépendantistes convaincus qui vont se déranger pour l'événement. Ensuite, l'État-nation va tout mettre en œuvre pour remporter une victoire qui, inévitablement, liera ses adversaires dans le respect de la démocratie, fût-elle bassement intéressée.

En plus, souvenez-vous que, depuis la fin de la Première Guerre mondiale, la très grande majorité des référendums tenus n'ont fait que confirmer le statut quo. Aucun des changements de frontière ou de statut national, pratiquement, n'a été amené par voie de consultation populaire. Ils l'ont été, la plupart du temps, par un coup de force, voire un conflit armé.

C'est la vieille dichotomie entre les approches de jure et de facto; la voie de droit et la voie de fait. Selon ce que vous voulez – un échec ou une réussite – vous avez le choix d'adopter l'une ou l'autre.

Je puis vous dire d'ores et déjà quels seront les résultats de cet éventuel référendum dont la république espagnole ne veut à aucun prix.

Ce que vous ne savez pas, c'est que vous n'en voulez pas vous non plus.

dimanche 9 novembre 2014

Noces sans argent


Grosse fête, aujourd'hui, pour souligner le 25e anniversaire de la chute du mur de Berlin. Serez-vous «sur le party»?
Moi pas. Vous ne l’avez peut-être jamais remarqué, mais l’assaut concerté mené par la bourgeoisie – pour être de notre temps, il faut dire «le 1 %», même si ça représente beaucoup plus de monde que ça – aux dépens de notre avenir collectif a vraiment pris son essor à partir de ce moment-là.
C’était pourtant simple. Auparavant, afin de détourner les travailleurs du discours socialiste, il avait fallu agir sur deux plans. Évidemment, commencer par élaborer tout un système de propagande afin de dénigrer ce qui se faisait en Europe de l’Est, et en montant en épingle ce qui était répression politique. Il fallait d’ailleurs avoir un sacré culot pour tenir ce discours-là, ici au Québec en 1970, ou partout en Amérique latine pendant des décennies; sans parler de l’Afrique et de l’Asie du Sud-Est ou de…
Mais je digresse.
Ensuite, le deuxième volet de la manœuvre a consisté à faire des concessions à caractère social afin de donner l’illusion que le capitalisme avait un visage humain et qu’il pouvait offrir à chacun la chance de s’épanouir sur le plan économique. Aujourd’hui, alors que plus rien ne peut arrêter le capitalisme dans sa version la plus sauvage – pardon, il faut dire «néo-libérale» –, on voit parfaitement à quoi ressemble le véritable visage susdit.
L’image la plus frappante de la chute du socialisme en Europe de l’Est fut sans doute de voir des gens danser sur le faîte du mur de Berlin. Nous les avions regardé faire à la télévision, une larme d’émotion au coin de l’œil.
Comment pouvions-nous imaginer qu’ils donnaient, dans leur innocence, les premiers coups de talon qui allaient rompre notre filet social?


samedi 8 novembre 2014

DERNIÈRE HEURE

(Il n'y a aucun trucage dans le titre.)


Dans quel autre pays au monde aurait-on pu imaginer que le ministre de la Justice s'appellerait un jour Lynch?

Franchement… je n'en vois aucun autre.

Philip Testicler


jeudi 6 novembre 2014

Faire l'autriche


mercredi 5 novembre 2014

Touche du bois


J'ignorais qu'elle s'était recyclée dans l'ébénisterie.

mardi 4 novembre 2014

Coquille vide