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On a remarqué, dernièrement, que les Stazunis ont entamé un nouveau cycle de menaces contre le Venezuela, comme par hasard l'une des plus riches réserves de pétrole au monde.
Ces attaques, pas seulement verbales, se sont traduites par des actes de piraterie en haute mer. Sous prétexte de lutter contre le trafic de drogue, l'armée yankee y a détruit des embarcations. Bien sûr, Washington a affirmé que ces navires trans-portaient des substances illégales, mais en est-on certain? La preuve eut été irréfutable si lesdites embarcations avaient été simplement arraisonnées et leurs occupants traduits en justice.
Comme si la piraterie ne suffisait pas, maintenant les Stazunis menacent d'intervenir à l'intérieur du pays avec ses grands classiques: les bombarde-ments aériens et les opérations clandestines de la CIA.
En conséquence, on affirme que la pression monte sur Nicolas Maduro, le président vénézuélien, que les Yankees aimeraient bien chasser du pouvoir pour le remplacer par un de leurs pantins (ou «pantines»), mais cela est une erreur.
Pour qu'elle monte, encore aurait-il fallu qu'elle ait descendu un peu.

Les commentaires ne manquent pas au sujet du cessez-le-feu intervenu entre l'entité sioniste et le Hamas dans la bande de Gaza. On y mentionne surtout l'espoir qu'un âge nouveau commence au Proche-Orient, en s'imaginant que l'initiative est plus qu'un simple sparadrap diplomatique. En fait, les causes profondes du conflit ne sont réglées en aucune façon et, bien entendu, ce cessez-le-feu n'est qu'une trêve, en attendant la reprise des hostilités.
Au moins, les otages israéliens ont été libérés et quantité d'otages-prisonniers palestiniens – mais pas tous, de loin – l'ont été également. Fort prudemment, les médias de masse ont eu la précaution de ne montrer que les otages israéliens au moment de leur libération, et non les otages palestiniens. Une certaine différence entre les uns et les autres eut été par trop notable, et ce, au détriment de la réputation de l'entité sioniste.
Quoi qu'il en soit, on s'est empressé de souligner le fait que les Israéliens libérés n'étaient qu'au nombre de 20, les autres ayant été tués pendant le conflit. Encore une fois, avec cet excès de prudence qui les honore, nos chers grands médias ont élu de ne pas préciser qui est responsable de leur mort.
En terminant, félicitons le gouvernement des Stazunis – et ses alliés occidentaux – qui a courageusement attendu pendant les deux années où le massacre s'est déroulé avant de faire pression sur Israël afin de mettre un terme au génocide.