samedi 3 août 2019

Prends de la religion dans ta gueule!




Nadia Alexan a publié dernièrement un texte d’opinion dans le quotidien Le Devoir. Étant elle-même originaire d’un pays à grande majorité musulmane – l’Égypte –, on eût pu croire que son avis serait très défavorable à la tendance vers la laïcité qui se dessine timidement au Québec, à l’heure actuelle. 

Mais c’est tout le contraire qu’elle explique.

Il faut comprendre que, arrivée seule avec ses deux enfants en 1967, Mme Alexan, confrontée à son veuvage, avait choisi de s’expatrier pour refaire sa vie. Plus tard, elle n’a eu qu’à se féliciter de son choix quand son ancien pays s’est retrouvé alternativement sous la coupe de régimes autoritaires ou religieux, dans ce dernier cas alors que l’organisation des Frères musulmans a exercé le pouvoir. Pour elle, le Québec demeure un lieu de tolérance et d’ouverture qui ne mérite pas la réputation mensongère de racisme qu’on lui confectionne au CAnada.

Cette réputation repose sur les hauts cris que poussent les représentants des principales religions que l’on retrouve au Québec, lorsqu’il est question de la laïcité de l’État: christianisme, judaïsme et islam. Toutes inspirées du même dieu vengeur et atrabilaire; toutes prosélytes et autoritaires; toutes issues du Proche-Orient et plongeant leurs racines dans un vieux fond superstitieux datant de l’âge du bronze.

Mais si leur origine est lointaine, leur influence n’en est pas moins grande et délétère. Il en est toujours de même avec ceux qui pensent détenir la vérité.

Or – et cela est fort malheureux – c’est la seule fois où ils pensent…


jeudi 1 août 2019

Le p'tit zéro




mercredi 31 juillet 2019

Tenir le Ford




Montréal vue du sol




mardi 30 juillet 2019

La loi et le marché




Le 24 mars 2016, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies (CDH) – qu’on ne peut certes pas accuser d’antisémitisme – a voté une résolution encourageant les gouvernements à faire pression sur leurs entreprises afin qu’elles cessent leurs investissements en Israël et qu’elles mettent un terme aux contrats qu’elles possédaient auprès de ce pays. Bref, le CDH voulait promouvoir une forme de BDS (boycottage, désinvestissement, sanctions) envers l’État hébreu que le Conseil a condamné, en date d’aujourd’hui, à 78 reprises pour ses atteintes aux droits de l’homme. Plus que tous les autres pays réunis.

En ce moment, aux Stazunis, une loi est à l’étude. Celle-ci entend punir ceux qui pratiquent le boycottage envers Israël d’une peine d’au minimum 250 000 $ et, au maximum, de 1 million de dollars et 20 ans de prison. En ce moment, cette loi est combattue par divers groupes progressistes, dont certains composés de Juifs – qu’on ne peut certes pas accuser d’antisémitisme –, car elle est, à juste titre, considérée comme inique. Bref, une atteinte aux droits de l'homme de plus.

Quelle sera la prochaine étape? Obliger les États à faire du commerce avec Israël? Une sorte de protectionnisme à l’envers, quoi.

Ne serait-ce que pour ça, le libre marché avait du bon…



lundi 29 juillet 2019

Encore et toujours




Une nouvelle fois, un tireur fou s’en est pris à un groupe de personnes aux Stazunis, hier soir en Californie. Avec ses 3 morts et sa quinzaine de blessés, le bilan reste assez léger, comparativement à quantité d’autres sinistres événements semblables, mais le fait demeure que la violence est endémique dans ce pays.

Notons bien que j’ai fait le jeu du discours dominant au début de ce texte. Jamais ce genre d’agression n’est imputée à quelqu’un sain d’esprit. Il s’agit toujours d’un «tireur fou» que les forces policières essaient bien entendu de liquider sur place. S’il fallait que l’on découvre que l’agresseur n’est pas du tout dérangé, quelle conclusion devait-on obligatoirement en tirer?

La conclusion? Eh bien, il faudrait admettre une bonne fois pour toutes que les actes terroristes aux Stazunis sont bien plus le fait de Yankees que de n’importe quels autres ressortissants. Dès lors, il est ironique de constater que l’armée US s’est dispersée aux quatre coins du monde pour lutter contre le terrorisme, alors que la menace couve en ce moment même sur le territoire national.

C’est à croire que le gouvernement yankee préfère que sa population vive dans la peur. On se demande bien pourquoi…


dimanche 28 juillet 2019

Cas cAnadien




Selon un article publié dans La Presse d’aujourd’hui, les Kurdes, qui à l’époque combattaient Daech, ont regretté le départ des conseillers militaires cAnadiens. En effet, ces derniers auraient été déployés de 2014 à 2017 quelque part au Kurdistan. Était-ce au Kurdistan syrien ou au Kurdistan irakien? L’article est, curieusement, resté extrêmement évasif quant à cette question. 

Toujours est-il que, en 2017, un référendum mené auprès de la population a approuvé l’accession à l’indépendance de ce pays. Dès ce moment, les soldats cAnadiens ont plié bagage et sont rentrés chez eux dare-dare. La chose demeure assez amusante, car d’ordinaire c’est justement quand il est question d’accession à la liberté et à l’indépendance qu’on les voit débarquer.

Mais passons…

À l’époque, les Kurdes avaient vécu ce départ pour le moins précipité comme une trahison. Étant donné qu’il s’agit du CAnada, ils ont intérêt à s’y faire.

Et surtout à y réfléchir à deux fois avant d’espérer le retour de ses soudards.