lundi 16 mars 2009

L’effet papillon

L’assureur américain AIG va verser cette année 450 millions de dollars de primes aux responsables de ses activités financières, ceux-là mêmes qui furent à l’origine de ses pertes historiques de 99,3 milliards de dollars l’an dernier, affirmait hier le Wall Street Journal, amplifiant les informations de plusieurs autres médias.

Les pouvoirs publics ont dû mobiliser plus de 170 milliards de dollars pour éviter une faillite du groupe, qui aurait pu avoir des répercussions en cascade sur l’ensemble de la finance mondiale.

Les responsables de la chute d’AIG recevront 450 millions en primes
AFP, Le Devoir, 16 mars 2009

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Les Américains ne décolèrent pas devant les révélations sur l’utilisation, par AIG, des plus de 173 milliards US en fonds d’urgence versés par Washington.

Les deux tiers de cette somme, soit 120 milliards de dollars, ont abouti dans les mains de clients ou de partenaires américains et étrangers, a révélé AIG hier.

Une tempête appelée AIG
Sophie Cousineau, LaPresseAffaires,16 Mars 2009

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Ils n’ont rien à voir avec la crise économique mondiale en cours, mais ils en seront quand même les principales victimes. Même si, dans certains cas, il est question pour eux de vie ou de mort, ils n’auront vraisemblablement droit qu’à une infime proportion de l’aide offerte aux banques et risquent même de voir réduire l’aide qui leur avait été promise.

Née dans les pays riches, la crise s’est d’abord étendue aux économies émergentes, et déferle maintenant, dans une «troisième vague», sur les pays les plus pauvres de la planète. Ces derniers sont notamment victimes de l’augmentation de la dette des pays riches qui accaparent l’épargne mondiale, du recul du commerce, de la chute du prix des ressources naturelles, de la fuite des investisseurs privés et de la baisse marquée des transferts d’argent en provenance des ressortissants à l’étranger.

La 3e vague
Éric Desrosiers, Le Devoir, 16 mars 2009

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