mardi 21 mars 2023

À mon accord défendant


 

lundi 20 mars 2023

Récapitulard

 


Le meilleur des deux immondes

 




Il serait étonnant que l'ex-président des Stazunis, M. Donald Trompe, soit sujet à des accusations. Il est encore plus improbable qu'il soit un jour emprisonné pour l'un ou l'autre des forfaits dont il s'est rendu coupable avant, pendant ou après son mandat.


Pourquoi? Parce que, chez les Yankees, l'institution présidentielle est sacrée. Rien n'est plus glorieux que le fait d'atteindre le pinacle du bureau ovale et de gérer le pays, généralement de manière incompétente, et la planète entière, avec l'approbation de toutes les chancelleries du monde occidental.


Ainsi, il est douteux que M. Trompe aboutisse derrière les barreaux, car s'il est concevable que de mauvaises personnes puissent occuper le poste de chef de l'exécutif et de commandant suprême des armées impériales yankees – par exemple, Richard Nixon –, il ne peut être question de ternir la fonction en jetant dans une geôle quelqu'un qui l'a déjà occupée.


C'est cela qui explique les interminables tergiversations remettant toujours aux calendes les interventions de la justice stazunienne, alors que chacun sait parfaitement, car on a tous vu les preuves des exactions commises par le 45e président, que Donald Trompe est coupable de ce qu'on lui reproche.


En théorie, tous sont égaux devant la loi. En pratique, si vous êtes suffisamment connu ou si vous êtes assez riche, vous pouvez pratiquement faire ce qui vous plaît.


Imaginez si vous êtes les deux…


dimanche 19 mars 2023

Ça s'arrose

J'avoue ne pas avoir d'opinion véritable sur cette nébuleuse question d'ingérence chinoise dans les élections au CAnada. 


La première question que l'on se pose a trait à la manière suivant laquelle cette ingérence eût pu se produire. La Chine a-t-elle financé des campagnes de publicité en faveur de l'une ou l'autre formation politique? Pas à ma connaissance. Ou alors l'intervention aurait-elle été plus subtile? Comme, par exemple, influencer les électeurs en leur diffusant des messages voilés par le biais de TikTok, redoutable tactique, s'il en est. Mais alors, s'il n'en faut pas davantage, le risque encouru par la démocratie cAnadienne réside bien plus dans l'immaturité politique des votants et non dans les intentions délétères d'une puissance étrangère.


Et d'ailleurs, n'est-ce pas là l'essence même de la démocratie: laisser les gens se forger une opinion par eux-mêmes en obtenant leur information de sources diverses, quelle que soit la provenance de ces dernières? Après tout, en cette ère de mondialisation, pourquoi les Chinois n'auraient-ils pas, eux aussi, leur mot à dire? Les Yankees ne se gênent pas pour dire à la planète entière quoi penser…


Bref, cette tourmente politique qui ennuie si sévèrement le fils de Pierre Elliott Trudeau semble à première vue n'être qu'une affaire relativement anodine. Après tout, en démocratie, il est de mise que les gens puissent voter comme bon leur semble. Après tout, le CAnada s'est félicité des résultats provenant des référendums passés; résultats auxquels il a lui-même contribué en enfreignant les plus élémentaires règles démocratiques.


Évidemment, tout le monde connaît la réaction de l'arroseur arrosé qui s'insurge d'avoir subi les mêmes avanies qu'il se plaît, en temps normal, à infliger à autrui.


Qu'un premier ministre trouve le moyen de s'empêtrer dans des rets aussi minces est une preuve de plus qu'il n'est pas nécessaire d'encourir une ingérence étrangère pour se retrouver avec un mauvais gouvernement. Il suffit de s'en remettre aux libéraux et à leur culte de la dépersonnalité.

vendredi 17 mars 2023

Les arbres cachent Laforest

 


Qu'est-ce «consensus»?




En ce moment, Israël vit une crise politique majeure. Non, ce n'est pas parce que M. Benyamin Netanyahou a été reporté au pouvoir alors que de lourdes accusations de corruption pèsent encore sur lui. C'est parce qu'il a décidé que, dans un pays démocratique comme le sien, il était inadmissible que les pouvoirs de l'exécutif soient limités par le judiciaire.


Dès lors, il entend faire adopter une loi visant à limiter la portée des jugements de la cour suprême, ce qui, dans les fait, donnerait les pleins pouvoir au premier ministre. Et, par un hasard des plus heureux, accorderait à M. Netanyahou une totale immunité; et pas seulement parlementaire.


Alors que nombre d'Israéliens n'ont que faire des droits d'autrui – comme, je ne sais pas, moi; les Palestiniens, par exemple –, ils sont par contre très chatouilleux quant aux leurs propres. Maintenant que le premier ministre cherche à faire sauter le seul verrou les protégeant contre l'arbitraire, cela a déclenché une vague de protestations sans précédent qui dure depuis des semaines.


Cette situation critique inquiète grandement les alliés inconditionnels d'Israël, c'est-à-dire les Stazunis. Le chef de la diplomatie yankee, M. Anthony Blinken, a servi un avertissement déguisé au pouvoir hébreu, à l'effet que toute réforme constitutionnelle devait nécessairement passer par un «consensus». Ou à tout le moins ce que Washington considère comme tel.


Alors, là, pas de problème. Voilà 75 ans que l'armée israélienne établit systématiquement le consensus dans la région.





jeudi 16 mars 2023

Tel est travail


 

mercredi 15 mars 2023

Il y a du gaz dans l'eau

 



Quel que soit le dossier, en matière de politique internationale, le principe est très simple et suit une méthode en quatre points que voici:



1) blâmer la Russie (ou la Chine, c'est selon);


2) en cas d'échec du point 1), blâmer quelqu'un d'autre;


3) en cas d'échec du point 2), blâmer l'opinion publique (de faire le jeu de la Russie ou de la Chine, c'est selon);


4) en cas d'échec du point 3), revenir au point 1), et répéter le processus jusqu'à ce que l'amnésie collective fasse son oeuvre.



Le meilleur exemple de cette méthode est le fameux sabotage du gazoduc North Stream 2. En Occident, le premier souci des médias, dès que l'acte terroriste a été connu, fut d'en rendre responsable la Russie. 


Devant le scepticisme de l'opinion mondiale, il s'est installé une période de flottement jusqu'à la publication de l'article de Seymour Hersch, réputé journaliste d'enquête, qui a révélé, en février dernier, que le sabotage avait été mené par les Stazunis, avec l'aide de la Norvège.


Inconfortable devant cette situation imprévue, Washington a redirigé la responsabilité vers un groupement «pro-ukrainien», mais pas ukrainien dans le sens où il aurait été piloté par le gouvernement de Kiev. M. Volodymyr Zelensky a d'ailleurs renchéri dans ce registre en expliquant que tout reproche envers son pays ferait le jeu de la Russie.


Nous en sommes maintenant arrivés au point 3). Je m'attends d'une minute à l'autre de me faire accuser de complotisme et de conspirationnisme.


C'est généralement ce qui arrive avant que des historiens, des années trop tard, finissent par donner raison aux mauvais esprits dans mon genre. 


Mais alors, le point 4) a depuis longtemps fait son oeuvre.






mardi 14 mars 2023

L'anglosphère en action

 


lundi 13 mars 2023

Le trou d'la track

 





Pour ceux et celles qui ne sont pas montréalais ou qui y habitent loin des voies de chemin de fer, il existe une réalité agaçante. Lorsqu'il s'agit pour des personnes de passer du Plateau Mont-Royal à l'arrondissement de la Petite-Patrie, par exemple, il n'existe que très peu d'accès dits «légaux». Un viaduc rue Saint-Hubert, un autre rue Saint-Denis et un dernier boulevard Saint-Laurent.


Pour des cyclistes, c'est bien peu, mais on peut toujours gérer. Pour les piétons, c'est nettement insuffisant. Les autorités, qu'elles soient municipales ou ferroviaires, insistent sur le besoin, pour la population, d'emprunter seulement les «passages à niveau autorisés» pour passer d'un quartier à l'autre. Mais alors la question se pose y a-t-il suffisamment de passages à niveau? Non, bien évidemment, mais qu'importe aux yeux de nos gestionnaires pourtant si clairvoyants par ailleurs.


La débrouillardise des citoyens a eu pour effet que des inconnus ont créé des brèches dans les clôtures bordant le chemin de fer, de sorte que, en certains points, les gens peuvent le traverser facilement. Cette pratique est ancienne et remonte à plusieurs décennies.


En notre âge béni d'Internet, d'autres ont eu l'idée de pousser la chose plus loin. Une personne a créé une plate-forme internet où sont recensées ces brèches afin que les piétons, piétonnes et autres puissent prévoir leurs déplacements en fonction des passages de trains.


Or, qu'on ne se méprenne pas! Traverser les voies de chemin de fer là où c'est plus pratique est totalement illégal et peut entraîner des amendes salées allant jusqu'à 650 $ (cAnadiens, rassurez-vous).


Aussi, dans votre intérêt évitez de vous en remettre à cette manière de vous déplacer et, afin de ne pas céder à la tentation, surtout n'allez pas consulter MTLTracks.ca.


Ce serait une très mauvaise idée.


samedi 11 mars 2023

Vieux mot tard*




Les provinces de l'Atlantique, moins l'Île-du-prince-Édouard bien entendu, ont déclaré d'une même voix qu'elles accepteraient d'accueillir quelques-uns des demandeurs d'asile entrés au Québec par le fameux chemin Roxham.


Cette générosité typiquement cAnadienne fait chaud au coeur, surtout quand on constate à quel point un tel élan spontané a été mûrement réfléchi au cours des quatre dernières années. Mais, comme l'affirme le célèbre mot: «mieux vaut tard que jamais». 


Maintenant, il reste à savoir combien de ces migrants irréguliers les provinces de l'est recevront chez elles. Ce serait juste qu'elles s'ouvrent au prorata de leur population. Juste et donc improbable; c'est le CAnada, après tout.


Et encore, c'est à condition que les migrants veuillent bien y aller, ce qui n'est pas certain…




* Ceci n'est ni un jeu de mots et encore moins un calembour. Il s'agit en fait d'une contrepèterie.


vendredi 10 mars 2023

John jamme

 


jeudi 9 mars 2023

C'est cru

 


mercredi 8 mars 2023

Beau ris

 



Comme chaque année, le conseil d'administration des Artistes pour la paix (APLP) désigne un artiste qui a le mieux fomenté la paix au cours de l'année révolue. Pour l'an de grâce 2022, la personne qui a le mieux symbolisé son acharnement à promouvoir la paix par n'importe quel moyen, fût-il des plus abscons, a été l'incontournable Jacques Goldstyn, alias Boris.


Diplômé de l'Université de Montréal en géologie, M. Goldstyn s'est pourtant tourné vers la caricature à saveur politique très tôt. Ainsi, il a oeuvré, avec tout le talent et l'objectivité qu'on lui connaît, pour différentes publications, dont The Gazette. En outre, il a illustré un album intitulé Azadah avec lequel il a remporté, en 2017, le Prix du gouverneur général.


Au Québec, M. Goldstyn est surtout connu – et reconnu – pour la justesse de ses vues ainsi que pour sa grande ouverture à l'endroit de la minorité francophone de cette charmante et typique petite province, qu'il a toujours profondément respectée.


Bravo, gentil Boris!




P.-S. Et merci aux Artistes pour la paix qui savent si bien encourager la bonne entente entre les communautés.





Caricature de M. Jacques Goldstyn
parue dans The Gazette, le 30 août 2022


mardi 7 mars 2023

Gégé gêne

 




La ministre des Transports du Québec, Mme Geneviève Guilbeault – Gégé, pour les intimes – doit rentrer au pays dare-dare pour cause de sinistre incompétence. Oh! rassurez-vous! Sans gêne, elle n'assumera pas cette incapacité crasse, mais la fera porter par les fonctionnaires attachés à son ministère.


En effet, il appert que le portail en ligne de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ [à ne pas confondre avec sa rivale SAQ]) connaît quantité de ratés, ce qui se traduit par un achalandage accru des comptoirs de la Société, ce qui entraîne bien entendu un chaos indescriptible. Bref, après l'impossibilité d'avoir un passeport, c'est maintenant l'impossibilité d'avoir un permis de conduire.


On n'est pas près de partir, madame la ministre des Transports…


Ainsi, Gégé, qui se trouvait en Europe, a dû rentrer au bercail en catastrophe afin de gérer celle de son ministère. Notons en passant qu'elle est en outre la vice-première ministre, ceci expliquant cela.


Écoblanchiment 101

 


samedi 4 mars 2023

Chnoque et chinook

 



Dans un article récent, l'organisme à but non lucratif La Presse titre «Le vent se lève». En cela, l'OSBL bien connu fait allusion aux prochaines négociations que le gouvernement du petit premier ministre du Québec, M. François le Gault* devra mener avec ses employés.


En effet, jusqu'à maintenant le présent mandat du gouvernement s'est déroulé sans véritable défi. Mais alors qu'un bras de fer se profile à l'horizon, nul doute que M. le Gault donnera toute la mesure de son talent d'ex-PDG et, surtout, de ce sentiment autonomiste représenté par un prétendu préjugé favorable au Québec qu'il a si bien caché jusqu'à maintenant.


Et puis, s'il lui faut éventuellement jouer au dur, il aura l'occasion de faire payer les travailleurs. Ainsi, il finira par jeter le masque, lequel se retrouvera par terre à côté du froc qu'il a si prestement baissé devant Ottawa.


Parce que le vent s'est déjà levé, il n'y a pas si longtemps, et il arrivait de l'Ouest.





* Le gault, ou argile de Gault (dite parfois «argile albienne»), est une formation d’argile raide de teinte gris-bleu à gris foncé, qui s'est déposée à profondeur moyenne dans des eaux marines calmes, au cours du Crétacé inférieur. [… Il] contient souvent des nodules phosphatiques en grande quantité, dont une partie est classée comme coprolithes, c’est-à-dire un excrément minéralisé, fossilisé.

 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Argile_du_Gault)