samedi 21 septembre 2019

Le temps des bouffons



Volodymyr Zelensky, l'actuel président de l'Ukraine, est un ancien comédien dont les seuls antécédents en politique furent d'incarner un président ukrainien dans une série à succès. Avec le prof de théâtre au secondaire qui a fini premier ministre du CAnada, le gros polichinelle à la Maison-Blanche, Beppe Grillo, le clown italien, le bouffi Doug Ford en Ontario et la marionnette Emmanuel Macron en France – pour ne citer que ceux-là –, on vit vraiment au temps des bouffons.







En 2001, j’avais 29 ans



C’est assez particulier, cette histoire avec le fils de Pierre Elliott Trudeau. Après tout son battage au sujet de l’absolu respect des minorités, le voir déguisé pour une sorte de minstrel show colombo-britannique, c’est plus que savoureux. Et avec sa jolie petite gueule fendue de son beau sourire pincé, en plus... Sans compter que, par-dessus le marché, il ne l’a pas fait une fois ni deux, mais bien trois!

Remarquez, il aurait été plus facile d’expliquer – sinon de pardonner – si la même chose avait été le fait d’un adolescent au début des années 1960. Les mentalités étaient assez peu évoluées, à cette époque. Mais tout cela s’est produit en 2001 et fut le fait d’un adulte ayant dépassé le quadruple de l’âge de raison. Désolé, mais l’explication du principal intéressé à l’effet «[qu’il] aurait dû le comprendre» ne tient pas la route. Il le savait, le comprenait et l’a fait quand même pour se donner en spectacle. Irrésistible lubie, dans son cas.

Ce qui est certain, c’est que la prochaine fois qu’il voudra traiter les Québécois de racistes, il aura intérêt à mettre des gants blancs…





vendredi 20 septembre 2019

Trompe rit




Le président yankee, M. Donald Trompe, a affirmé aujourd’hui que son administration avait durci les sanctions économiques à l’endroit de l’Iran. Il s’agissait pour lui de punir ce dernier pays de l’attaque contre les installations pétrolières saoudiennes. Mentionnons tout de même en passant qu’il n’existe toujours aucune preuve – loin de là – que l’Iran en était l’auteur ni même que ce pays avait quoi que ce soit à voir dans cette histoire. Mais les Stazunis, grande démocratie fondée sur le droit, évitent généralement de s’empêtrer dans des notions de jurisprudence, de justice ou d’équité.

Dans le sillage de cette annonce, la planète pousse un soupir de soulagement, car il semble que l’hypothèse d’une intervention militaire yankee, et de la guerre qui s’en serait suivie, ne se concrétisera pas. C’est tout de même une bonne chose. 

Par ailleurs, «durcir les sanctions économiques» contre l’Iran relève du tour de force, si on tient compte du fait que Washington, depuis la répudiation unilatérale du traité sur le nucléaire, avait multiplié les restrictions et que, au final, rien de ce que la Maison-Blanche puisse décider dans ce domaine ne fera une bien grande différence pour le gouvernement de Téhéran. Mettons que, là-dessus, M. Trompe rit jaune.

Bref – et c’est tant mieux –, la puissance yankee s’écrase une nouvelle fois après avoir encore donné dans le bluff matamore auquel, en vérité, plus personne ne croit vraiment.

Il est vrai que les Stazunis en ont déjà plein les mains avec les guerres dont ils ne parviennent même plus à s’extraire.


Singh maugrée




jeudi 19 septembre 2019

Fissa, papa!


mercredi 18 septembre 2019

mardi 17 septembre 2019

Saoudite Arabie




Moche, moche, ce qui arrive à l’Arabie saoudite. Voilà que sa capacité de production pétrolière a été sévèrement diminuée par une attaque de drones, de missiles ou d’on ne sait plus trop quoi. L’histoire change de jour en jour. 

Au moins, on a présenté des photos satellitaires des dégâts. Entre autres, on a vu des trous dans de larges réservoirs en forme de bulbe. Manifestement du petit calibre quand on songe qu’un missile – de croisière ou tiré par un drone – est généralement assez puissant pour faire sauter toute la structure d’un seul coup. En conséquence, les Saoudiens ont expliqué que les activités de leur centre pétrolier pourraient reprendre en quelques semaines, sinon jours. Bref, des dommages assez superficiels et – tout au moins pour l’instant – il n’y a pas eu de pertes de vies annoncées.

Récemment, l’Arabie saoudite avait vu sa réputation internationale gravement entachée par l’affaire Khashoggi, par les atteintes aux droits humains, sans compter la guerre qu’elle mène actuellement au Yémen. Or, en passant dans le camp des victimes, elle va désormais trouver en Occident un crédit de sympathie qu’elle n’avait plus.

Et puis, au train où vont les choses, les Stazunis s’apprêtent peut-être à ouvrir les hostilités avec l’Iran, son grand ennemi dans la région, et ce, sans que l’Arabie saoudite n’ait à lever le petit doigt; tout au plus, couvrir une partie de l’addition.

Mais que dire de son économie? Évidemment, une baisse dans l’offre va entraîner une augmentation du prix du baril de pétrole, ce qui, à terme, va s’avérer extrêmement profitable pour ce pays qui possède d’amples réserves.

Bref, des dommages relativement superficiels, une montée de sympathie à son bénéfice, une guerre profitable qu’elle n’aura pas à mener et de meilleures rentrées d’argent.

Vous voyez bien que l’Arabie saoudite n’a rien à gagner avec ces attaques.

N’empêche que je me demande bien qui a pu les lancer…


Singh y fit




lundi 16 septembre 2019

Du feu sur l’huile




Abqaiq, en Arabie saoudite, est le lieu où se trouvent les plus importantes installations du groupe Aramco, lui-même étant le plus grand producteur de pétrole fournissant 5% de la consommation mondiale. Samedi dernier, une attaque perpétrée par des drones – on a parlé d’une dizaine – a causé un incendie à la raffinerie et à des stations de pompage situées en divers endroits.

Étant donné que l’Arabie saoudite mène présentement une guerre au Yémen contre les rebelles houtis, et que ces derniers ont revendiqué l’attaque, les Stazunis, par la grande bouche de son secrétaire d’État aux Affaires extérieures, M. Mike Pompeo, ont immédiatement blâmé l’Iran, sans manquer de la menacer à mots couverts.

Compte tenu de la grande logique qui caractérise la politique étrangère yankee par les temps qui courent, à quoi faut-il s’attendre? Je suis sûr que, quelque part dans une grande maison blanche, un gros orang-outang orange cherche un moyen d’empirer les choses.



dimanche 15 septembre 2019

Là est cité


Montréal vue de l'étage

Fin d'été