samedi 18 juillet 2020

Trompe et Bidon

Depuis le temps, vous me connaissez suffisamment pour savoir que je ne suis pas le genre à me mêler de politique, encore moins de politique étrangère. Mais, tout de même, le contexte actuel me force à une réflexion qui n’est peut-être pas à l’avantage de la réalité que certains vivent.

Je fais l’impasse sur les Trudeau, Ford et autres Legault, tous plus brouillons et incapables les uns que les autres. Je préfère ne pas m’étendre à leur sujet, sinon je serais tenu de dire qu’ils ne sont que des guignols mis en place pour distraire les spectateurs, tandis qu’une main subreptice leur vole les acquis sociaux. Et de cela, je ne veux à aucun prix.

Non, je pense davantage aux Stazunis. Mettons les choses en contexte, si vous le voulez bien. Ce pays compte environ 328 millions d’habitants, s’il faut en croire Wikipédia. On admettra facilement qu’il s’agit là de beaucoup de gens. Ce n’est peut-être pas la Chine ni l’Inde, mais cela représente un bassin de population important.

Alors comment se fait-il que, de tout ce monde, les deux seuls candidats à la présidence qu’ils ont pu trouver sont, dans les faits, des vieillards en proie à une involution cognitive due à l’âge?

Les Yankees voudraient claironner leur entrée de plain-pied dans la décadence qu’ils ne s’y prendraient pas autrement.


vendredi 17 juillet 2020

La dialectique peut-elle casser des briques?




Selon Le Robert, la dialectique est l’ensemble des moyens mis en œuvre en vue d’emporter la conviction. Elle peut être aussi bien rigoureuse que spécieuse, selon l’usage qu’on en fait. C’est-à-dire selon les personnes qui s’en servent.

De nos jours, les réseaux sociaux confèrent une dimension nouvelle aux pratiques de la dialectique. Ils peuvent être utilisés de bien des manières; par exemple ouvertement ou anonymement.

On assiste, entre autres dans le monde artistique, à une vague de dénonciations à l’endroit de présumées agressions sexuelles. Tant qu’elles sont formulées sans dissimulation, elles ne peuvent qu’avoir un effet positif.

Mais si, à l’inverse, on profite des réseaux sociaux pour dénoncer de manière anonyme, on se trouve sur la pente glissante menant à une chasse aux sorcières, avec tous les abus que cela comporte, ce qui ne peut que s’avérer délétère pour tout le monde.

Prenez garde, car si je ne sais pas pour les briques, la dialectique peut certainement casser du sucre.





La gang Legault




Le premier ministre du Québec, le gars Legault, n’a pas mâché ses mots, hier. Déçu par la longueur des files d’attente devant les cliniques de dépistage du coronavirus, il a exprimé son mécontentement.

Apparemment, il est insatisfait des pouvoirs publics dans le contexte de la crise sanitaire actuelle. Qu’il se console sur un point, en tout cas.

Il n’est pas le seul de sa gang!


jeudi 16 juillet 2020

Le nouveau M. Bean



Tasse-toi, mononc' Atkinson!



Le Tiff* s’arrache




Le nouveau gouverneur de la Banque du CAnada a lancé un avertissement. Arrivé en poste au mois de juin, en pleine crise sanitaire, le sympathique Tiff (sic) Macklem aurait affirmé: «Nous sommes dans un trou profond.» Sans doute faisait-il allusion aux nombreuses mesures de soutien aux ménages et aux entreprises sur fond de paralysie économique.

Or, on a probablement arraché à ce cher Tiff (sic) une citation erronée. En effet, on peut penser qu’il a dû dire: «Vous êtes dans un trou profond.» 

Si vous avez déjà joué au Monopoly, vous avez sans doute remarqué que la banque ne perd jamais.




* Tiff, c't'un toffe.

mercredi 15 juillet 2020

Boulot brioché

Ivanka Trompe-Kushner
Tout ce que les Yankees connaissent de la Révolution française, c’est la phrase abusivement attribuée à la reine d’alors, Marie-Antoinette. Comme on lui disait que le peuple n’avait plus de pain, elle aurait répondu du tac au tac «qu’ils mangent de la brioche». La fausse boutade avait été utilisée afin de démontrer à quel point l’aristocratie était totalement déconnectée de la réalité du peuple.

Hier, 14 juillet, 231 ans après la prise de la Bastille, l’administration de M. Donald Trompe a annoncé une campagne destinée à relancer l’emploi dans ce pays durement touché par l’incompétence face à la pandémie de Covid-19. Une incompétence encore plus grande que celle qu’a démontrée le gouvernement du Québec. C’est tout dire.

Le comité responsable de ladite campagne était présidé par la fille du président des Stazunis, Mme Ivanka Trompe-Kushner. Celle-ci a présenté sa solution à la crise de l’emploi en mettant en ligne le site «Find Something New» (Trouvez quelque chose de nouveau). La solution géniale du népotisme trompien est de se trouver un nouvel emploi. Bref, dans un pays miné par un chômage extrême, il suffit de changer de boulot pour se sortir d’affaire.

Est-il besoin de mentionner que les observateurs, influenceurs, journalistes et autres critiques ont rapproché, avec toute l’acrimonie qu’on imagine, cette suggestion du commentaire imputé à Marie-Antoinette?

C’est un peu exagéré. Tout de même, connaissant l'impéritie de cette famille, il n’y a pas de quoi perdre la tête.


mardi 14 juillet 2020

Au violon




Douane dédouanée



Madame Brais



Peu de gens, hélas, le savent. Mais l’épouse du premier ministre du Québec – le gars Legault – se nomme Isabelle Brais. Une charmante personne, par ailleurs, et nul doute que son mari remercie le ciel de lui avoir permis de connaître une aussi exquise compagne.

Compte tenu des nombreuses accusations récentes ayant concerné des hommes au comportement délictuel envers des femmes, Mme Brais a eu l’heureuse initiative de lancer un appel à l’ensemble de la gent masculine du Québec.

Il va sans dire que toute personne un tant soit peu morale ne peut que se rallier aux idées féministes, lesquelles promeuvent le principe d’une rigoureuse égalité entre les sexes. Malheureusement, le message de Mme Brais s’engage bien mal en comparant les hommes à des chevaliers et des princes. Vous savez ces héros magnifiés de contes de fées dont les histoires racontaient toute l’impuissance des jeunes femmes victimisées par un sort inique.

Rendons tout de même grâce aux intentions certes louables de Mme Brais qui cherche à faire pour le mieux dans les circonstances. Cependant – et c’est fort regrettable –, son vocabulaire hérité d’une autre époque n’a pas l’heur de répondre à la réalité contemporaine.

Par contre, sa grammaire, elle…

Quo vadis, Covid?




Il appert, selon un sondage, que les CAnadiens sont partagés au sujet de l’aide d’urgence du fédéral. En effet, les dépenses occasionnées par l’épidémie de Covid-19 ont plombé le budget du gouvernement, creusant ainsi un déficit record de 343 milliards de dollars. Du jamais vu depuis la Deuxième Guerre mondiale, ce qui, à l’époque, n’avait pourtant empêché personne de dormir. Et puisque nous sommes en lutte ouverte contre un virus…

Cependant, on a demandé aux CAnadiens s’ils pensaient qu’Ottawa devait resserrer les programmes d’aide destinés aux entreprises et aux particuliers. Les gens ont dit non, à 44%; et oui, à 41%. Cet écart est plus facile à interpréter une fois que l’on tient compte du profil professionnel des répondants. Les personnes actives dans le domaine de la finance, entre autres salaires élevés, ont fortement encouragé le gouvernement à poursuivre lesdits programmes.

Quant aux autres, ils étaient inquiets pour leur avenir et celui de leurs enfants.


dimanche 12 juillet 2020

Trompe peur




On a souligné à grands traits, hier, le fait que le président des Stazunis, M. Donald Trompe, s’est finalement résolu à porter un masque sanitaire. On sait qu’il subissait des pressions de toutes parts sur cette question. 

D’un côté, on l’encourageait fortement à en porter un afin de donner l’exemple, alors que l’infection au coronavirus atteint des sommets dans le pays. De l’autre, sa base électorale considérait que le port du masque était une preuve de faiblesse devant une épidémie dont elle remettait en question la gravité.

Dans un cas comme dans l’autre, cela avait largement dépassé le simple effet prophylactique pour prendre une dimension hautement politique. Finalement – coup de théâtre –, M. Trompe, qui jusque-là avait systématiquement refusé de porter un masque, a fini par en enfiler un en public. 

La peur a-t-elle été plus forte? Cela n’a rien à voir! M. Trompe refuse toujours de porter un masque, a-t-il été précisé à la suite de la visite présidentielle. Sur la photo ci-dessus, il arbore un couvre-visage, ce qui n’est pas du tout – vous en conviendrez facilement – la même chose.