En Lisée

Et c’est même pas un trucage...

Jean-François Lisée, ministre des Relations internationales (comme si le Québec avait son mot à dire sur la question!) et responsable de la métropole (Morial, on s’entend), en a proféré une bien bonne, dernièrement.

Concernant le Fonds de solidarité FTQ, il n’a pas hésité à dire que le gouvernement du Québec devrait avoir un droit de regard sur la gouvernance dudit Fonds.

Si, si, le même droit de regard que le gouvernement du Québec avait sur… Oh, je ne sais pas… Tiens, sur la Caisse de dépôt et placement du Québec, comme dans l’bon vieux temps où Henri-Paul Rousseau en était le responsable.

Vous vous souvenez de cette époque bénie où ça nous a coûté 40 milliards $, collectivement?

Y a pas à dire, quand notre ministre des Relations internationales parle, j’écoute. 

J’ai foi en Lisée.

Surprise et consternation

Coup de théâtre à la Commission Charbonneau, cette semaine. On se souviendra que cette Commission avait été mise sur pied spontanément, après avoir subi d’incessantes pressions pendant des mois, par l’ancien premier ministre John James Charest afin d’enquêter sur la corruption dans le domaine de la construction.

Au fil d’enregistrements de communications téléphoniques, on a entendu qu’un entrepreneur, Louis-Pierre Lafortune pour ne pas le nommer, aurait affirmé avoir remis un chèque à M. John James Charest, par l’intermédiaire d’un lobbyiste, afin d’obtenir un contrat dans la filière des éoliennes. Le nom du lobbyiste n’a pas été révélé, ce qui semble prouver – hors de tout doute raisonnable – que cette personne n’est plus active auprès du Parti libéral du Québec (PLiQ).

Évidemment, les ténors de cette dernière formation politique se sont récriés, en particulier M. Jean-Marc Fournier, ainsi que le chef intérimaire Philippe Couillard. La consternation et l'incrédulité étaient palpables dans les rangs libéraux. En effet, on était persuadé d’avoir effacé tous les enregistrements avant le déclenchement des dernières élections, ce qui, manifestement, n’a pas été le cas.

Le petit roi

Le Devoir, 29/01/14

Chine rouge

Eh oui. J’ai glissé au deuxième rang.

Ça ne serait pas arrivé si je n’avais pas été soûl…

Maudite boisson!

Cogecon

Louis Audet, pédégé de Cogeco, a pris la parole devant la Chambre de commerce du Morial métropolitain. Cette fois, c’est la Charte de la laïcité qui attire les foudres de l’auguste cénacle composé des esprits les plus brillants émoulus des plus grandes écoles de cours commerciaux par correspondance.

En effet, M. Audet, de toute la puissance de son fort esprit de raisonnement, a déjà soupesé les tenants et aboutissants de la question identitaire québécoise et a daigné partager, avec le vulgum pecus que nous composons, ses pénétrantes conclusions.

Donc, comme d’habitude, cela sera mauvais pour l’économie.

Stop!

On connaît la rengaine. Depuis le temps, pensez donc. Alors M. Audet peut aller reposer son vibrant maxillaire, je prends le relais.

Si la Charte de la laïcité est votée…

[Début de l’enregistrement]

«Des camions de la Brink’s vont quitter le Québec à destination de l’Ontario. — Le dollar va connaître une forte dévaluation. — L’équipe de baseball va quitter Montréal. — Les sièges sociaux vont partir pour Toronto. — Le chômage va doubler. — Les gens d’affaires vont s'exiler du Québec. — Les aînés perdront leur chèque de pension. — General Motors va fermer son usine de Sainte-Thérèse. — Alcan se livrera à des licenciements massifs.»

[Fin de l’enregistrement]

J’en oublie?

Le silence des loups

http://www.michelcollon.info/

Faut-il que ce soit contrariant pour que Bernard-Henri Levy en vienne à fermer sa gueule!