Le docteur Anthony Fauci, un immunologue yankee, est directeur de l’Institut états-unien des maladies infectieuses. Pratiquement inconnu du grand public avant l’explosion de l’épidémie de Covid-19, il est devenu une figure de premier plan non seulement dans son pays, mais également à l’échelle planétaire.
À côté de l’inepte président yankee, il fait figure de héros national dans le combat contre la maladie, un combat qui ressemble à toutes les guerres que les Stazunis ont fomentées dans le monde: un cuisant échec.
Ce héros n’est pas pour autant parfait. Lui aussi ignore par quel bout prendre le coronavirus. Pas plus capable que nos propres dirigeants de la santé publique, il se contente de recommander tous ces trucs qui, s’ils sont mal coordonnés, ne donnent guère de résultats: confinement trop bref, distanciation sociale approximative, port de masque tardif et dépistage partiel au sein de la population.
Lui dont le pays est le plus atteint par la maladie en a sorti une bien bonne, dernièrement. En effet, du haut de son élitisme yankee, il a déjà décidé que, quel qu’il soit, tout vaccin russe ou chinois ne méritera aucune confiance. De la même façon que, au début de l’épidémie, il affirmait que le port du masque sanitaire risquait d'être contreproductif.
Bref, le bon docteur Fauci a l’esprit aussi ouvert que le reste de ses concitoyens. En attendant, rien ne prouve que le vaccin yankee, s’il arrive un jour, sera efficace.
Il faut s’y faire.