samedi 11 avril 2020

Beau jeu avec BOJO



On se souviendra que j’avais fait une mauvaise blague à propos de M. Boris Johnson – surnommé «BOJO» – lorsqu’il avait été annoncé que ce dernier avait contracté le Covid-19. À l’époque, j’étais persuadé que l’infection allait être bénigne, ce en quoi je me suis amèrement trompé. Bien évidemment, tous les souhaits de guérison vont aux personnes ayant été touchées par la maladie. Hélas, les souhaits ne suffisent pas; pas plus que la pensée magique, d’ailleurs.

À ce propos, il est utile de se demander comment M. Johnson a pu être infecté. Il n’est pas de bon ton de mentionner que, au début de la crise, le premier ministre britannique, opposé à toute mesure de prévention pour le Royaume-Uni, avait jugé approprié d’aller serrer les mains des personnes atteintes dans un hôpital.

Cette pantalonnade s’est donc retournée contre celui-là même qui, étant un membre de l’élite, s’était cru immunisé contre les affections du bas peuple et qui, de surcroît, appartenait à cette mouture capitaliste opposée au filet social jusques et y compris à la notion de services de santé publics universels et gratuits.

La grande singularité de la chose, c’est qu’il est présentement sur le chemin de la guérison dans un hôpital public, et non dans une clinique privée.

Ainsi, on aurait beau jeu de souligner le caractère profondément ironique de toute cette saga qui n’est, au final, rien de moins qu’un microcosme de la mentalité sous-jacente et des résultats inévitables de l’ultralibéralisme, autrement connu sous le charmant sobriquet de «capitalisme sauvage».

Évidemment, je m’en garderai bien.

Dolce vita

Perugia, 2016


Parlons d’autre chose. Une image vaut mille mots, dit-on. En voici donc plusieurs glanées au fil de pérégrinations lors de temps heureux. C’est une sorte de vernissage virtuel auquel je vous convie, un cliché à la fois.

vendredi 10 avril 2020

Dolce vita

Pavia, 2016


Parlons d’autre chose. Une image vaut mille mots, dit-on. En voici donc plusieurs glanées au fil de pérégrinations lors de temps heureux. C’est une sorte de vernissage virtuel auquel je vous convie, un cliché à la fois.

jeudi 9 avril 2020

Dolce vita


Pointe-au-Père, 2015


Parlons d’autre chose. Une image vaut mille mots, dit-on. En voici donc plusieurs glanées au fil de pérégrinations lors de temps heureux. C’est une sorte de vernissage virtuel auquel je vous convie, un cliché à la fois.

mercredi 8 avril 2020

Une idée originale de Marc-Henri Gistray




Dolce vita

Mont-Louis, 2015


Parlons d’autre chose. Une image vaut mille mots, dit-on. En voici donc plusieurs glanées au fil de pérégrinations lors de temps heureux. C’est une sorte de vernissage virtuel auquel je vous convie, un cliché à la fois.

mardi 7 avril 2020

La danse à mille pieds



Ce qui fait vraiment peur dans cette histoire de pandémie, c’est que, visiblement, les décideurs, qu’ils soient politiques, sanitaires ou – le ciel nous en préserve – économiques, ne savent pas sur quel pied danser.

En France, on disait qu’il fallait absolument rester chez soi, mais qu’il fallait aller voter aux municipales. Au Québec, on a raconté qu’on ne devait, sous aucun prétexte, mettre le nez dehors, mais qu’il fallait faire du bénévolat. En Chine, on a raconté que le virus provenait vraisemblablement des Stazunis; aux Stazunis, on a martelé qu’il venait de Chine. En Italie, on a annoncé le bouclage du nord du pays avec 48 heures d’avance, de sorte que des personnes infectées ont pu s’enfuir sur tout le territoire. Au Royaume-Uni, on a tout simplement refusé de prendre quelque précaution que ce soit, ce qui fit en sorte que le chef du gouvernement tomba malade. Et ce ne sont là que quelques exemples d’incurie.

Le dernier en date, c’est la saga du masque. Voilà trois semaines qu’on nous répète que le port du masque est inutile, voire dangereux. Maintenant, les autorités en recommandent fortement l’usage, particulièrement là où il n’y en a plus.

Personnellement, à défaut de masque, je conseillerais à certains plutôt le bâillon.

Montréal vue du sol




Dolce vita

Grande-Vallée, 2015




Parlons d’autre chose. Une image vaut mille mots, dit-on. En voici donc plusieurs glanées au fil de pérégrinations lors de temps heureux. C’est une sorte de vernissage virtuel auquel je vous convie, un cliché à la fois.

lundi 6 avril 2020

Les relations dangereuses



Certains épidémiologistes font valoir que, parmi les statistiques alarmistes des gouvernements, il n’est fait mention que de décès reliés au Covid-19. Ces mêmes spécialistes remarquent que la formulation ne signifie nullement que les décès sont causés par le virus. Elle indique seulement que les personnes qui sont mortes l’avaient contracté.

Ce n’est pas exactement la même chose. Par exemple, si vous souffrez d’une maladie chronique – cardiovasculaire, mettons –, que vous contractez un rhume de cerveau et que vous mourez, va-t-on dire que votre décès est lié au rhume de cerveau? C’est pourtant ce qu’on fait présentement. Il ne faut pas perdre de vue que 90% des personnes dont la mort est imputée au coronavirus ont plus de 70 ans et souffraient, pour la plupart, d’affections chroniques pouvant s’avérer fatales par elles-mêmes.

D’autres spécialistes ont aussi fait remarquer que les foyers du Covid-19 sont bien souvent situés dans des régions où la qualité de l’air est moins bonne (Wuhan, New York, nord de l’Italie, etc.). Or, le virus provoque en fait une maladie pulmonaire.

La pollution serait-elle notre maladie chronique collective?

É.U. et eux


Dolce vita

Grande-Vallée, 2015


Parlons d’autre chose. Une image vaut mille mots, dit-on. En voici donc plusieurs glanées au fil de pérégrinations lors de temps heureux. C’est une sorte de vernissage virtuel auquel je vous convie, un cliché à la fois.

dimanche 5 avril 2020

Rend floué



Lorsque la Chine et la Corée du Sud ont été frappées par le Covid-19, elles ont mis sur pied un programme afin de répondre à la crise. Un programme qui, il faut bien le dire, a donné de bons résultats.

Ces pays ont commencé par un dépistage systématique suivi par des mesures de protection, principalement le port de masques. Puis, ils se sont attaqués au traitement de la maladie, construisant dans certains cas des centres hospitaliers. Enfin, ils se sont résolus à décréter le confinement dans les zones les plus durement touchées.

Lorsque le virus est arrivé dans nos contrées, la seule mesure qui fut adoptée d’entrée de jeu fut le confinement. Pourquoi? Parce que le capitalisme sauvage avait systématiquement saboté le réseau hospitalier, nuisant ainsi au traitement des malades. Il avait aussi détourné les fonds nécessaires pour stocker les tests de dépistage ainsi que les équipements de protection. Tout cela avec pour résultat que l’on constate, avec chaque jour qui passe, un accroissement du nombre de personnes contaminées, sans issue en vue.

Mais ne vous en faites pas pour ceux qui se sont déjà sauvés avec le pactole. Après la crise, nos dirigeants vont nous endetter pour les «renflouer».

Ça leur fera un petit supplément à envoyer dans un paradis fiscal.

Dolce vita

San Gimignano, 2014


Parlons d’autre chose. Une image vaut mille mots, dit-on. En voici donc plusieurs glanées au fil de pérégrinations lors de temps heureux. C’est une sorte de vernissage virtuel auquel je vous convie, un cliché à la fois.