samedi 28 octobre 2017
vendredi 27 octobre 2017
L’âne à thème
Il aurait pu quand même attendre 24 heures avant de faire connaître son avis. Comme ça, il aurait donné l’impression d’avoir fait semblant de réfléchir.
J’erre au Niger
Indépendamment du scandale que cela a entraîné aux Stazunis, la mort de 4 sous-officiers lors d’une embuscade tendue au Niger a complètement stupéfait les Yankees, entre autres leurs parlementaires, et légèrement étonné le reste de la planète.
En effet, tout le monde a appris de la manière la plus manifeste que l’empire avait déployé dans ce pays africain des troupes. Officiellement, environ 1000 soldats, mais – si ce chiffre est exact – combien de mercenaires en plus? Cependant, le nombre n’est qu’un à-côté. Dans les faits, on se demande «que diable allaient-ils faire dans cette galère»? Or la réponse à cette question se fait toujours attendre. Les journalistes ont beau braquer leurs micros de plus en plus près sous le nez des responsables, personne n’est à même de donner une explication.
Même le chef suprême des forces armées, sur le papier à tout le moins, Donald J. Trompe, a été incapable de le dire. Il s’est contenté de raconter que ses généraux avaient toute sa confiance et qu’ils assuraient ainsi les intérêts de leur pays. Bref, ces derniers ont la bride sur le cou et peuvent agir comme bon leur semble dans les affaires militaires; en attendant mieux.
Vous savez, les régimes où les initiatives des généraux ne sont jamais remises en question par les autorités civiles portent un nom. Et ce ne sont pas des élections truquées aux quatre ans qui changent quoi que ce soit à cette sinistre réalité.
jeudi 26 octobre 2017
Chute de nues
Il est difficile pour moi de croire qu’un député appartenant au Parti libéral du Québec (PLiQ) eût pu avoir quoi que ce soit à se reprocher. Pourtant, des développements récents indiquent que l’un d’entre eux n’aurait peut-être pas la conscience tout à fait tranquille.
En effet, M. Guy Ouellet, député de Chomedey à l’Assemblée nationale, a été arrêté hier par les policiers enquêtant sur des fuites de documents confidentiels étant survenues aux dépens de l’Unité permanente anticorruption, dite UPAC.
M. Ouellet a tout de même une feuille de route impressionnante. C’est lui qui s’était engagé, au moment où il était président de la commission parlementaire, à mettre fin aux fuites dans son organisation, lesquelles il avait également dénoncées en public. En outre, il a déjà été un enquêteur de la Sûreté du Québec, spécialiste de la guerre des motards.
Comment aurait-on pu croire qu’un honorable député, digne représentant du PLiQ, aurait pu commettre des gestes répréhensibles? Comment s’imaginer que des conflits d’intérêts, des malversations ou des tentatives de dissimulation eussent pu entacher l’image de cette formation politique, laquelle, pour autant qu'on se souvienne, a toujours été impeccable sur le plan de l’éthique? Il y a de quoi tomber des nues.
En tout cas, c’est pas du temps de John James Charest qu’on aurait vu une affaire de même!
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C'est ça qui est ça,
Coulis de gazette
mardi 24 octobre 2017
Juste pourrir
Dans le sillage des nombreux scandales de harcèlement sexuel qui inondent – le terme n’est pas trop fort – l’actualité présentement, deux questions viennent à l’esprit.
D’abord, comment se fait-il que de telles situations ont pu pourrir si longtemps avant d’être finalement dénoncées? Une seule explication peut en rendre compte: il a fallu qu’une omerta soit devenue la règle implicite du milieu artistique. Non seulement la loi du silence, mais en plus une inertie coupable où tout aura probablement été fait en sous-main afin de décourager les dénonciations de la part des victimes. Mais de cela, peu de personnes semblent se soucier. Ainsi, les bases sont déjà laissées pour que, dans un an – probablement moins –, de nouveaux agresseurs reprennent leurs prédations et que le silence feutré soit complaisamment tiré, encore une fois, sur ces scènes inavouables.
L’autre question – qui inquiète bien davantage les médias, celle-là – est présentement de savoir ce qui adviendra du festival Juste pour rire. En effet, maintenant que le scandale a acculé le propriétaire de l’institution a vendre ses parts, l’organisation s’est lancée à la recherche d’investisseurs. À défaut d’en trouver, il se pourrait bien que le festival ait connu sa dernière mouture, au grand dam des humoristes eux-mêmes pour qui l’événement représentait tout de même une intéressante rentrée de fric avant d’entreprendre la juteuse saison automnale.
On comprend l’inquiétude des artistes dans le contexte. Évidemment, la majorité d’entre eux n’auraient pas à s’en faire outre mesure s’ils étaient plus tordants que tordus.
lundi 23 octobre 2017
dimanche 22 octobre 2017
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