samedi 26 avril 2014
Post CAnada
C’est ce que, au CAnada anglais (quel pléonasme!), on appelle le «just in time».
Imaginez ce que sera le «Justin time»...
vendredi 25 avril 2014
Austérité et réflexe de Pavlov
Les économistes Luc Godbout et Claude Montmarquette suggèrent au gouvernement Couillard d’envisager une forme de privatisation partielle d’Hydro-Québec et de la SAQ s’il épuise tous ses recours pour redresser les finances publiques.
«Dans l’éventualité où l’examen des programmes, des processus et des structures ne permettrait pas de dégager les sommes requises en matière de contrôle des dépenses, le gouvernement n’aurait d’autres choix, en l’absence de hausses d’impôt, que d’envisager de vendre des actifs», peut-on lire dans leur rapport dévoilé vendredi à Québec.
Québec devrait envisager la vente d’actifs d’Hydro et de la SAQ
Deux experts suggèrent une privatisation partielle
Jean-Luc Lavallée, Journal de Québec, 25 avril 2014
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À lire le titre, Québec devrait envisager la vente d’actifs d’Hydro et de la SAQ, on pourrait presque penser que le journal appuie l’idée. Ensuite, dans le sous-titre, on souligne que ce sont deux experts qui parlent. Pas n’importe qui. Êtes-vous un expert, vous? Et deux économistes en plus. L’économie, c’est des chiffres, ça ne ment pas. Non?
Ce serait oublier qu’en réalité, l’économie n’est pas une science, mais un point de vue. Et il se trouve que les points de vue de messieurs Godbout et Montmarquette, signataire du Manifeste pour un Québec lucide, sont bien connus. L’austérité est pour eux une vieille marotte, et leur idée de vendre Hydro-Québec et/ou la SAQ tient du réflexe conditionné.
La recette de l’austérité est bien connue elle aussi, depuis le temps qu’on la pratique aux quatre coins de la planète. Bien menée, elle permet de récupérer tout ce que l’État fait de rentable en le donnant au privé. Tout ce qui coûte cher et ne rapporte rien reste à l’État. À terme, le gouvernement ne gère plus que le déficit et la dette, ce qui entraîne de nouvelles mesures d’austérité. Mission accomplie.
Parce que l’austérité, c’est payant. Mais pas pour tout le monde, c’est bien sûr. La vie est injuste.
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Le Parti québécois avait sa propre recette d’austérité à nous proposer. Les ingrédients peuvent varier, mais l’arrière-goût est le même...
Libellés :
• Numéro 6,
Avancez par en arrière,
Mine de rien
Les colles de l’école!
Quelle découverte inattendue! Et puis vous avez trouvé ça tout seuls? Et ça vous a
seulement pris une enquête auprès d’à peine 56 000 élèves, en plus de 4 800
éducateurs?
Qu’est-ce que vous êtes forts, dites donc! Quand je pense
que personne – vous entendez bien: PERSONNE! – qui a fréquenté une école
primaire n’aurait, de toute sa vie, pu imaginer une chose pareille!
En plus, il n’a suffi que d’une seule une chaire de
recherche universitaire pour se rendre compte de la chose…
Je me demande ce que ça prendra pour venir à bout du
problème.
Comme d’habitude, je ne suis pas inquiet. D’ici quelques
décennies – un siècle ou deux, tout au plus –, une autre chaire de recherche
universitaire aura probablement commencé à identifier des pistes d’approche
dans le but d’évaluer des hypothèses menant à l’élaboration de plans d’étude
possibles afin d’établir une démarche devant jeter les bases d’une éventuelle
intervention théorique afin d’envisager une résolution systémique de la
problématique différentielle sous-tendant l’affect sous-jacent dans
l’expression de comportements non désirés, et possiblement contre-productifs, le
tout en respectant une perspective sociétale unitaire.
Bref, il n’y a pas à s’en faire. Les universitaires veillent!
Et avec quel panache, en plus!
jeudi 24 avril 2014
mercredi 23 avril 2014
Mur à mur
Apparemment, les finances publiques se retrouvent devant un
mur, s’il faut en croire un récent article de La Presse, lui-même largement
inspiré des dires de nos bons dirigeants libéraux (PLiQ).
Le mur dont il est question s’apparenterait facilement au
mur des lamentations, car on nous sort le problème du déficit chaque fois qu’il
est question de maintenir le statut quo et, surtout, de presser un peu plus le
citron. (En passant, nous sommes le citron.)
Depuis Lulucien Bouchard – sans faire de jeu de mots avec
lululemon, LA référence en matière de linge mou –, on nous sort la question du
déficit, de la dette et, bien entendu, de notre égoïsme collectif pour nous
astreindre et hypothéquer notre avenir. Chaque fois, c’est le même mur…
Je n’apprendrai rien à personne si je dis que, un déficit,
ça se creuse parce qu’il y a moins d’argent qui entre qu’il n’y a d’argent qui
sort. Certes, nous vivons dans une société moderne et nos bons et intègres
gouvernants doivent couvrir un ensemble impressionnant de dépenses.
Cependant, à force de faire des cadeaux au fameux 1 % qui
trône au sommet de la pyramide sociale, il devient de plus en plus douteux que
lesdits gouvernants puissent remplir correctement leur mandat.
On sait, par exemple, que quantités de sociétés, et certes
pas des plus pauvres, sont pratiquement affranchies de leurs obligations fiscales, et
je ne parle même pas des paradis fiscaux sis à l’étranger. On sait aussi que, par
le passé, collusion et corruption nous ont coûté une fortune en tant que
collectivité. On sait aussi que des projets éléphantesques ont constamment plombé
les finances publiques, qu’il s’agisse de stades redondants ou d’hôpitaux
superflus. On sait aussi que les compagnies d’importance reçoivent quantité de
subsides gouvernementaux, ce qui se traduit bien souvent par la mise à pied de
nombre de payeurs de taxes.
Je sais, je sais, vous allez encore me traiter de dinosaure
de la gauche en disant ceci, mais – franchement – vous ne croyez pas qu’on
devrait aller chercher l’argent où il se trouve, plutôt que là où il manque?
mardi 22 avril 2014
Aucun lien avec le résultat des élections
Ajout :
La version iranienne de cette vidéo a provoqué la colère des milieux conservateurs. Les six jeunes qui ont réalisé la vidéo ont été arrêtés le 20 mai et ont depuis été libérés sous caution.
Les tonnes l'étonnent
Ben voilà autre chose. Le vérificateur général du CAnada se
trouve étonné devant l’ampleur de la tâche.
En effet, il est question de scruter les dépenses des
sénateurs. Or il paraît que l’herculéenne activité implique de consulter et
d’analyser des tonnes de documents. Pourtant, la chose me semble plutôt aisée.
Il suffit de commencer par les non-élus qui ont le plus dépensé, afin de
trouver ceux qui ont le plus à se reprocher. Évidemment, me direz-vous, s’ils
ont tous de quoi se reprocher à peu près à la même hauteur, cela ramène tout le
monde à la case départ.
Pas vraiment.
Il suffit alors d’en piger quelques-uns au hasard, de
vérifier leurs comptes de dépense de manière très serrée, puis de les punir en
conséquence. Leur faire un brazage*, en quelque sorte. Pour ceux qui s’objecteraient
à l’idée de piger des noms de manière aléatoire, une autre méthode pourrait
consister à choisir les non-représentants qui ont la plus sale gueule; ça
marche, d’habitude. Mais, dans le cas des sénateurs – des CAnadiens de surcroît
–, je crois que laisser le hasard trancher serait une solution générant le moins d'hésitation.
Quant au vérificateur général, s’il est vraiment trop empoté
pour faire son boulot, on n’aura qu’à lui prodiguer de l’aide. On pourrait, par
exemple, engager des sénateurs à la retraite. Question fraude et détournement,
ils sauront tout de suite où chercher.
* Du nom de l’ex-sénateur Patrick Brazeau qui, non content
d’être un piètre athlète, était également un incapable et un croche, ce qui
explique pourquoi il avait été nommé sénateur par Stephen J. Harper.
lundi 21 avril 2014
Panique au Cocothon
« Les enfants se sont mis à crier. Les gens volaient les œufs dans les paniers des autres participants. Des parents ont permis à leurs enfants de sauter par-dessus la barrière pour accéder aux œufs de Pâques avant tout le monde. »
Image :
#Cocothon
Ajout :
Au même moment, en Nouvelle-Zélande...
Alors que la chasse aux oeufs devait attirer 5000 personnes, ce sont finalement 30.000 affamés qui se sont lancés dans la course. « De nombreux enfants ont été blessés. Les parents dépassaient les enfants. Les bénévoles n'en revenaient pas. » Une femme affirme même avoir vu un adulte voler les oeufs de sa fille cadette.
Source : 7 sur 7
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