vendredi 27 février 2015

Coup de Bolduc



Hier, le compétent et très à-propos ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport (sic), nul autre que le docteur Yves Bolduc, a annoncé sa démission.

Il est vrai qu'on avait constaté que, à titre de médecin, il gagnait considérablement plus qu'en tant que ministre. À moins – ce qui est par ailleurs impensable de la part d'un haut responsable libéral – qu'il ne reçoive quelques émoluments insérés dans de jolies enveloppes, colorées ou pas.

En tant que citoyen, il vous reste à espérer que, contrairement à ses habitudes profondément ancrées, il ne se rétracte pas d'ici peu.

jeudi 26 février 2015

Manifestes tensions




Il n’y a rien pour remplacer les manifestations. C’est à coups de manifestations qu’on a fait reculer le gouvernement libéral, en 2012. Il n’y a pas de raison pour que ça ne fonctionne pas une nouvelle fois. Évidemment, ça va prendre bien des coups de cuillère à pot sur les casseroles.

Heureusement qu’il reste les étudiants pour insuffler un vent de contestation dans la société québécoise! Parce que, le reste, ce n'est vraiment pas brillant. Depuis les partis politiques jusqu’à la société dite civile (sic), en passant par les syndicats, on dirait que tout le monde se fout de l’avenir – et tout autant du présent.

En passant, maudit bon slogan, je trouve.

mercredi 25 février 2015

mardi 24 février 2015

Impose la pause

Paraîtrait-il qu'un climat délétère s'est installé au sein de l'auguste Université du Québec à Morial, dite UQAM, à tel point qu'une lettre circulaire a été envoyée à la communauté universitaire signée, entre autres, par le vice-doyen de la faculté de science politique et 13 professeurs.

On y dénonce le «harcèlement», l'«intimidation», les «perturbations» et le «vandalisme» qui sont régulièrement perpétrés à l'intérieur des murs. En effet, des groupes d'étudiants contestataires expriment leurs opinions dissidentes sur divers sujets, dont entre autres l'austérité proclamée unilatéralement par le gouvernement, l'oppression criminelle menée contre les Palestiniens ou l'exploitation sauvage des hydrocarbures.

Sur la question du vandalisme, une autre source, qu'il serait oiseux de nommer ici, déplore qu'il entraîne des coûts de plusieurs milliers de dollars annuellement, ce qui prive effectivement un autre éléphant blanc du type «îlot Voyageur» d'un sous-financement adéquat.

Enfin, pour en revenir à la lettre du vice-doyen, on y explique: «Nous refusons catégoriquement qu'une minorité – de quelque couleur politique qu'elle soit – s'impose ainsi à l'UQAM.»

De une, je ne suis pas si sûr que la tolérance de l'auguste institution ne serait pas décuplée devant des manifestants favorables au gouvernement.

De deux, je crois que la lettre comporte un lapsus, «s'impose ainsi» semble s'être substitué à «s'exprime».