samedi 24 décembre 2016
Le fion de Sion
Pour une énième fois, les Nations unies ont approuvé une résolution blâmant Israël. Les motifs n'ont pas manqué au cours des ans, depuis les invasions de ses voisins jusqu'au traitement de la population palestinienne, en passant bien sûr – comme aujourd'hui – par les colonies illégales, tout y a passé.
Pensez-vous que cela a freiné l'expansion du sionisme dans la région? Pas une seconde. Cela n'a même pas empêché les dirigeants de dormir sur leurs deux oreilles, sachant qu'ils étaient pleinement appuyés en sous-main par l'omnipotence militaire des Stazunis.
En fait – et si vous me passez l'expression assez vulgaire –, ils se sont torchés avec chacune des résolutions défavorables que l'ONU a bien voulu leur jeter dans les pattes. Suprême indifférence qui ne fut suivie par aucune sanction quelle qu'elle soit, et ce, en aucune circonstance alors que certains pays subissent les foudres internationales simplement en se conformant avec une mauvaise grâce trop évidente à ce genre de remontrances.
Mais pas Israël qui est le pays élu, non par dieu, mais par les Yankees, afin de garantir à ces derniers suffisamment de déstabilisation dans la région du pétrole afin de pouvoir y maintenir leur mainmise quasi totale.
En attendant, et pour un avenir encore lointain, chaque fois que le concert des nations aura quoi que ce soit à reprocher à à l'État sioniste, il ne recevra comme accusé de réception qu'un fion de plus.
jeudi 22 décembre 2016
Le zélateur quadrumane
Des «papiers d'identité» ont été retrouvés dans le camion qui, lundi soir, a foncé dans la foule sur le site d'un marché de Noël berlinois. Le conducteur ayant réussi à s'enfuir, la police allemande est présentement à sa recherche.
Fort heureusement pour elle, le suspect – un Tunisien, paraîtrait-il – a eu l'étourderie d'oublier dans la cabine du camion une preuve d'identité. Comme, d'une part, l'attentat meurtrier a été revendiqué par Daech mardi soir, et que, de l'autre, la Tunisie fournit quantité de combattants à l'État islamique au Levant, il devenait évident qu'il s'agissait d'un attentat de la part des islamistes radicaux contre lesquels tout l'Occident se bat, mais que seuls les Syriens parviennent à vaincre.
Décidément, ces terroristes sont des personnes bien négligentes. À New York, en 2001, n'avait-on pas retrouvé un passeport dans les ruines encore fumantes du World Trade Center? Curieux que l'une des seules choses provenant des avions n'ayant pas été incinéré fût un document en papier.
À Paris, en 2015, même scénario. On retrouve par bonheur un passeport dans une voiture qui aurait été utilisée par les agresseurs du Charlie Hebdo, ce qui permettra à la police française – pas n'importe laquelle, tout de même – de traquer les terroristes.
À Berlin, en 2016, toujours la même histoire. Pas un passeport, cette fois, mais «un papier permettant d'identifier le suspect» retrouvé sous le siège du conducteur. Alors, le terroriste n'est pas seulement négligent de laisser ce genre de document derrière, mais en plus c'est un maladroit qui échappe ses affaires un peu partout. On se demande, dans de telles circonstances, comment il a fait pour filer en douce après avoir commis son forfait.
On se demande aussi comment il a pu faire pour trouver son chemin jusqu'au marché de Noël sans percuter une façade tandis qu'il conduisait à deux mains et qu'il tripotait ses papiers d'identité de l'autre avant de les échapper sans s'en apercevoir.
Au fond, pas besoin de papiers d'identité. On n'a qu'à rechercher un distrait un peu hagard qui a trois ou quatre mains.
mercredi 21 décembre 2016
mardi 20 décembre 2016
… Lagarde ira à toi!
En 2007, alors qu'elle occupait le poste de ministre de l'Économie sous la présidence de Nicolas Sarkozy, Mme Christine Lagarde, la dirigeante actuelle du Fonds monétaire international, décide de recourir à un arbitrage privé dans le dossier de la vente d'Adidas au Crédit Lyonnais. Le vendeur, Bernard Tapie – ou est-ce «Tapin»? – s'estimait alors floué. Pas pour longtemps, puisque l'arbitrage en question, lequel s'avérera frauduleux, accordera une compensation de 404 millions d'euros (560 M$) versée à partir des finances publiques, de surcroît.
Par la suite, la justice française a estimé que Mme Lagarde avait fait preuve de négligence dans l'affaire. Aujourd'hui, des années plus tard, la responsabilité de l'ex-ministre a été reconnue et celle-ci a été déclarée coupable. Mais, eu égard à la «personnalité» de Mme Lagarde et à sa «réputation internationale», la justice française a estimé qu'il était préférable de la «dispenser de peine».
En d'autres termes, si vous êtes disposé à tremper dans les magouilles pourries et à entuber la totalité de la planète, vous ne risquez pas grand-chose. On frémit à la pensée que, si elle avait volé un pain, elle serait probablement au bagne, en ce moment.
Quoi qu'il en soit, le FMI s'est empressé de la confirmer dans ses fonctions, comme si de rien n'était. À 60 ans, cette chère et ravissante Christine a encore de belles années devant elle. On n'a pas fini de la voir; et elle, de nous en faire voir.
Décidément, elle est plus teigneuse que Lagardère dont elle pourrait adopter le cri de guerre: «Si tu ne viens pas à Lagarde…»
lundi 19 décembre 2016
Sous le sapin
Ne vous en faites pas avec le «Volume III», ça fait trois ans que c'est le même disque. Quand c'est une question de fric, faut surtout pas changer les choses.
Joyeux Noël!
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dimanche 18 décembre 2016
Tweet et twit
Déjà qu'on s'était aperçu que Donald Trompe ne savait pas parler, voilà qu'on apprend – sans surprise du reste – qu'il ne sait pas écrire non plus.
Jeudi dernier, paraîtrait-il, la marine chinoise a intercepté et capturé un drone sous-marin yankee au large des Philippines, là où les tensions montent en ce moment entre le Japon, le Vietnam, les Stazunis et, évidemment, la Chine elle-même.
Hier matin, vers 7 h 30, le futur président yankee a tweeté son mécontentement en commettant une lourde coquille dans son message lequel, pourtant très court, aurait dû faire l'objet d'une relecture un tant soit peu attentive. Plutôt que d'employer le terme unprecedented act («geste sans précédent»), M. Trompe a écrit unpresident act (néologisme pouvant signifier «geste sans président»).
Mis à part le côté prévisionnel de l'impair, il a fait l'objet de railleries, aux Stazunis tout au moins. Accourus à sa défense – ils doivent commencer à montrer des signes d'essoufflement –, ses partisans ont fait valoir que, plutôt que de s'intéresser aux petites erreurs de M. Trompe, ses adversaires devraient s'intéresser aux vrais problèmes. Sans doute faisaient-ils allusion à son entrée en fonctions, le 20 janvier 2017.
N'empêche qu'il est rassurant de voir qu'il n'y a pas qu'au CAnada qu'on porte des nullités (twit) au pouvoir…
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