Tout cela a commencé quand les Yankees – jamais fute-fute – ont décidé de se retirer de l’accord sur le nucléaire iranien. Puis, ils ont décidé de dépêcher dans le Golfe persique une unité de la marine avec porte-avions. Puis, ils ont envoyé des drones-espions, dont un s’est fait détruire par les Gardiens de la révolution. Puis, les Britanniques, en bons petits laquais, ont décidé de saisir un pétrolier iranien à Gibraltar. Maintenant, Téhéran, après avoir réclamé très diplomatiquement la restitution de ce navire, a décidé d’arraisonner, sous un prétexte probablement faux, un navire britannique.
Maintenant, Yankees et Royaux-Munis sont au pied du mur. Ils ont voulu la confrontation, pensant que leurs adversaires n’oseraient résister. Ces derniers ne renoncent pas et relancent le bluff. Qui sera le moins têtu? Qui finira par céder? Qui avalera le calice de l’humiliation jusqu’à la lie?
C’est ce qu’on saura peut-être demain, les enfants. En attendant, préparez-vous: il se peut qu’une nouvelle guerre se profile à l’horizon.
Ça ne vous plairait pas, une belle petite guerre fraîche et joyeuse pour la rentrée? Si vous êtes de bons citoyens cAnadiens, la réponse est oui, car c’est ce qu’espèrent vos compagnies minières. Après tout, les bombes, ce n’est pas encore fabriqué avec de la pâte à papier et de l’hydroélectricité!
Je ne sais pas pour vous, mais, moi, j’ai déjà acheté des actions dans le nickel.