vendredi 22 mars 2013

Lou de l’au-delà


Trudeau poil

À l’époque – on était en 1968 –, tout était Trudeau. La politique, les comédies de situation, les bulletins de nouvelles, les manifs de la Saint-Jean, les bains de foule… Tout!

C’était l’âge d’or du PET, celui qu’on a appelé par la suite Pierre Elliot Trudeau. La chose n’était pas trop grave en soi – sinon pour l’avenir du Québec – tant qu’il ne s’était pas reproduit.

Or voici que la nouvelle mouture est arrivée pour remettre le Parti libéral du Canada sur ses rails. C’est dire à quel point cette formation politique est au plus mal qu'elle met son avenir entre les mains d’un douteux petit dilettante amateur.

Arrive ce qui était arrivé lors des quatre autres courses à la chefferie. Les gens iront voter en se pinçant le nez. Sauf que, cette fois-ci, il y aura moins de pincements.

En effet, à peine plus de la moitié des libéraux ont signifié leur volonté d’exprimer leur vote. Bref, le Trudeau nouvelle vague sera porté au pouvoir par résignation plus que par ferveur.

Arrivera-t-il aux libéraux ce qui est arrivé aux Progressistes-conservateurs: se faire bouffer par plus populaire qu’eux?

Ti-PET devrait se faire pousser toute la barbe…


mercredi 20 mars 2013

Lou de l’au-delà

Deux humbles Jorge:
le Bergoglio et le Videla

Ostentatoire humilité

Frenchie-1, le nouveau pape, a lancé son pontificat sous le signe de l’humilité.

À preuve, une fois qu’il s’est trouvé une nouvelle piaule à Rome, il est allé régler lui-même sa note d’hôtel. Il a choisi le nom de saint François d’Assise afin de mettre en évidence cette vertu chez lui. Il a même prôné, devant les cathos du monde entier, le recours à l’humilité.

Mais c’est une bonne idée d’instiller cette idée au sein de la masse. Comme ça, la prochaine fois que des gens se retrouveront sous la botte d’une dictature sanguinaire, ça facilitera le travail du pape suivant.

dimanche 17 mars 2013

Lou de l’au-delà


L’homme de…


Le bon intègre et bien-aimé John James Charest a fait une trop rare apparition publique au congrès à la chefferie libérale provinciale nationale des fédérastes locaux (CAQ en moins).

Il a profité de l’occasion pour écorcher au passage le gouvernement du Parti québécois qui, en quelques mois, a reculé sur certains dossiers et fait montre d’un bilan relativement mince sur le chapitre des réalisations, ce qu’il avait lui-même mis 9 ans à accomplir.

Pour mémoire, rappelons que le Parti libéral, quelque peu égratigné par une série de scandales relativement à la corruption et à l’incurie administrative, choisira son prochain chef entre l’ami très proche du docteur Arthur Porter, le docteur Philippe Couillard (le nom est marrant); l’ancien ministre des finances qui nous a mis dans le trou, Rrraymond Bachand, dont le petit sourire d’autosatisfaction brille en permanence; et le troisième, là.

J’ai beaucoup aimé le décor en arrière-plan lorsque John James a pris la parole. Et surtout, la devise qui le décrivait si bien : «Un homme dérision».